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Un Cœur Brisé

Chapitre 2 La rencontre avec Clarisse

Nombre de mots : 3470    |    Mis à jour : 07/10/2024

à peu à s'habituer au rythme imposé par la maison. Pourtant, malgré ses efforts pour s'intégrer et accomplir toutes ses tâches à la perfection,

on et d'appréhension. Clarisse, avec ses cheveux longs et soyeux, ses vêtements toujours à la pointe de la mode, et son allure assurée, était l'incarnation même du luxe et du privilège. Son

celui de Clarisse. Cette dernière la regarda de haut en bas, ses yeux bleus perçants ne montrant ni curiosité ni animosité, juste une indifférence totale. Clarisse, comme

e et continua son travail. Il était évident pour elle que Clarisse la considérait comme une simple partie du décor, une ombre dans sa vie l

s. Et si, par hasard, elle lui adressait la parole, c'était toujours d'un ton sec, presque irrité. Un jour, alors qu'Elina portait un plateau de fruits dans la salle à manger, Clari

e lui jeter un coup d'œil. "Si tu salis ma ro

ua son chemin vers la cuisine. Cette scène était typique de la relat

es sorties, des événements mondains, des rendez-vous avec des amis influents, et des activités extra-scolaires hors de prix. À chaque retour du lycée, Clarisse semblait briller d'une aura encore plus inatteignable. Ses amis la rejoignaient souvent à la maison pour des ap

nscrite dans une école publique de la ville. L'école était modeste, sans aucun des privilèges ou des ressources que Clarisse et ses amis prenaient pour acquis. Les bâtiments étaient vieux, les salle

les derniers gadgets à la mode, Elina se rendait à l'école à pied, portant un simple sac à dos usé et des vêtements qu'elle avait recousus elle-même pour économiser de l'argent. Mais là où Clarisse semblait déconne

iture familiale pour être conduite à son prestigieux lycée. Leurs regards se croisèrent brièvement. Clarisse, comme à son habitude, détourna rapidement les

ment Clarisse, brisant le silence qui régnait entre elles. "

classes étaient bondées, et les professeurs, bien qu'investis, semblaient souvent épuisés par le manque de ressources et le nombre d'élèves. Mais cela n'effrayait pas Elina. Elle se battait pour chaque cours, chaque mot appris. Elle savait que son éducation était son unique échappatoire à la vie de domestique qu'elle menait chez les Dubreuil

chappé aux yeux de certains de ses professeurs. L'un d'eux, M. Laurent, un enseignant de littérature passionné, av

l demandé d'un ton encourageant alors

n bureau, un peu inquiète, mais surtout

"Et je dois te dire, c'est remarquable. Ta façon d'analyser le personnage de Jean Valjean,

pliments, rougit légèrement. "M

énorme. Si tu continues à travailler ainsi, je ne vois aucune raison pour qu

tendre de la bouche de son professeur rendait cette possibilité bien plus réelle. Cela signifiait que tout le travail qu'elle a

ette fois avec un sourire sincère.

as besoin d'aide pour quoi que ce soit, n'hésite

le ou rangé les chambres des Dubreuil, elle se plongeait dans ses manuels scolaires, déterminée à réussir ses examens. Les nuits étaient souvent courtes,

que lorsqu'il s'agissait de la critiquer ou de lui faire des remarques désobligeantes. Un soir, alors qu'Elina s'affairait à ne

risse, Léa, en désignant Elina du menton. "Elle e

va à peine les yeux. "Jolie ? Peut-être. Mais elle rest

curiosité. "Quand même, c'est fou. Elle pourrait presque passer po

"Ça ne changera rien. Peu importe ce qu'elle porte, ell

le, de ce qu'elle était capable d'accomplir. Mais elle savait que cela ne servirait à rien. Pour Clarisse et ses amies, elle ne ser

. Elle savait qu'elle avait plus en commun avec les personnages des livres qu'elle lisait qu'avec les jeunes femmes qui l'e

eurs la trouvaient distante et peu investie, ne s'intéressant qu'à ce qui touchait à la mode ou aux garçons. Son cercle d'amis était constitué de jeunes issus des familles les plus riches de la ville,

ns la cour de son école publique, une de ses camara

ire. "Tu travailles encore ? On a tou

vraiment le choix, Sofia. Si je veu

iment inspirante, tu sais ? J'a

oucement. "Mais ce n'est

érente, Elina. Toi, tu sais ce que c'est de se battre pour ce que tu veux. La plupa

ée à cause de sa double vie de domestique et d'étudiante, elle réalisait qu'il y avait des ge

larisse ou qui que ce soit d'autre l'empêcher d'atteindre ses objectifs. Si Clarisse l'ignorait, la méprisait, c'était parce qu'elle ne comprenait pas ce que signifiait de

rire après ses journées d'école, la manière dont elle revenait, épuisée mais déterminée, et cela l'intriguait, bien qu'ell

arisse s'approcha d'elle, ce qui était inhabituel. Elle s'ap

t ?" demanda-t-elle, mais d'un ton qui t

te question, hésita un

demment. "Les choses ne sont pas f

se forma sur son visage. "Je suppose que c'est i

poings mais garda son calme.

quelque chose qu'elle n'arrivait pas à saisir. Puis, sans ajouter un mot, ell

e perturbée pa

sation entre Elina et Clarisse furent marqués par une tension sourde. Clarisse continuait d'ignorer Elina la plupart du temps, mais quelque chose avait changé dans leur dynamique. Le mépris habituel de Clarisse s'accompagnait désormais d'une curiosité non dissimulée. C'étai

it Clarisse parler à ses parents à propos de l'école. Appuyée contre le plan de t

des œuvres caritatives," déclara Clarisse nonchalamment à ses parents. "C

t une excellente idée, ma chérie. Cela te donnera éga

de défi. Elina, bien que concentrée sur son travail, avait l'intuition que ce soudain intérêt de Clarisse pour les œuvres de charité n'était pas

s sujets qu'elle n'avait jamais abordés auparavant : la pauvreté, l'éducation pour tous, des causes sociales qui, jusque-là, semblaient bien éloignées de ses préoccupations. Ce chan

s filles les plus influentes de l'école. Elina, qui était en train de ranger la terrasse, fit de son mieux pour ne pas prêter attention à leurs conversa

," déclara Clarisse, un sou

enthousiasme. "C'est certain ! Il ne manqu

t de rester concentrée sur son travail, mais elle se

ant un ton délibérément détaché. "Il m'a dit qu'il trouvait intér

a nomme pas directement. Elina se raidit, continuant à travailler sans rel

rire léger, provoquant des éclats de rire chez ses amies. "Mais

e satisfaction. Pourtant, au fond d'elle, les mots de Clarisse l'avaient touchée. Elle ne connaissait pas personnellement J

ue. Le directeur la convoqua dans son bureau pour lui annoncer une nouvelle qui changerait sa vie : elle avait décroché une bou

rmination... Tout cela a porté ses fruits. Cette bourse est une opportunité en or. Tu seras entouré

uoi elle aspirait : une meilleure éducation, plus de ressources, et surtout, la possibilité de gravir encore plus haut les échelons de la réuss

des professeurs ou des amis communs. Lorsque leurs regards se croisèrent, Elina ressentit immédiatement la tension. Clarisse ne dit rien, mais son visage était figé d

it pour son premier jour dans la nouvelle éco

on espace maintenant ?" di

lle ne voulait pas entrer dans un conflit avec C

it-elle calmement. "J'ai ga

ridicule. Tu n'as aucune idée de ce que c'est de vivre dan

aisser intimider. "Peut-être. Mais je ne l

ina, plus confiante et déterminée. Puis, sans un mot, elle tourna le

et d'appréhension. Elle savait que rien ne serait facile, mais elle était prête à relever le déf

laient inévitablement s'entrelacer de manière encore plus complexe dans les jours à venir. Mais Elina n'avait pas peur. Elle s'était prom

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