Ce qui nous sépare
ureux de vous, vraiment a
de Be
ble à la cantine. Alors, elles s'appelaient le matin pour se réveiller l'une avec l'autre et se retrouvaient, à quelques rues du lycée, pour rentrer chez elles ensemble. C'étai
ris lui amenait des posters de chevaux qu'elle avait réussi à voler dans la maison de la presse à côté de chez elle. Ensuite, elles s'allongeaient l'une à côté de l'autre
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s respirations étaient frêles. Ce baiser était aussi important pour l'une comme pour l'autre. C'était le premier baiser d'Iris. C'était le premier baiser avec des sentiments de Léa. Plus la chaleur les submergeait, plus l'instant devenait sensuel. Léa avait glissé sa main dans la nuque d'Iris, qui, quant à elle, avait déposé la sienne sur le haut de la cuisse de sa nouvelle petite amie. Ce geste provoqua une submersion de désir chez la jolie blonde, et elle ne manqua pas de le faire ressentir à Iris. Le baiser devenait de plus en plus intense, leurs langues s'entremêlaient. Plus le baiser durait, plus leur appétit mutuel était à leur paroxysme. Elle aurait pu mourir d'envie l'une de l'autre depuis des mois, mais ce langoureux baiser venait de tout révéler. C'était vrai, c'était fort, c'était naturel. Elle et elle, étaient faites l'une pour l'autre
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troisième étage, alors quand son père montait les escaliers pour venir voir les filles, elles l'entendaient monter, mais ce soir-là, Iris était venue avec une déclaration d'amour écrite spécialement pour Léa. Ce texte l'avait particulièrement émue. Leur bonheur était si p