En quête d'amour: Rencontre en ligne
terie et aussi par jeu, cette annonce que
très sage, si intuitif ! Il aurait pu le manifester d'une manière plus classique, oui je pars, oui j'en ai marre de chercher l'âme sœur, comme on recherche une paire de chaussettes dans le catalogue de la Redoute. Eh bien non, il ne savait pas trop pourquoi, il avait écrit cela. Son texte, avec son côté abscons, un peu mystérieux avait soulevé et soulevait encore, à son grand étonnement, l'intérêt de ces dames, intriguées par cette annonce décalée et sans rapport avec le
fois-44 Date :
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ublic (sur la photo jointe je raconte une histoire) et là, interrogation, je ne comprends pas me donnerez-vous une explication ? Je vou
Madeleine E-mail de : Mélus
laisse facil
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'en crois le nombre de visiteuses... Cela change de la platitude usuelle... Vous pourri
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en oubliait l'infime part de qualités dont la nature avait bien voulu le doter. Ces quel
ENTI É
ns pendant la première et la Deuxième Guerre mondiale, elle est restée vivace encore longtemps, après la « der des der ». Il laissait bien sûr une veuve et un orphelin complètement démunis. Il prit conscience qu'il démarrait très fort dans l'esprit « veillées des chaumières » ! Trois heures de lecture et de recherche sur Verdun et la bataille de la Marne s'avérèrent nécessaires pour écrire deux pages. Malgré cet aspect laborieux, ce travail lui plaisait bien. Hors ses vaines tentatives, il n'offrait pas totalement le profil du néophyte en matière d'écriture. Pendant trois ans, à la demande d'un ami journaliste muté dans une autre ville, il avait assumé comme pigiste, dans un grand hebdomadaire régional, les comptes rendus des événements touchant la plaisance. Parfois, il rédigeait quelques articles dans des domaines variés, qui tenaient plus de la rubrique des chiens écrasés que de l'édito de Libé ! Très vite, Pierre constata qu'il devait s'organiser sur un plan purement technique, il ne possédait aucune connaissance en informatique. Il tapait sur le clavier avec juste deux doigts, il ne pouvait pas continuer à recopier à la main ce que Maryse lui envoyait. Par le plus grand des hasards, Chantal, une amie de longue date, lui rendit visite. Elle lui apprit à réaliser un copiercoller, elle lui suggéra aussi d'acheter une clé USB pour mettre les textes en mémoire. Il en profita pour lui demander son avis sur ses premières élucubrations. Elle lui confirma qu'elle trouvait son style précis, documenté, mais se garda bien de lui dire que son écriture paraissait un peu froide. Pierre ne resta pas dupe, il le devina à travers ses paroles. Paralysé par le doute qui l'envahissait, poussé par la n