Un amour perdu
per, de demander de l'aide. Je n'avais pas su lui répondre. Peut-être parce que, au fond, j'avais peur. Peur de ce
ident mystérieux. Cette femme, avec ses cheveux gris et ses manières excentriques, m'avait tendu une main lorsque je ne savais plus à quoi me r
tre mes mains, réfléchissant à ce qu'elle venait de me demander. « Que penses-tu de ta décision aujourd'hui, Olivi
llées. "Je ne sais pas," finis-je par avo
rmal d'être incertaine," dit-elle en notant quelque chose dans son carnet jaune. "Mais
patient et compréhensif. Mais maintenant, avec cette décision qui pesait sur moi, je ne pouvais m'empêcher de ressentir un
elle, son regard perçant mais bienveillant. "Peut-être que
soit-elle, savait qu'elle avait raison. Revoir Antoine, même pour un bref instan
mander... et si, au fond de moi, je ne
devenue froide. Le silence de l'appartement n'était perturbé que par le doux murmure de l'horloge. C'était l'un de c
cravate, déposant soigneusement ses clés dans le petit bo
n face. « Je pense aller à l'hôpital », dis-je, la voix légèrement tremblante. Le simple fait de prononcer ces mots m'oppressait,
claquement sec de la porte fut sa réponse. Je savais qu'il était en colère, mais je ne pouv
laisserait pas cette discussion s'échapper. Curtis n'était pas du genre à fuir les confrontations, surtout quand il s'agissait de moi. Peu importe combien de
de douleur et de frustration. « Après tout ce qu'on
que ce n'était pas contre lui. « J'ai be
tait. J'étais un monstre, c'était sûr. Le genre de personne capable de faire
la page. Que j'ai survécu, malgré tout ce qu'il m'a fait. Je
avant de lancer d'une voix tran
e, les larmes aux yeux. « Mais moi, je le
lui, cherchant son réconfort, même si au fond de moi, je savais que cela ne changerait rien à ma dé
me laisser poss
ent mais sûrement, vers une liberté que je ne pensais jamais connaître. Dr. Brithney l'avait appelé « guériso
; passer de la compote de pommes fade aux flocons d'avoine me semblait une petite victoire. Étrange, non ? De se réjouir pour quelqu
t mes affaires personnelles, espérant qu'un détail me ramènerait à ma véritable identité. Parmi les vêtements bien pliés, une petite pierre verte tomba de la poche d'une ves
uit où j'ai atterri dans cet hôpital ? J'avais beau chercher, rien ne me revenait.
chue boîte, alors je l'ai repoussée sur la table de chevet. Fermant les yeux, j'ai tenté de calmer le flot incessant de pensées, mais
ait
a fille d
sieurs jours sans nouvelles, j'avais fini par penser que c'était une tentativ
longs, avaient été coupés plus courts, mais ils gardaient toujours cette teinte flamboyante qui m'avait marqué sur la photo. Ses traits av
sachant pas quoi dire d'autre. Je
voix plate, presque mécaniq
comment engager cette conversation que je
t réussir à te contacter après avoir tro
us que ça. Le silence pesait lourd dans la pièce, et je sentais son regard scruter mon corps affaibli,
as ?" tentai-je, espérant dissip