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Les corps frêles

Chapitre 3 2 Léa, la tête en l’air

Nombre de mots : 1828    |    Mis à jour : 12/08/2021

ûte encore aux caresses de sa nuit mutine. Entre l’éveil et le sommeil, elle fait vibrer son univers de couleurs vives et de sons lascifs, de désir qui monte et de promesses de plaisir. Sa pea

’ongles carmins YSL, se pose sur son fro

du drap. Une autre tend le breuvage sacré. « Serré. Un sucre. » Rencontre de l’immanence et de la transcendance : elle jubile ! Un baiser se dépose sur sa chevelure sinueuse, éparse et flamboyante. « Je viens de rentrer. J’ai hésité à te laisser dormir mais il est déjà onze heures… Tu t’es couchée tard ? » Hum… Le temps qu’elle reprenne ses esprits et qu’elle se remémore les images de sa nuit, elle se saisit de la tasse, se redresse sensuellement sur un coude, lève un regard contenté sur celui qui la contemple, dépose à son tour un baiser sur le creux de la main qui frôlait déjà ses lèvres de doigts baladeurs amoureux. Elle couvre machinalement sa poitrine, sans pudeur. « Non… je sais plus… Nina est passée, on est sorti, un peu, on a traîné dans la nuit, la plage, les bars… quelques cocktails, de la musique, rien d’incroyable… Et toi, ta nuit ? » Kevin perd ses pensées dans les mensonges de sa belle et son regard dans le vide sur lequel bascule l’air par

, J’ai là, Un fou rire au

d’un bond, elle jaillit du lit, sauvage et croqueuse de vie ! Debout sur la couche bon marché, elle chantonne, souffle un mot sur deux, accompagnant les

oute, c

oses un peu ici ou tu viens dormir à l

a plomberie des sentiments, thuriféraires qui s’écoulent… dans une baignoire. Chaque orage est une épiphanie météorologique ! Il se lève. « Vas-y toi. Je vais rester là. Dormir un peu. » D’humeur plus musique cou

love with you, I want t

te parce que tu le veux. Tu ne me dois rien. Mon cœur te devra toujours beaucoup. Loin de ton amour, je garderai tout le reste, tout ce que tu as embelli, ce que tu as façonné, ce que tu as fait vivre. Et tes lèvres. Je garderai ta bouche, et le goût de tes lèvres. » Elle n’est pas sûre de comprendre, mais elle l’entend, quand même. Et elle s’en fout. Il le sait, mais

jeune. Ce sont plutôt les chantiers de son père qu’il voyait sous toutes les coutures. Et les uniques expositions auxquelles il participe, ce sont celles de la Mairie du village, qui portent généralement sur les bateaux et l’esprit marin : il aide toujours pour bricoler les installations et en échange, il peut rester sans acheter de ticket d’entrée. « Gagnant-gagnant », relève le maire. Mais peu importe son cerveau « dans la moyenne », c’est comme ça que le qualifiait sa prof de Français au collège, ça ne l’empêche pas d’imaginer. Il n’a pas la prétention d’y mettre les bons mots, mais il sait former les belles images. Et Léa c’est ça : c’est comme inventer une après-midi au musée,

Candeur ultime, nettoyée de tout soupçon. L’eau se vide dans la baignoire comme elle vide Léa de ses pensées coupables et de ses excès de la veille. Quelques flashs persistent. Un garçon. De la chair. Un bar. De l’alcool. Du plaisir. L

tant. Elle veut en profiter, à fond, jusqu’au bout. Elle ne doit rien à personne si ce n’est à elle. Kevin a raiso

is elle desserre le drap et enroule Kevin dedans. Contre elle. Leurs corps sont prisonniers d’une étreinte qui dessine un corps recouvert d’un jean et fini d’une paire de baskets, un autre totalement nu à la peau soyeuse et dorée. Naturellement, le drap glisse à terre, laissant

ture qui s’en

vi

usi

iss

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