La vengeance de la Femme du Milliardaire
pit
basse dans l'obscurité de leur chambre. Elle se souvenait de leurs débuts, de la passion intense qui les avait consumés, de la tendresse infinie qu'elle ressentait chaque fois qu'il la regardait.
d'intimité. Les gestes tendres s'étaient espacés, les regards s'étaient faits plus lointains. Mélissa avait senti ce vide grandir entre eux, sans jamais en comprendre l'origine. El
tion ou une inquiétude sourde qui ne la quittait plus. Quoi qu'il en soit, elle avait senti le besoin irrésistible
e de lui faire une surprise. Elle l'imaginait à son bureau, peut-être plongé dans un dossier compliqué. Elle aura
s pas feutrés sur le sol. Là, dans la pénombre du salon, elle le vit, penché vers une silhouette familière.
nirs d'enfance, tant de confidences. Mais ce soir-là, la scène qu'elle voyait ne ressemblait en rien à un simple échange familial. Il y avait qu
espérément une explication rationnelle. Peut-être qu'elle interprétait mal la situation, qu'il n'y
un ton qu'elle n'avait plus entendu depuis des mois. La scène se dérobait sous elle, comme un sol qui s'effondre. Elle voulait d
a brusquement, un éclair de panique traversant son visage. Anna se redressa égaleme
s pas entendue rentrer, »
age de cet échange entre eux, ce geste tendre, ce regard complice... tout était gravé en elle, brûlant,
rcha à croiser le regard de sa sœur, mais celle-ci fixait obstinément
encieuses coulant sur ses joues. « Mélissa, ce
mari, espérant trouver dans ses yeux une explication, une preuve qu'il s'agissait d'un malentendu. Mais son silence en disait l
es bruits derrière elle, mais elle refusa de se retourner. Ses pensées étaient en désordre, son cœur éclaté en mil
ment avait-il pu lui faire ça ? Comment avait-elle pu être si aveugle, si confiante ? Elle repensa à to
as remarqués. Puis, à l'aube, une décision émergea de son chagrin. Elle ne pouvait plus rester ici. Pas après ça. Elle avait besoin de se recons
es vêtements, des objets personnels, sans un regard pour les souvenirs qui l'entouraient. Tout cela ne lui ap
ce lieu empli de souvenirs. Elle ressentit un pincement au cœur, mais un souffle de d
n mari. Il se tenait là, l'air fatigué, ses traits marqués par une nuit sans somm
encore me mentir ? » répondit-elle, la voix tremblante. « J'ai vu
que tu crois... An
ir les larmes. « Ne me dis pas que tu n'as pas détruit tout ce que nous avions. Si tu
enir, mais il n'en trouva aucun. Mélissa ressentit une vague de pitié mêlée
on qui avait abrité leurs souvenirs. Ses pas étaient lourds, mais un sentiment de libération commençait à naître en elle. Elle savait que la route