Le secret de la luna
pit
le, et la réalité de sa situation devenait de plus en plus difficile à ignorer. L'idée de devenir mère, alors qu'elle était perdue dans une mer de
reflet marqué par les larmes et l'angoisse. Elle devait agir. La meute était devenue une cage, et elle avait besoin de liberté, de distance pour guérir. Mais
nue pour ses connaissances des herbes et des secrets ancestraux. En entrant, Diane fut accueillie par l'odeur réconfortante de plantes sé
use en levant les yeux de son trava
ourage. « Je dois partir, et je ne peux pas être retro
sant plus sérieux. « Cacher ton odeur ? C'est une dem
as rester ici. Je porte un enfant, et cela me fait peur. Je ne peu
t son jugement perçant. « Fuir ne résoudra pas tes prob
Je ne peux pas voir le héros, ni sa luna. Chaque jour est un rappel de ce que je n'ai pa
s ses yeux. « Très bien, je peux t'aider. Mais tu dois être prudente
ête, déterminée.
e commença à mélanger des ingrédients, ses gestes précis et sûrs. Diane observa, son cœu
iquide épais et sombre. « Voici un mélange qui t'aidera à cacher ton odeur. Mais n'oublie
ant contre son cœur. « Merci, » murmura-t-e
ntinua la guérisseuse. « Élever un enfant est une responsabilité énorme.
te, mais la douleur de la séparation la rongeait. Elle devait se convaincre qu'il était te
in à travers les arbres. Chaque pas la rapprochait de sa décision, mais aussi de l'incertitude. Elle s'arrêta un instant, se retournant pour regard
elle tout ce qu'elle avait appris et aimé. Elle devait penser à l'avenir, à son enfant qui g
chant des oiseaux et le bruissement des feuilles. Elle se laissa porter par la nature, cherchant ref
la douleur du passé. Mais elle savait que cela nécessiterait des sacrifices, des choix difficiles. Et alors que la réalité de sa grossesse
ut ce qui pourrait l'aider dans sa nouvelle vie. Elle passa ses soirées à réfléchir à son avenir, à imaginer le visage de son enfant. Serait-ce un garçon
sant aux bons moments qu'elle avait partagés avec la meute. Leurs rituels, leurs rires, leur amour, tout cela
récier la beauté du paysage, le chant des oiseaux, l'odeur de la terre humide. Tout cel
appliqua le mélange sur sa peau, sentant la fraîcheur du liquide l'envahir. Elle ferma les yeux, se concent
onctionnerait, qu'elle pourrait échapper à la meute et à tout ce qui lui rappelait sa douleur. El
En marchant, elle se remémora tous les moments passés, se promettant de les chérir, mais sans ja
hoix était le bon. Peut-être qu'élever son enfant dans un nouvel environnement serait exactement ce
paysage lui coupa le souffle. Elle décida que c'était ici qu'elle s'établirait, loin de la meute,
s voulu être. Loin des larmes et des regrets, elle avait maintenant un but : offrir à son enfant un foyer