Le Secret du Milliardaire
aient, les silences pesaient, et les heures s'étiraient, interminables. Ce soir-là, Clara avait senti une étrange agitation monter en elle, comme un pressentiment. Ce n'é
de rire. Dans le silence du manoir, ces sons, bien que faibles, résonnaient comme des échos insistants. Sans vraiment réfléchir, elle suivit ces indic
n couloir. Elle s'arrêta, son souffle suspendu, ses doigts hésitant à pousser la
ion intense et impénétrable sur le visage, se tenait face à une femme. La robe d'uniforme de celle-ci glissait négligemment de ses
que palpable, et chaque mouvement semblait soigneusement chorégraphié. La main d'Hugo, ferme mais étonnamment douce, effleurait le visage de la fe
tant qu'il la dégoûtait. Elle avait toujours perçu Hugo comme un homme distant, presque inatteignable, et voilà qu'il se révélait sous un jour totalement différent. C
n souffle, espérant que l'ombre du battant la cacherait suffisamment. Après un moment qui lui sembla une éternité, il détourna les yeux, repren
t à un rythme effréné. Une fois hors de vue, elle se mit à courir, ses jambes la portant plus vite qu'elle ne l'a
Chaque détail était gravé dans sa mémoire : la posture de Hugo, la courbe de son sourire énigmatique, l'attitude presque docile de la femme face à
elle pourrait faire semblant d'ignorer ce qu'elle avait vu. Elle savait que sa perception de Hugo avait
s se mêlant au cliquetis des couverts. Hugo était à table, comme si rien ne s'était passé. Son visage était impassible,
da-t-il, en relevant l
lère monter en elle, mais elle
vrai
a table. Chaque mouvement semblait pesé, chaque mot
de son journal. Tout chez lui semblait si parfaitement orchestré, si calculé. Pourtan
xplications. Elle suivait presque inconsciemment Hugo du regard, attentive à ses moindres mouvements. Chaque sourire qu
ue la veille. Celle-ci baissa immédiatement les yeux, comme si elle savait. Une vague de malaise traversa Cl
elle ouvrit son journal et écrivit
me soit seulement ce qu'il prétend être. Mais pourquoi est-ce que cela me trouble autant ? Pourquo
éalisant qu'elle avait ouvert une porte