Le Milliardaire Déchu
sante. Pourtant, il y avait une certaine noblesse dans cet endroit, une dignité qui semblait résister aux épreuves du temps. En franchissant les portes, je ressentis un mél
ourire chaleureux, bien que fatigué. Son visage était marqué par les années de lutte pour main
ny," dit-il en me serrant la main. "Vo
nt la salle commune où plusieurs femmes discutaient ou s'occupaie
et de courage. Les dortoirs étaient modestes mais propres, la cuisine exhalait des arômes simples mais ré
ons," expliqua Monsieur Bernard. "Mais la situation est criti
une femme assise seule dans un coin de la salle commune. Elle était belle d'une manière presque fragile, avec de longs cheveux bruns et des yeux d
tte jeune femme ?" demandai-j
depuis quelques mois. C'est une femme forte, mais la vie ne lui a pas fait
tirance pour cette femme mystérieuse. En m'entendant appro
lle Xavier de Montigny. Je suis ici pou
me déstabilisa un instant. "Bonjour,"
a. Comment te
e visage. "C'est mieux que de dormir dehors, je suppose. Mai
oids immense. Je sentais que derrière cette façad
te pas à demander," dis-je, sentant un besoin
fiante. Notre conversation fut interrompue par Monsieur Ber
ortance de ce refuge. Les femmes qui y séjournaient avaient besoin de ce havre
is financer ce refuge," déclarai-je, ma voix ferme. "Je veux que vous ayez l
de se firent entendre. Monsieur Bernard me regarda avec des larmes de joie dans les yeu
ne autre pensée me traversa l'esprit. "Mia," dis-je en me tourna
ucement. Nous nous éloignâmes un peu des autr
mençai-je. "Et je veux t'aider à sortir de cette situation. J
urquoi feriez-vous ça ? Vous
répondis-je avec sincérité. "Et parce que je pense que t
ontre. "Je ne sais pas," dit-elle enfin. "C'est une offre gé
de prendre une décision tout de suite. Réfléchis-y
nte mais visiblement touchée par m
ntre avec Mia n'était que le début de quelque chose de plus grand. Une nouve
ergie palpable. Mais au milieu de cette vague d'émotions, mes pensées revenaient sans cesse vers Mia. Sa beauté vulnérable et sa force int
ercia une fois de plus pour mon soutien. "Votre générosité va
est que le début. Nous allons travailler ensemble pour amé
ongé, promettant de revenir bientôt pour discuter des d
Cette décision de soutenir le refuge était la bonne, j'en étais sûr. Mais une question restait en suspens : c
a confiance, je devais faire plus que simplement offrir de l'argent et des solutions pratiques. J
nt pour redorer mon image, mais aussi pour apporter une véritable différence dans la vie d
occupée à aider une autre résidente. Nos regards se croisèrent brièvement, et je crus voir une lueur d
eur Bernard avec un sourire. "Heureux de v
je en jetant un dernier re
plus simplement un projet de rédemption pour moi. C'était devenu un symbole d'espoir, une chance de faire le bien et de recon
renforçait. Mais au fond de moi, une question persistait : comment Mia allait-elle r
s à tous les deux, et peut-être nous offrir une se