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Le Privé et ami confident de la milliardaire  Hélène Pastor

Le Privé et ami confident de la milliardaire Hélène Pastor

Auteur: promotion
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Chapitre 1 Première rencontre

Nombre de mots : 4251    |    Mis à jour : 12/08/2021

uam minimum c

ra

résent sans te so

je venais de m’installer en tant que détective privé, une magistrate parisienne dont j’avais fait la connaissance en Birmanie a recommandé mes services à Hélène Pastor. Cette f

20 heures, lorsque je suis arrivé au Trocadéro, situé au 45 de l’avenue de Grande-Bretagne à Monte-Carlo. Bien entendu, elle en était propriétaire, comme tant d’autres immeubles sur cette principauté de deux kilomètres carrés. On peut même dire que la quasi-total

, il n’était pas question de paraîtr

ue de noir comme moi, dans un tailleur Chanel, elle était sortie depuis peu de son bureau. Sa sacoche Hermès accordée à sa tenue se trouvait dans

ur en avoir toujours eu. Il m’a sauté dessus en me heurtant le front de son museau pointu. J’ai entendu sa mâchoire claquer sous l’impact. Je

l ne cessait cependant de me fixer droit dans les yeux, en jaugeant le moindre de

Reste tranquille

. Elle m’a accueilli avec simplicité dans son immense appartement avec vue imprenable sur la mer. J’ai tout de suite remarqué son goût pour le raffinement, mais surtout pour les fleurs blanches qui parfumaient délicatement son entrée et la pièce principale. Il y en avait beaucou

queue noir, recouvert d’une multitude de photos d

et je me suis installé. Lorsque j’ai appuyé mes coudes sur le robuste plateau, j’ai été surpris qu’il bascule vers moi. Ça m’a déstabilisé. Bien entendu, il aurait été indélicat de lui en faire part

ncier durant des années, elle qui avait été conviée à toutes les festivités et réceptions mondaines données au palais, se sentait désormais en décalage depuis leur disparition. Les enfants-héritiers : le Prince Albert et ses sœurs, les Princesses Caroline et Stéphanie étant plus jeunes, un

, à la grandeur de Monaco. Toute sa vie, elle avait fait preuve de générosité pour soutenir les différentes œuvres caritatives : que ce soit la Croix-Rouge lors du très célèbre Bal de la Rose, organisé chaque année à la Salle des étoiles du Sporting Monte-Carlo ou encore celui en l’honneur de la Soc

ou de bons vœux pour la nouvelle année, une invitation à dîner un soir au palais auraient su contribuer à son bonheur. Elle ne paraissai

sœurs, étant jeune… loin des paillettes, du faste et de la démesure. Toute sa vie, elle n’avait compté que sur elle-même pour prendre des décisions et faire des choix, assumer les risques jusqu’à hypothéquer la plus grande partie de son patrimoine, afin de f

nait les rênes, parce qu’elle savait ne pouvoir avoir confiance qu’en elle-même. Afin d’être

t très attention à s’alimenter de f

Fontvieille où elle travaillait toute la matinée, avant de déjeuner souvent seule à son bureau ou au restaurant d’entreprise qu’elle avait créée. Il s’agissait d’une sorte de cantine de luxe utilisée par les sociétés qui louaient leurs bureaux dans l’immeuble. Elle retournait ensuite gérer ses dossiers jusqu’en fin de journée et parfois, tard dans la soirée. Son chauffeur la récupérait ave

ait à une sorte de rituel sans fantaisie qui l’aidait à faire face à ses responsabilités. S

ieux. Je n’ai pas ressenti le besoin de devoir lui plaire ou de lui convenir de quelque manière que ce soit. C’est quelque chose que je ne sais pas faire de toute façon. Nous avon

e. Je m’étais présenté au palais bien habillé, mais sans cérémonie. Au lieu de me recevoir dans son cabinet comme il le faisait d’ordinaire, nous avions fait le tour du jardin, en discutant davantage de la nature et de ses carpes que du dossier pour lequel il m’avait mandaté. Au moment de mon départ, nous avions parlé de tout, sauf du sujet pour lequel il avait besoin de mes services. Avec Hélène Pastor, cela a été la même chose. C’est certainement ma mont

divorce à venir, ses quelques problèmes de santé aussi. Cette petite dame âgée de presque soixante-dix printemps aux cheveux grisonnants portait toujours le tablier à l’ancienne. C’est elle qui gérait tout au domicile de « Madame » comme elle l’appelait, notamment le personnel de maison. Elle avait son franc-parler caractéristique et employait, çà et là, des

et même avant de se coucher. C’est grâce à elle que j’ai appris à apprécier cette boisson moi aussi. Je pensais que cela dev

retenue, elle m’a

opposé. De leur union était née sa fille Sylvia, en 1961. À la suite de certains déboires, il avait été poussé à quitter Monaco pour ne plus jamais y revenir. Ce douloureux souvenir a soulevé en elle, une émotion particulière. Elle m’a avoué qu

ge de sentiments comme le précédent, mais elle l’a accepté pour satisfaire son père. Le 29 septembre 1965, elle avait épousé un

vite, tout

à avoir des doutes sur la fidélité de son mari, sans jamais oser

Golf du Mont-Agel qui surplombe la Méditerranée. Elle le soupçonnait d’entretenir une liaison dans cette maison restaurée à ses frais, décorée par ses soins et dans laquelle, elle avait laissé une partie de son âme. Là-haut se trouvait la base stratégique abritant les relai

is me retenir de penser qu’elle ne méritait pas ça. Par respect pour ses enfants Gildo et Sylvia, elle n’avait pas entamé de procédure afin qu’ils puissent grandir aussi normalement que possible, dans un semblant de famille unie… Elle n’avait pas souhaité leur causer un choc qui aurait pu les faire souffrir. À présent qu’

rendre, le nombre de kilomètres pour accéder à la porte principale de cette bâtisse en pierres enclavée au milieu des arbres ; tous les chemins, l’emplacement des barrières de sécurité, des alarmes, celui des portes et des fenêtres,

présence d’un couple de Philippins qui avait en charge le gardiennage de la propriété. Elle avait noté le prénom de l’homme et précisé qu’il parlait anglais et fra

oi que je trouve un huissier et une équipe compétente pour entamer le protocole de surveillance, permettant de faire

t se lancer dans le commerce de voitures de sport électriques. Au début des années 90, c’était en effet un peu avant-gardiste, personne n’en parlait. En mère inquiète, elle se demandait si c’était une bonne idée, si

-il encore attend

fournirai un rapport détaillé sous peu. J’ai accepté de mener ces deu

s, nous sommes resté

ecueillir au fur et à mesure de mes surveillances, af

guettais tous leurs mouvements : entrées, sorties et surtout leurs habitudes. Je surveillais, qu’ils ne quittent pas la maison avant 6 heures le matin, heure légale à laquelle un huissier pouvait procéder à un constat. Dans

magistrat pour obtenir une ordonnance du Président du Tribunal de Nice, dans le but de faire intervenir u

lle m’engageait pour surveiller les agissements de son époux, ce n’était pas non plus par crainte de mettre en péril sa fortune, elle qui pesait déjà près de douze milliards d’euros. Elle souhaitait simplemen

m’a appelé p

je suis prê

merie avec qui j’étais en étroite relation, le serrurier et l’huissier afin de régler les derniers détai

e que nous allions passer à l’action le lendemain matin. Elle était à la

ir dehors là-haut cett

On a une tente, du café e

pour moi, ils sont adorables,

ont là pour ça. Ils sont là pour me

yez prudent, prenez

pas avant l’heure ou ne s’échappe pas par une porte ou une fenêtre. Nous ne pouvions pas nous permettre de ne trouver qu’un seul des deux, sinon c’était raté. L’opération était lourde à gérer, il était hors de question de se lou

rès, encore endormi. C’est souvent comme ça d’ailleurs. Dès que le serrurier commence à trafiquer la porte, les gens arrivent tout de suite de

tranquille. J’ai attendu 8 heures pour lui téléphoner. Comme toujours, madame André

mative. Elle a ajouté qu’elle était contente pour ma

i ! Oh ! c’est bi

arrêt. Ce silence blanc portait le poids de toute la difficulté qu’avait représe

ieurement, j’ai pensé qu’il valait mieux pour moi que ce soit le cas, il s’agissait

leur a annoncé qu’elle avait fait procéder à un constat d’a

r de là, madame Pastor a voulu que je lui prépare un document pour le Journal Officiel de la principauté, attestant des torts exclusifs à l’époux. Ça se passe comme ça à Monaco et comme tout va très vite dans c

réalisé cette mission pour le compte de madame Pastor. Mon objectif n’a jamais été de dorer mon blason ou de plumer les milliardaires. Ce qui me faisait jubiler, c’était plutôt de descendre un couloir d’av

t. Je sais que chaque jour, je peux me regarder en face dans la

pieds. J’ignorais que durant près de vingt-cinq ans, madame Pastor et moi serions liés bien au-delà d

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