L'âme Sœur Prédestinée de l'Alpha
sard sur une carte, choisi pour être loin. Loin de tout. Mais maintenant qu'elle y était, assise sur le bord d'un lit à la literie douteuse dans une petite pension, elle se demandait si c'é
t. Elle avait cru que l'éloignement suffirait. Que partir était la solution. Pourtant, alors qu'elle passait une main dans ses cheveux pour en déloger la poussière
ous ses pas, comme si elle marchait sur un tambour creux. Les fenêtres étaient ouvertes, mais personne ne semblait regarder. Pourtant, elle sentait.
mmes. Lyra évita de croiser son regard et se contenta de déambuler entre les étagères. Elle n'avait pas besoin de gr
t avec elle une odeur. Pas humaine. Son souffle se bloqua, ses doigts se crispant sur le sac. Elle tourna la tête instinctivement, cherchan
nt appuyés contre un mur, leurs corps détendus mais leurs regards fixés sur elle. Lyra continua de marcher, essayant de ne pas leur p
leur hauteur, l
nouve
arrêta malgré elle, leurs regards br
lle sèchement, regretta
urire passa furtivement sur les
que tu fais là. Pas beauc
essayant de se dégager
e passage.
r une cicatrice, s'avança légèrement. Il avait ce regard que Lyra connais
pour les gens de pas
e et s'éloigna, sentant leurs regards la suivre lo
rité relative de sa petite chambre. Chaque grincement, chaque souffle de vent semblait c
ans l'obscurité. Une silhouette imposante, une présence qui remplissait l'espace comme une tempête silencieuse. Elle ne voy
murmur
ange l'envahir, une sensation qui n'était pas tout à fait désagréable mais profon
Vi
aurait juré qu'elle n'était pas seule. Elle tendit l'oreille, mais il n'y avait que le silence.
jusqu'à la fenêtre, où elle observa la rue en contrebas. Vide. Mais
uit, elle revit ces yeux, cette voix. Elle ne savait pas qui il é