Le secret de Mira
le avec effroi, mais Monsieur Moody, ignorant mes questions, m'a ordo
connais pas tous ses prénoms. Il est part
che de nous, ce que je n'ai pas osé di
cclésiastique, a mu
fenêtre où se profilait la flèche de la cathéd
volonté de
our le rassurer, mais son regard, en se retou
inué pour le détourner de ses réflexio
avions les mêmes goûts et que, bien qu'il ait peu d'amis, il préférait ma compagnie à toute autre
a alors demandé Monsieur Moody,
e Joshua : je me souvenais des noms de Lucrèce et Pétroni
épondu avec un soupir. J'aurais tou
se visible sur le sien. J'ai alors osé orienter la discussion vers ses fonctions de juge, son anoblissement par le roi,
Le souverain m'a vendu une baronnie sur des terres que l'évêque de Maurienne lui avait céd
mplement « Joshua », comme le faisaient ses proches. Notre échange a continué, non comme entre maître et élève, mais comme entre parent et enfant. J'en étais secrètement fièr
un grand magicien ? Ai
e de rire
t nommé par le Roi pour rendre justice dans une province, régler les litiges en
votre épouse ? De
-t-il dit en se levant, indiquant que
prolonger l'entretien,
nir juge-magicienn
du très sérieusement par un « Qui sait ? » qui a occupé
e 1791, de ret
ement deviné. Le regard faussement sévère avec lequel il m'a accueillie, rappelant son rôle de professeur, s'est rapidement ad
-il dit avec un sourire espiègle après que
net qui m'avait tant intimidé la veille. J'ai remarqué une porte discrète au milieu des étagères de sa biblio
ses caves, dit-on. Elle se situe, comme la nôtre, au cœur de la ville, mais possède de beaux jardins
it Joshua. On dirait que la just
osé répliquer. Pourriez-vous me dire, par exe
uée à Saint-Sorlin d'A
de rire devant
rès Caleb, le onzième jour de l'année 1739. Joshua, c'
aire, mais simplement N. Moody. Encouragée par son humeur, j'ai voulu relancer le sujet
Les nobles français ont émigré chez nous avec leur arrogance et leur suffisance : il n'est pas
ute dans la province, ne laissait aucun d
blesse ? M'étonnai-je. Notre peuple es
pé sèchement Joshua. Lorsqu'un malheur survient, un incendie, une avalanche
Mage. Non, pas vraiment à contrecœur, car j'aspire vraiment à m'élever comme lui et à devenir l'égale de ces « grands hommes », comme l'écrit Mar
choppes et sur les marchés. Mais, tu vois, je sentais que mes racines étaient plus hautes, et je montais dès que possible chez ma grand-mère à Saint-Sorlin d'Arves : Mar
glissé pour montr
re : Joseph, mon cher frère, et surtout Saturnin Chaix, le meilleur chasseur des Arves. Il disait de moi que j'étais le meilleur détecteur de crottin ! Une nouvelle fois, son rire tonit
le Mont-Charvin avec Sa Majesté. Il était venu de Turin avec son fils, notre actuel souverain. Je n'avais pas quinze ans, mais je m'en souviens comme si c'était hier. J'étais habitué à ces traq
ant à nouveau, mais il se contint rapideme
à ce monstre que nous poursuivions depuis des heures. La bête, gigantesque, se redressa, trois fois plus grande que nous. Jamais je n'avais eu si peur, mais ce terrible sp
toises : la pente est t