Moïraï
n. Elle s'imprègne de la détresse de
la voix étouffée par l'émotion. Il savait où j'habitais, apparemment
as pas
Il effaçait tous les messages ! Et il menaçait de ruiner ma scolarité, de prévenir mes parents
sanglote. Lou ne sait pas quoi dire. Elle se
re jours que j'ai
le
s un truc en
insiste Lou
fait tabasser... après je sais pas si c'est vrai, ce sont que des rumeurs qu
corps, Lou sent gronder la tempête. Impulsive, fatiguée, mais silencieuse. Ses mois de bonheur suspendus, lointains, dans un autre pays, se heurtent à la réalité, brutale et glauque. Aux mois de terreur de son amie. Elle tente de relativiser pour détendre progressivement la conversation. Elles
ub. Elle se pose à une table, dos au mur, pr
de dormir chez elle. Elle avale la dernière gorgée de sa bière et a
eveux sont très courts, elle paraît presque chauve mais le détail le plus marquant reste ses yeux : bleu clair, entourés de noir. Ce n'est pas un noir de cernes ou du maquillage, mais un noir p
rs qu'elles sont à court de
ourit tristem
a porte, elles passent devant la table de l'étrange personnage. Lo
rs, je dois faire
pourquoi elle tient à lui parler, elle laisse un silence
t déjà cr
tourne vers elle. Ses yeux la glacent. Elle ne sait pas si
. Nous avions cours de cristallographi
ui c'e
t troublée, Lou c
lus à s'inquié
choquée. Elle sent de nouveau
rivé à Marina ? lui dit
ête en signe
tre sûr qu'il ne lu
Ce court laps de temps, ils se fixent, regard inquisite
ns bruyantes, le personnel fait vrombir les machines du bar e
ce a ét
sensationnelle que rationnelle. Et cette personne qui se tient face à elle ne connaît même pas Marina, elle a sûrement entendu vagu
les ? demande Lou, n
egard sur so
lot
uleversée, Lou sort rejoindre son amie. Marina l'attend, se protégean
a v
sans poser de questions. Les deux amies s'étreignent de longues minutes. Un profond et incom
g manteau noir. Elle commence à pleurer aussi. Toute l'angoisse accumulée ces de