Les milliards de Hens ne rendent pas Victoire heureuse
lossal, bien plus prospère que ce que son père, Anton Hens, avait jamais imaginé. La fortune des Hens était inestimable, éparpillée dans divers secteurs allant de l'immobilier à l
un esprit vif, une femme déterminée à proté
r laisser entrer la lumière naturelle, offraient une vue panoramique sur les rues en contrebas, où des milliers de personnes se pressaient chaque jour, la plupart inconscients de l'influence que la famille Hens exerçait sur leur
it toujours des tenues sobres mais élégantes, souvent des tailleurs noirs ou gris, sans ornements inutiles. Elle n'avait pas besoin de prouver sa richesse, car son autorité et son charisme parlaient d'eux-mêmes. Les rares personnes qui a
époque, l'entreprise n'était qu'un modeste atelier situé dans un entrepôt délabré à la périphérie de la ville. Pourtant, Viktor avait une vision. Il voyait l'industrialisation croissante du monde comme une opportunité
té familiale, l'ouvrant à des secteurs plus dynamiques comme l'immobilier et les technologies émergentes. C'est lui qui avait fait du nom Hens un synonyme de succès internatio
ours de V
aux de son père que sur les bancs d'école. À dix-huit ans, elle dirigeait déjà certaines filiales de l'entreprise. Elle avait étudié à Harvard, non pas pour le prestige, mais pour apprendre des
technologie, investissant massivement dans les startups et les entreprises innovantes. En quelques années, elle avait transformé l'empire Hens en une véritable force technologique mondiale. Ses investissements dans l'in
mplanté dans les secteurs de l'immobilier de luxe, des énergies renouvelables, de l'industrie pharmaceutique, et même de la finance. Elle avait également acquis plusieurs chaînes de médias influentes, consolidant ainsi son contrôle sur l'opinion p
pouvoir dans un
a valeur. Mais elle n'avait jamais laissé cela l'arrêter. Au contraire, elle avait utilisé cette dynamique à son avantage. Son habileté à négocier, combinée à une vision claire et à une intransigeance cal
se parfaite de son image. Elle parlait rarement de ses passions ou de ses émotions, préférant garder son attention sur ses entreprises. Cependant, lorsqu'elle se trouvait en réunion avec ses parte
: un symbol
les plus grandes capitales mondiales, de New York à Shanghai, en passant par Paris et Tokyo. Les entreprises cherchaient désespérément à obtenir des co
etrouvait face à une réalité qu'elle n'avait pas anticipée : l'insatisfaction. Derrière les bilans comptables triomphants et les acquisitions spectaculaires, un vide grandissait en elle. Elle av
que vs. la réal
ude. Chaque jour, elle traversait les couloirs de Hens Tower, saluait ses employés, passait en revue les contrats et assistait à des réunions, mais tout cela semblait soudainement sa
monotones, malgré les milliards générés par ses entreprises. Elle ne ressentait plus cette excitation qu'elle avait autrefois à l'idée de conquérir de nouveaux march
était plus qu'un symbole de son propre enfermement, une représentation matérielle de tout ce qu'elle avait sacrifié
pendant des années, commenç
lui échappait encore ? Victoire Hens, la reine du monde des affaires, allait bientôt entamer une quête bi
eurement, tout semblait aller pour le mieux, intérieurement, Victoire ressentait un malaise grandissant. Chaque matin, en pénétrant dans les étages supérieurs de la
détente, passés souvent à lire des rapports économiques ou à étudier les fluctuations du marché. Son esprit, constamment en éveil, cherchait toujours à anticiper la pro
idérant comme des distractions inutiles. Elle n'avait pas le temps de se perdre dans des réflexions existentielles. Elle avait un empire à diriger, et le monde des affaires ne pardonnait
ne plus écouter. Le directeur des finances exposait des chiffres, des projections, des scénarios optimistes, mais les mots glissaient sur elle comme des g
, les expansions mondiales... Qu'est-ce que tout cela signifiait vraiment pour elle ? Ce questionnement, d'abord sourd et confus, se fi
a voiture et se dirigea vers un endroit qu'elle n'avait pas visité depuis des années : l'ancien siège de l'entreprise Hens, un bâtiment modeste situé à la périphérie de la ville, où tout avait commencé. Le contrast
couloirs pendant que son père travaillait. À cette époque, tout semblait plus simple, plus authentique. Anton Hens, bien qu'ambitieux, avait encore des principes solides, une vision ancr
ancien bureau de son père. Elle ouvrit la porte et entra dans la pièce. Rien n'avait vraiment changé. Le bureau en bois massif trônait toujours au centre de la pièce, et les éta
n poids. En regardant autour d'elle, elle se demanda ce qu'il aurait pensé de tout cela, de l'empire qu'elle avait bâti, des milliards
u travail acharné, de l'intégrité, et de la vision à long terme. Son père lui avait toujours répété qu'il fallait savoir pourquoi on faisait les cho
ur honorer la mémoire de son père, ou pour prouver quelque chose au monde entier ? Avait-elle construit cet empire par amour pour les affaires, ou
e la remise
tellement absorbée par les affaires, les réunions, et les transactions qu'elle avait oublié de prendre du recul, de réfléchir à sa propre vie. Ce moment de pause, dan
ire reposait sur sa capacité à innover, à diriger, à prendre des décisions audacieuses. Si elle perdait cette flamme, tout pourrait s'effondrer. Mais peu
hir à la suite. Pendant des jours, elle plongea dans une introspection profonde, réexaminant chaque décision qu'elle avait prise, chaque sacrifice qu'elle avait fait. Elle r
re du recul, déléguer une partie de ses responsabilités, et tenter de retrouver un équilibre dans sa vie. Pour la pre
cision, suscitant un mélange de surprise et de compréhension. Certains étaient inquiets, d'autres curieux de voir où cela la mènerait. Ma
t réévaluer sa place dans le monde des affaires, mais aussi dans sa propre vie. Elle ne savait pas encore o
is Victoire, elle, allait désormais chercher quelque c