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Aimer sans être aimé

Chapitre 2 Chapitre 2

Nombre de mots : 1126    |    Mis à jour : 13/08/2024

t parfaitement horizontaux, apportaient une chaleur particulière à son visage et à son regard. Son nez, droit et équilibré, trouvait naturellement sa pla

és et de ses longues jambes musclées, que la gé

iment, et parfois, secrètement, il en pleurait devant la grâce et la poésie qu'il percevait. Il construisait des bâtiments de la même manière qu'il construisait sa vie : en liberté, sans se laisser entraver par les modes ou les conventions qui pourraient limiter s

et à la tristesse. Pourtant, il était fréquemment touché, presque étonné, par la lueur de joie qui brillait dans les yeux d

n. Il cultivait la qualité, le travail lent et joyeux, et aimait se rendre sur les chantiers pour être au contact des maçons, dont certains, véritables artistes, chantaient et sifflaient avec talent, improvisant d'étonnants opéras. Jason se glissait dans l'ombre chaude des murs qui s'élevaient et des toits qui prenaient forme, au milieu des échafaudages, des bétonnières, des pelles et truelles, des sacs de ciment, des tas de sable et de gravier, ainsi que d'autres matériaux, comme les briques et les moellon

accueillir ces hommes au métier dur et noble. Jason observait avec amusement et attention les expressions de surprise et les yeux grands ouverts, comme ceux d'enfants émerveillés, devant la saveur unique des spécialités de sa mère. L'hospitalité et la chaleur humaine faisaient

ager cette expérience, être enchantée et vivre des moments riches en souvenirs impérissables. Il

r presque dans son menton, à la manière d'une orque. Cette dent solitaire, jaunie par le temps, tenait à peine dans sa gencive, qui laissait de plus en plus la dent s'échapper, enveloppée dans un manteau de tartre grisâtre. La vieille en était pourtant fière et ne se plaignait jamai

uvait la concentration pour dessiner près de sa fenêtre, dominant les champs d'oliviers

iers et de mimosas. Jason chérissait sa petite famille. Ses parents, Naomie et Carlos, lui avaient offert une petite sœur, Alina, dix ans plus jeune que lui. Alina, étudiante en vétérinaire à Montpellier, était temporairement éloignée de la famille. Yves, son frèr

ndomptable. "La vie est longue, mes enfants", répétait-elle, malgré la douleur qui la rongeait, la privant de certains de ses orteils et doigts. Dans ses yeux, on ne voyait que la douceur de ses pensées et de ses rêves. Elle répétait s

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