Dans l'ombre de la gloire

maire aux endroits les plus critiques. Certains se trouvèrent une vocation d’ébéniste, raclant l’écorce, rabotant la chair tendre des arbres centenaires. Les copeaux grossiers alimentèrent les foyers

pelant des ritournelles paillard

es Sa Majesté et Géraldine. Ils soupèrent ensemble dans la tente du prince, accompagnés des domestiques enchaînés. L’intérieur était si richement pourvu que

tion si spartiate, Quentin de Paravie fixait la musicienne avec une tout autre sorte d’appétit ; ni les noix, ni les marinades ou les volailles farcies - qui embaumaient pourtant tout l’espace - ne parvinrent à le détourner d’elle. Les lanternes

et de son pantalon en lin pourpre. Il faisait danser ses pieds dans les

entourent la cérémonie nuptiale. Je ne rate rien sinon une existence protocolaire, et un coït mensuel... Quel jeune garçon vigoureux rêverait d’une pareille ser

ation d’un prince, minauda

lumière du Soleil n

de vin et singea la posture d’un maréchal,

de moi, b

ouirait n’importe q

ne ? La Paravie ? La Transaltia ? La Longuejatte ? Toutes ces régions sans intérêt où les nôtres sont morts en vain ? Maudits soient les Empereurs Grassouillets ! Maudite soit cette branche de ma lignée ! Nous ne sommes pas des continentaux. Nous ne l’avons jamais été. Notre âme est insulaire et doit le demeurer. Cette île des Déchus nous revient de droit, le Père Fondateur y a donné sa vie et il est plus que temps qu’Auxis se tourne sagement vers sa destinée. Nous nous

le Dauphin avait établi plusieurs vérités concernant l’histoire d’Auxis, et elle le rejoignait sur l’idée que des insulaires comme eux n’avaient pas le caractère adéquat pour envahir un continent. Il démontrait également d’une véritable rupture avec la tradition aristocratique u

ns autant de causes aux suivantes qu’il y a eu de gens lésés dans la première ; et ainsi de suite pour constituer un inext

la pénombre se faisait presque totale, si bien que les fougères et autres arbustes établissaient comme un voile opaque sur ce qui pouvait se tramer dans les bois. Une certain

ent pas eu à réagir face au canon de l’adversaire, encore moins à éviter une charge à la baïonnette. Leurs

r tenue de corps n’était pas parfaite, leur synchronisation dissonnait, les fusils avaient tendance à glisser de leurs épau

favoris poivre et sel, et se