Un Compagnon Offert a la Luna
rtait une robe noire qui, bien que sobre, laissait ses épaules nues et retombait élégamment le long de son corps. Son parfum, subtil mais envoûtant, flottait autour d'elle, et ses
rmura-t-elle en l
ne jusqu'à une salle qu'il n'avait encore jamais vue. La pièce était éclairée par de petites bougies, créant une ambiance intime et tamisée. Une table, préparée avec soin, les attendait au
n présence d'une femme, mais Lyra semblait avoir un étrange pouvoir sur lui. Ce soir, cependant, elle n'avait rien de la geô
nt à dissimuler son malaise derrière un sourire
n son cristallin qui
er une soirée avec toi, sans conflits ni défiances
un sourcil
ci contre ma volonté ? Que tu m'as e
ire, mais il crut voir une
qu'on oublie ce qui nous oppose et qu'on se découvre au
s doutes et cette curiosité troublante qui le poussait à vouloir en savoir plus sur el
s après la perte de sa mère, de ses responsabilités précoces en tant que chef de meute. Il l'écoutait, fasciné malgré lui par les épreuves qui avaient façonné cette femm
t cela ? finit-il par demande
ressa un so
je ne suis pas qu'un monstre, Alex. Que j'a
u'il ressentait, mais l'idée de la haïr soudain lui semblait plus difficile qu'avant. Une part de lui était encore furieuse, révo
bu aidait à détendre l'atmosphère. Lyra se leva
le. Juste un moment,
s, et ils commencèrent à danser au rythme de la musique douce. Leurs corps, d'abord séparés par une distance prudente, se rappr
sur ses lèvres. C'était comme si toutes les barrières, toutes les résistances qu'il avait dressées en lui, s'étaient érodé
submergeaient. Il sentit ses lèvres chaudes, sa douceur surprenante, et cela éveilla en lui un désir qu'il n'avait pas antic
se regardant, l'air incertain, tro
-tu tout cela ? murmura-t-i
on visage, caressant sa
i, Alex. Peut-être plus que j
la repousser, de se rappeler de sa situation, de la haine qu'il avait nourrie depuis son enlèvement. Mais de l'autre...
t, essayant de retr
Je... je ne peux pas simplement
un sourire tri
tu comprennes que ce lien, ce que je ressens pour toi, est réel. Et que,
du, incapable de faire taire les questions qui tourbillonnaient dans son esprit. Il voulait la haïr, il voulait retrouver cett
'air, comme une promesse inachevée, une tentation
sée avec Lyra, une guerre sourde s'était installée en lui. Il ne savait plus vraiment où se situait la frontière entre sa haine initiale et cette attraction troublante qui avait
chante. Ce que tu fais là, cette obstination à te rebeller, ne te mènera qu'à de
a à maintenir son regard, essayant de ne pas m
mme on punirait un enfant turbulent ? répliqu
ne s'arrêta que lorsqu'elle fut assez proche pour qu'il puisse sentir la chaleur
que je fais, c'est te protéger, bien plus que tu ne l'imagines. Mais si tu persistes à me défier,
t, chaque syllabe portait une promesse d'une froideur implacable. Quelque chose dans son regard lui disait
clat amer. Tu m'as kidnappé, Lyra. Je n'ai rien demandé, e
sse, mais son expression ne
tu finiras par comprendre que ma présence est aus
ré de créatures surnaturelles. Tout cela lui semblait encore irréel, comme un mauvais rêve dont il s'éveillerait bientôt. Mais la dure réali