La Fille de L'Alpha
as rester ici pour toujours, cachée dans cette cabane abandonnée. Elle devait trouver un moyen de continuer, de se relever. La venge
le devait être forte, pour elle-même, pour ceux qu'elle avait perdus.** Sa mission n'était pas terminée, et tant qu'elle avait la force de s
urrait lui être utile. Ses yeux tombèrent sur un vieux couteau rouillé, abandonné dans un coin. Elle s'en saisit, sentant le poids familier de
allait suivre. Jennifer savait que ce répit ne durerait pas longtemps. Ses ennemis la traquai
e tourner vers la forêt, prête à affronter ce qui
permettre de faiblir. Chaque pas qu'elle faisait la rapprochait un
main, Jennifer ne pouvait s'empêcher de penser à ce loup qui l'avait observée, à la force tranqui
e le plus de distance possible entre elle et ses poursuivants. Le terrain sous ses pieds devenait de plus en plus accidenté, les arbres clairsemés laissant place à des collines rocheuses. Elle savait qu'ell
s autour de son visage, et ses yeux, autrefois si brillants, étaient maintenant ternes, marqués par des cernes profondes. Jennifer ressemblait à une ombre
aient se resserrer autour d'elle, et une tension palpable remplissait l'air.** Elle n'était plus seule. Jennifer savait que son arrivée sur un territoire inconnu attirerait des regards, m
e paysage comme des prédateurs rôdant autour de leur proie. Ils la cernèrent rapidement, formant un cercle autour d'elle. Jennifer sentit la panique monter en elle, son cœur battant
une prestance qui trahissait son rang élevé dans la meute. Ses yeux étaient d'un bleu perçant, presque inhumain, et son sourire,
nce de fuir. Ces hommes et ces femmes qui l'entouraient étaient des loups, des prédateurs aguerris, et elle n'était qu'une proie épuis
inalement, sa voix rauque après des jou
lacé du matin. « Passer ? » répéta-t-il en secouant la tête. « Tu crois vraime
le n'avait pas d'autre choix que d'essayer. « Je vous e
s lourds écrasant les pierres sous ses bottes. « Personne ne traverse Dark River sans l'autorisation d
usser leurs assauts, mais elle n'avait plus la force de se battre. Ils la maîtrisèrent facilement, la plaquant au sol avec une brutalité qui lui c
tait, sa voix brisée par le
efoula avec rage. Elle ne leur donnerait pas la satisfaction de la voir pleurer. Elle refusait de se montrer faible, même si tout en e
rmura-t-il, son sourire cruel s'élargissant. « Ici, tu n'es r