Matières grises
el est là, devant la porte, en
limat d'urgence. Mais... que ferait Danny ? Il irait parler au colonel. Je vais faire en sorte de pouvoir lui racont
sur son fauteuil, il a froid lui aussi, son teint est hâve et sa petite bro
ager ? Elle va bi
uel chez lui. Et de qui a-t-il parlé ? De la p
ous, monsieur Lefortin ? vous
e n'est pas ça qui va m'abattre. S'ils me laissai
'est-ce qui
ger, et de l
va venir s'occuper d'elle, elle va bien, je vous assure... Je vais vous
andé à rester là, devant cet
e toute éternité à faire la guerre et à élever des barricades
pompiers du re
, madame, ne reste
oigne les deux barres du fauteuil. À ce moment retentit la sonnerie de mon portable, celle de Danny avec la chanson de Norah Jones sur laquelle on a
oi là, c'es
ouquet en ligne... vous vous souvenez, il était
lle sur la façon dont il faut s'y prendre avec lui. Je sacrifie mon appel, et je lui passe tout
*
juste une couverture bleue dessus. Pas de linceul, donc madame Charden
monsieur Rivière pour une réunion préparatoire. Il y a la presse, dehors
t supprimé, et dans la même arme que le colonel, il lui donne toujours du « mon colonel ». Lefortin adore ça. Mais comme il est
'est dangereux, ils n'ont pas tout sécurisé. Qu
rêtées pour lui au talkie-walkie de campagne militaire. Il n'a pas voulu de ligne téléphonique dans sa chambre. Q
le en état de sidération devant la porte de la chambre de madame Chardenal. Il est en trauma, c'est sûr. Ils vont vraiment
la paix, laissez
e monde, en oubliant que le colonel n'est pas tout le monde. Là, ce n'est pas un ambulancier, mais deux qui vont devoir s'y mettre, avec l'aide d'un
ieur. Enfin, la porte s'ouvre et un cortège d'hommes en bleu marine et en blanc sort, sans précipitation, de la chambre de Vi
ous soyez encore là, monsi
-moi tranquille, je suis chez moi ici ! » Ou
s n
uste la voir. E
auvée, et mainten
moi par là », en direction du hall. Il remet même docilement sa couverture sur ses genoux et ressemble maintenant au parfait pensionnaire invalide, bardé de
rs la droite, côté pommiers, et nous, nous déval
*
tu me manques ! c
trop grave. Il y a quand même un mort ou deux ? Surtout des
autres, et mettre en valeur ce qui lui arrive à lui. Un ego d
asse. Il vient de rester en embuscade autant qu'il a pu devant la porte d'un
est celui qu
ari d'un des deux coup
anz ? Dar
a envoyé chez madame Chardenal pour lui tenir compagnie, l'assister et lui parler le temps que les secours arrivent. J
rvir d'un portable, et de toute façon, il ne faut pas que j
ffort magnifique et bienfaisant pour attraper la poussière d'étoiles que laisse derrière elle la comète du plaisir. Mais, une fois que la comète est passée, Danny passe à autre chose. Moi, je viens de passer l'heure au chevet de Violette Chardenal av
ion préparatoire dans le hall avec Ri
, je fini
y a dit à sa femm
a un pr
le pédiatre, pour le petit.
as non plus : c'est sa vie avec l'autre, celle qu'il dit vouloir quitter
decin qui distribue ses ordres, les infirmières pénétrées de leur importance, Rivière qui ne sait pas où donner de la tête
ante dans mon cœur
*
eau piquetée d'acné ? – me prend l'avant-bras et le presse doucement. Puis Catherine l'infirmière en chef m'entoure l'épaule. Le colonel n'est plus là. Que
t fini, c'est
filent des sentiments d'humanité et de compassion ? Pourquoi seulement dans les grandes occasions, et jamais au quotidien ? Et pourquoi les hommes restent-ils à la traîne ? Même nanti de son thermos de café, Rivière est embarrassé. Danny aurait-il su tr
Pinsons : ils y sont tous, avec les caméras. Ceux qui ont garé leur voiture sur le parking du jardin public, vous prenez un maximum de pers
rt, qui est mort
ment. De toute façon, lui, c'était une question de semaines, alors... Le prob
sans doute... sugg
de sa chambre, et au courant de celle où se trouve Suzanne Dardillier ? N
c sa fille qui est
les a
sonnes qu'on éva
à Bas Château ?
illeur endroit, lâche Rivière, et la psy
en la plupart de nos résidents... objecte-t-ell
as s'ils ont de la place, coupe Rivière que l'évocati
e Francheschi, et madame Gr
s une heure ou deux, et mainte
and même postés des journali
il blessé ? Le sinistre est-il dû à des malfaçons ? Quelle est l'entrep
es témoignages, pour avoir l'air sensible et redonner aux chiffres une dimension humaine
t pour que tous nos résidents soient en sécurité. Alors, laissez-nous travailler. Nous partons nous occuper de
ture. Une belle BMW de série Cinq, dans laqu
us pourrez garer votre voiture à l'arrière, comme ça, les jou
c et embraye derrière la petite Polo de Sylviane, avec toute