PDG : Emporter par les vagues
et elle n'arrivait pas à se sortir de la tête l'expression blessée de Sarah. Mais ce qui la
avec une femme. Elle était grande, élégante, avec des cheveux noirs qui cascadaient s
titude de la femme l'avait troublée. Elle avait posé une main sur le bras d'Alex
sourire. Un sourire qui
s vite qu'elle ne voulait l'admettre. Qui était cette femme ?
La main, le sourire, le regard intense. Une part d'elle voulait demander des e
e visage de la femme contin
able, encore froid, s'enfonçait sous ses pieds nus, chaque pas marquant une empreinte éphémère effacée par la mer. À
r ses genoux. Son regard fixé sur l'eau trahissait une concentration presque
i si tôt ? » lança-t-
a mer à l'aube, c'est comme une conversation qu'on n'a qu'à deux.
ant sa planche à côté de la sie
s pas encore dedans. Alle
et la façon d'anticiper les vagues. Contrairement à la veille, il était moins moqueur, plus patient. Cam
se redressant sur sa planche avec plus d'assurance que jamais. La s
ais fière, il hocha la tête. « Pas mal. T
ourcil. « Réfléc
s ici, c'est l'instinct qui parle. Laiss
hauffant progressivement l'air et l'eau. Entre deux sessions, Alex
ciel, « c'est ma mère qui m'a appris à surfer. Elle d
ssion, s'assit sur sa planche, at
. Elle disait que la mer te donnait tout ce dont tu avais besoin si tu savais écoute
. Camille ne savait pas quoi répondre. Elle se contenta de hoche
tu surfes ? » dema
est pas vraiment ce que je voulais. Alors, ici, je peux prétendr
ait à lire au-delà de ses mots. Puis il s
*
tait en flèche. Sarah, assise dans le salon, tambou
e là, papa ? » lança-t-
soupira. « Lucas a des choses importantes
ement. « Les excuses qu'il aurait dû faire il y a de
te, resta silencieux. Mais son regard fixé s
e suis venu pour parler à ton pèr
ûr. Parce que c'est tellement plus facile d
est ici parce qu'il veut m'aider à reprendre le bateau. On
ois qu'il fait ça pour toi, t'es aveugle,
pas. Il savait que quoi qu'il dise, Sarah tr
*
Tandis qu'elle essorait ses cheveux, son regard fut attiré par le téléphone d'Ale
en
on expression, se
vers son téléphone
puis décrocha rapidement,
it que c'était réglé. ... On
, ses mâchoires serrées. Camille le regarda
anda-t-elle, feign
dit-il, son ton plus sec qu'ell
elle. Qui était cette Elena, et pourquoi se
s et l'odeur du café fraîchement moulu qui emplissait l'air. En cette matinée d'automne, le café était presque désert. À une table près de la fenêtre, Emma l'attendait, son look bo
amille en s'assey
flottant sur ses lèvres. « Salut. Je suis conten
d'Emma. Ce n'était pas la première fois qu'elle lui confiait des inquiétudes, mais quelque
sur sa tasse. « C'est un bijou. Une bague. Mais il ne me l'a pas offert. Il l'a acheté il y a quelques jours et j
nsa à Alex et à Elena. Ce nom résonnait dans sa tête depuis qu'elle l'avait vu sur l'écran de son téléphone. Pourquoi avait-il raccroché aussi brusquement ? Qu'e
ste envie de t'offrir quelque chose mais qu'il ne savait pas comment...
n qu'il cache quelque chose. Ça fait un moment que je sens qu
raison d'en parler. Je pense qu'il faut que tu lui en parle
é, avant de changer de sujet. « Et toi alors ? Comment ça s
Elle n'avait jamais su exactement comment parler de lui, surtout avec tout ce qu'elle ressentait. Mais,
is il est tellement sûr de lui, mais parfois... il se referme complètement. Comme s'il me cachait de
gard perçant. « Tu croi
e se leva brusquement, comme si elle avait besoin de bouger pour faire passer ses pensées.
tte pointe de scepticisme dans ses yeux. « Tu crois
, mais... il y a quelque chose dans son attitude que je comprends pas. » Elle se sentit so
teur. « Ou peut-être que tu devrais lui po