Un Compagnon Offert a la Luna
'il tâchait de rassembler ses pensées. Il se souvenait des rires de ses amis, des lumières de la fête au bord du lac, des verres échangés... puis, plus rien. Le noir complet.
ssif s'ouvrit lentement devant lui, laissant entrer une silhouette féminine qui se découpait dans la lumière tamisée du couloir. Elle avançait avec une assurance calme, presque féline, un sourire intriguan
lle d'une voix douce mais fer
le son nom ? Et pourquoi diable se trouvait-il ici, ligoté comme un animal captif ? Son r
sa voix tremblante de colère et
erait un animal farouche. Elle approcha, et malgré lui, il sentit sa g
ans mon domaine, parce que je t'ai choisi. Et je sais que
urcils. Je ne comprends pas. Et de quel droit
e chaise et s'assit en face de lui, ses yeux sombres ancrés dans les siens. Alex sentit un frisson le parcourir,
si tu es ici. Je sais que ça te semble fou, mais il existe des forces, des lie
mystérieux, ces allusions au destin... cela ressemblait davantage à u
connais même pas. Comment pouvez-vous parler de d
a une main, et avant qu'il n'ait le temps de protester, posa ses doigts glacés
n pressentiment, une image fugace dans mon esprit. Je ne pouvais ignorer cet appel, Al
arcourir son échine. Quelque chose, dans son regard, lui disait qu'elle croyait réell
vous vous permettez de ruiner ma vie ? demanda-t-i
iendra. Et j'ai tout le temps pour cela. Tu es ici, Alex, parce que je
déjà décidé, comme si sa vie ne lui appartenait plus, comme s'il
lante. Si vous pensez que je vais accepter une
n de douceur presque troublante. Elle se leva, s'approchant de lui enco
ra difficile pour toi. Mais sache que je ne te veux aucun mal.
our cette manière qu'elle avait de parler de lui comme s'il était déjà à elle. Mais au fo
-il, défiant, même si une par
Alex. Une année, c'est tout ce que je te demande. Une année pour tomber amoureux de moi. Si, au terme de cette a
e d'une déesse antique. Elle était à la fois terrifiante et fascinante, un paradoxe vivant. Il la haïssait pour ce qu'elle lui faisait
t de reprendre contenance. Vous pensez que je vais me laisser
n souffle caressant sa joue tan
Parce que tu es à moi, q
sa, comme si elle lui avait accordé tout le temps nécessaire pour assimiler ses paroles.
rs la porte. Demain, tu commenceras à apprendre
es en proie à la confusion. L'idée de cette « année » qu'elle lui imposait sembla
nte de bois poli, mélangée à celle des draps en soie, le replongea immédiatement dans la réalité brutale de son emprisonnement. Il n'était pas chez lui. Pas libre. Toujours c
ennoiseries, du café fumant... La scène aurait pu être apaisante, presque tendre, si elle n'était pas teintée de cette aura oppressante qu'elle avait i