Les Chroniques de la Rédemption
maisons, construites en bois massif, étaient coiffées de toits de chaume et entourées de jardins bien entretenus. Les rues pavées étaient étroites et sinueuses, serpentant entre l
seur et bûcheron, il était respecté pour sa force et son habileté, mais aussi pour son caractère pragmatique et son scepticisme. Contrairement à la plupart des habitants, Victor ne croyait pas aux h
Chaque matin, Victor se levait avant l'aube pour partir en forêt. Il y passait des heures, observant les mouvements des animaux, traquant le gibier et coupant d
re du village. Là, il retrouvait ses amis, d'autres chasseurs et bûcherons, avec qui il partageait des histoires et des rires autou
ec des détails toujours plus effrayants et fantastiques. On disait qu'à chaque pleine lune, une bête monstrueuse hantait la forêt, attaquant le bétail et parfoi
nce de cette créature. Les hurlements nocturnes qu'on entendait parfois n'étaient, selon lui, que ceux de loups ordinaires.
taient étouffées par la peur. Une vieille femme, connue pour ses récits détaillés et dramatiques, raconta l'histoire d'un jeune homme du village voisin, disparu lors de la der
our nous faire peur », déclara-t-il avec assurance. « Il n'y a pas de loup-garou. Ce jeune homme a probabl
celles d'un homme aveugle à la réalité. « Tu es trop confiant, Victor », dit l'un des chasseurs.
s traces ? Elles peuvent être faites par n'importe quel animal. La f
hes. La vieille femme secoua la tête, ses yeux perçants fixant Victor. « Tu n'as jamais vu
e ses compagnons ce soir-là. Il finit sa bière en silence et se leva pour partir. « Très bien, croyez ce que
forêt d'une lueur argentée, créant des ombres inquiétantes. Mais Victor ne se laissa pas intimider.
, de provisions et de son couteau de chasse, puis s'enfonça dans la forêt. Il avait l'intention de passer la
prudemment, examinant chaque piste et chaque indice. Il connaissait ces bois par cœur, mais cette
beauté sauvage et ordinaire. Cependant, à mesure que le soleil déclinait, Victor ressentit une étrange sensation, comme si quelque ch
alluma un feu pour se réchauffer et chassa de son esprit les légendes qui continuaient de hanter ses pens
tous ses sens en alerte. Ce hurlement était différent, plus profond, plus puissant. Son cœur s'accél
uis, il entendit des bruits de pas lourds approchant. Il serra son fusil, prêt à toute éventualité. Une silhouet
ait correspondre aux descriptions des villageois. Mais il ne pouvait pas se laisser su
homme, grand et musclé, mais ses traits étaient déformés par une souffrance intense. Ses yeux
ctor, épuisé et haletant. « Aidez-moi... »
En le retournant, il vit les marques de griffes et de morsures sur son corps, des blessures infligées par une bête
. Mais il savait aussi qu'il ne pouvait pas reculer. Il devait comprendre ce qu
de vérité et de rédemption qui allait changer s