Noirceur
leu clair moulant, des bottines noires en simili cuir, montantes jusqu'aux chevilles, et un blouson kaki, façon bombers. Ce pull de couleur clair met en avant sa jolie poitrine ronde, le jean la flat
ude commence à monter chez la jeune fille. Elle espère tout faire correctement. Rencontrer de nouvelles personnes l'effraie aussi. Son cœur s'accélère quand une voiture Jeep s'arrête à son niveau. La peur de l'inconnu est là et elle refait surface souvent chez elle. Anxieuse des prochains jours, elle se mordille la lèvre inférieur
ous Melle
oute sourian
bonjo
ez-moi
des mains et le met à l'arrière du
n a de la ro
le décide de rester calme pour son premier jour, après il verra bien qui elle est ! Et certainement
ne conduite aussi brusque que l'
st magnifique, tout est vert malg
d pas, yeux rivés sur la rou
Je veux dire... Quelles tâc
va dire... » puis, il cr
n profiter ! Cela l'apaise, le soleil va bientôt finir sa course et ils s'enfoncent avec cette Jeep dans une forêt épaisse. L'humid
rendra toujours. Elle pouffe pensant que le proprio doit être pathétique, comme tous ces monarques... heureusement décapités ! Sa situation minable la rend si haineuse d'un coup. Leur voiture continue dans cette allée sombre, des kilomètres de forêt à l'intérieur même de la propriété, paraît si improbable. Elle frissonne réalisant qu'elle est loin de tout, isolée. Une énorme demeure se dresse royalement devant eux. Deux escaliers qui se rejoignent jusqu'à la grande porte en bois, d'en
st arr
, attrape vite son sac de l'arrière et le met dans son dos, puis contemple ce manoir qui semble toucher le ciel nua
le Si
ins jointes sur son tablier blanc impeccable. Plus petite qu'elle, elle a l'air abîmée par la vie et le travail. Yeux bleus, ses cheveux gris sont tenus en chignon-dan
je ne vous imaginais pas si... jeune...
! Et vous
ue de politesse, votre joli
ette phrase, au contraire
l'intendante à qui v
es Anglaise ? Vous a
échappe, c'est bien ! Monsieur le m
le sert ? Elle n'aurait pas deviné qu'elle était Anglaise, serait-elle passée pour une idiote
ons. Laissez-moi vous faire
e d'un coup ! De réflexe, elle regarde le bâtiment et voit un rideau blanc se refermer. C'est ça,
st là-h
ête, se tourne, l'exam
curiosité est un
ent qu'il y a ce grand tapis aux tons rouges qui égaye un peu cette pièce. Un énorme escalier en bois aussi, monte sur l'étage où il y a une allée semblable à un grand balcon. Des cadres de peintures représentant des chasses à courre. Il y a aussi une tête de cerf sur sa gauche, empaillée. Pauvre animal, résonne-t-elle. Pas de photos, ni rien qui représenterait une famille. Sur la gauche, elles prennent une porte qui donne su
soleil aux couleurs roses, se couche sur la forêt foncée. Petite cheminée, comme dans beaucoup de pièces, avec un grand miroir posé sur le chambranle de marbre. Il a les rebords tout cuivrés, il y a quelques taches noires sur cette glace, marquant son ancienneté. Mais qu'importe, ell
mais qui ressemblait plus à un squat, rempli de tags, qu'un logement. Néanmoins l'ambiance, drogue, vol, orgie l'a dégoûtée, cela ne lui ressemblait pas du tout ! Elle a fui encore une fois un univers qui
s, car c'est impoli. Il veut du silence, ne veut croiser personne, on s'incline quand on le voit, on ne le regarde pas, on ne s'adresse pas à lui directement sauf si vraiment nécessaire. Alors à vous de savoir quand il veut quelque chose. Respectez son intimité ! Ne parler de
mations, Cléa r
ce type ? Il se
ible. Cléa regarde par la fenêtre gênée, elle n'aurait pas dû se permettre c
ravaille ? Reçoit-il du
il lui arrive de faire des voyages, il n
e monsieur le marquis, nous sommes déjà e
nier au seuil de la p
mettez-le ma petite et allons vite aux fournea
règles débiles. Elle doute sur sa capacité à tenir le coup. L'ambiance est sinistre et mon seul collègue serait ce Gérard ? Pfff qu
i, la vieille Mme Park accompagne Cléa en direction de l'aile de gauche. L
remier bureau, la porte à votre droite, dans quelques mètres. Demain matin, vous débarrasserez don
s là... Où j'allume ?
le long du mur jusqu'à ce que vous sentiez la poig
fantaisies ! C'est
é trop vite. Mais cette situation ne la rend pas à l'aise ! Est-ce légal après tout ? Caprice de vieux rich
mains tremblent légèrement, elle l'entend aux cloches argentées qui s'entrechoquent légèrement. Ce couloir inconnu et obscure, l'angoisse. Main gauche sous le
sur un guéridon en bois à droite. D'innombrables coulures de cire de bougie rouge ont figé le chandelier en cuivre. Il n'y a personne. Elle pose donc le plateau sur le bureau, mais ne fait pas demi-tour immédiatement. Sur sa gauche, le coin est noir, la lumière n'atteignant pas jusque-là. Aucune photo sur le bureau, elle s'avance juste à la fenêtre tire le
bourge original
est méprisant, cette richesse lui
ourge ori
une silhouette grande s'y trouve, elle ne peut rien distinguer, si ce n'est des chaussures noir
je ne vous a
z maint
e irréfléchi, elle se courbe légèrement et déguerpit en courant. Arrivée au nive
sse-t-il ma
là ! Il m'a fait peur j
est montré ? Vous a
le noir à me regarder.
allait sauter de sa poitrine, la p
mble, et la journée commence à 5 h 30, quand nous préparons son petit déj
mblait pas venir d'un vieillard. Son cœur tambourine, elle est effrayée par ce maître. Pourquoi la regarder en silence, caché ? Pourquoi la vieille a demandé s'il s'était montré ? Elle fixe le plafond aux grosses poutres foncées, et son imagination est débordante. Va
hurle, le vent sifflant sous la fenêtre, et imitant un
s blonds revenus en queue de cheval, elle boit son café, gentiment amené par la mamie, d'ailleurs celle-ci commence déjà à expliquer comment se servir des divers électroménagers. Gérard rentre par la petite porte verte qui donne sur l'extérieur, sans
c'est Tom, l'écuyer et autre
, la future intendante
veille, elle ne pense pas être embauchée, qu
s ! Si t'as besoin de quoi que ce soit, n'
25
nfin quelqu'un
e qui fait sourire Cléa. Ouf, enf