CŒUR BRISÉ LES CICATRICES DE L'ESPOIR
: Le Poids
et Léa, qui jouaient dans le couloir. Un sourire fragile se forma sur ses lèvres alors qu'elle écoutait leurs voix innocentes, un léger répit dans l'agitation constante de sa vie. M
it une autre marque sombre. Ce n'était pas la première fois, et elle doutait que ce soit la dernière. Son corps était devenu un champ de bataille sile
était trompeur, un calme précaire avant la tempête qui finirait par se lever dès qu'il ouvrirait les yeux. Chaque jour, ell
tirant la couverture vers elle pour se protéger du froid de la pièce. Elle ne pouvait pas laisser la douleur la paralyser.
était assis à la table, une feuille de papier devant lui, concentré sur un dessin. **Léa**,
! » s'exclama Mathis avec enthousiasme
sprit. Trois silhouettes souriantes, elle, Vincent et lui, se tenant par la main, avec Léa courant joyeusement devant eux. Le tout était encadré par un g
ement, en caressant tendrement la tête de son fils.
e lui. « Est-ce qu'on pourra aller au pa
sans cris ni disputes. Depuis que Vincent avait perdu son emploi, ses colères étaient devenues plus fréquentes,
t-elle doucement. « Peut-être qu
a joie dans ces moments, seulement l'ennui, la fatigue, et la frustration de ne plus être le pilier de la maison. Emma l'avait vu chang
ue geste, elle sentait la douleur irradier de ses côtes, mais elle s'efforçait de ne rien laisser paraître. Les enfants ne de
figea, la main tremblante, son cœur s'accélérant dans sa poitrine. Vincent se réveillait. S
Ses traits étaient tirés, ses yeux encore voilés de sommeil, mais son expression était déjà ce
-t-il sèchement, sa voix coupant l
èrement sous la pression. Elle savait qu'il ne tolérait pas l'erreur, pas le moindr
Le silence était devenu encore plus oppressant, comme une menace latente qui planait dans l'a
ait jamais a
ainement, sa voix emplie de mépris. « Elles s'empi
ment un emploi, mais chaque jour semblait être une nouvelle impasse. Elle savait que sa situation ne faisait qu'aggrav
er... » murmura-t-elle,
able. « Chercher, c'est pas suffisant. Il faut agir. Je peux
colère. Elle connaissait ce jeu, ce cycle infernal où toute tentative de dialogue n
ruit résonna dans la pièce, faisant sursauter Emma. Sans un mot de plus, il quit
t. Ce n'était qu'une question de temps avant que la tempête n'éclate à nouveau. Mais
s'étendait au-dessus du quartier. Une journée de plus à sur