Relation secrète: Amoureuse du roi Alpha
rouge, et elle se demanda un instant si le lierre avait pu laisser des épines. Mais non, elle ne saignait pas. Elle se dirigea vers le bol d'eau posé sur la table, trempa ses doigts dans l'eau
Son souffle devint lourd, comme si la sombre forêt qui entourait leur village s'apprêtait à l'engloutir c
n air magique et mystérieux. L'obscurité de la nuit, pénétrant par la fenêtre, brouillait la frontière entre la réalité et l'imaginaire dans l'esprit d'Abelia. L'image du lierre rouge, associée à celle de l'homme étrange qu'elle avait vu dans
aux yeux d'un bleu profond. Cette nuit-là, elle rêva de Nadia, debout à la lisière de la forêt, tournant le dos à la ville. Dans le rêve d'Abelia, elle était incapable de parler, malgré ses efforts pour prévenir Nadia de ne pas entrer dans la forêt. Abe
blait avoir perdu une partie d'elle-même. Depuis son retour, Nadia paraissait vide, absente. Abelia se demanda ce que Nadia avait bien pu voir durant son périple dans la
qua les buissons en désordre et les mauvaises herbes qui envahissaient le chemin. Sur le porche, elle entendit des rires d'enfant provenant de
e avait changé depuis son retour. Nadia se tenait dans l'embrasure de la porte, silencieuse, c
nt de paraître accueillante malgré son
ment. Se souvenant de son rêve, Abelia ne put s'empêcher de serrer Nadia dans ses bras, le bol de soupe coincé entre elles. "T
trer?" dema
n de Nadia semblait sombre et oppressante. À la lumière des événements récents, l'architecture claustrophobe de la maison, avec ses pièces étroites
ndais rire tout à l'heure. Je suis conten
erplexe. "Imma est seul dans sa chambre.
ne hésitant à aborder le sujet qui les préoccupait. Abelia s'inquiétait pour l'état mental de Nadia, mais elle voul
e, "j'ai fait un rêve é
Mais soudain, les yeux de Nadia se relevèrent, comme si les craintes qu'elle redoutait depuis longtemps venaient d'être
s doigts s'acharnant nerveusement à arracher la peau de
d'Abelia annonçait quelque chose de grave. « Dis-moi, essaie de m
s la forêt ? » interrogea Abelia, chercha
mblait vouloir se détacher un instant du poids sombre qui pesait sur elle. « Ce matin-là, je pensais aux navets », reprit-elle d'un ton plus léger. « Il faisait si beau, tout était lumineux et joyeux. Imma et moi étions allés au marché pour préparer ce plat spécial qu'on cuisine chaque dimanche. Et puis, en voyant ces navets, d'un violet si vif, j'ai pensé au pè
s épaules. « Je ne voulais pas te bouleverser. » Elle chercha à apaiser la tension en s'occupant de la maison, jetant un regard à la pièce, notant son état négligé. Abelia reprit, d'une voix plus douce, mai
mme pour se convaincre elle-même. « J'avais juste ce pre
monde. On te criait de ne pas aller dans la forêt, mais aucun son ne