La chasse aux loups
que je vais vous raconter n'est pas un conte de fées, pas plus que ce n'est une histoire d'horreur. Non, rien de tout cela, car il s'agit simplement de ma vie. Je
rêts avec seulement quelques villages épars. L'unique grande ville se situe à des lieues à cheval et une seule route y mène. P
n échange d'abris et de nourriture durant l'hiver. La paix n'a toutefois pas duré. Lors d'un hiver particulièrement rude, le bétail a commencé à mourir de froid, affamant ainsi les loups qui ne pouvaient pas se nourrir de simples substituts. C'est alors que le premier massacre eut lieu. Affa
eurs et ainsi protéger le village. Ils capturèrent des bêtes afin de les examiner et trouver des moyens plus ingénieux les uns que
ctimes des deux côtés. Quand il fut évident que personne ne pouvait plus lutter, les deux chefs se rencontrèrent pour mettre fin au conflit. Un traité fut signé; assurant la paix en
science. La ville d'Oak est trop éloignée, il faut toujours un groupe de chasseurs pour accompagner les quelques rares chariots d'approvisionnement devant nous parvenir. Il s'agit le plus souvent d'outils et de produits d'expérimentation pour le centre d'entr
instructeur en chef donc oui je suis des entraînements de combat, mais je déteste ça. L'idée de tuer des êtres vivants me donne la nausée. Mes parents se disputent
i et je me suis fixé comme but d'être toujours là pour lui. C'est aussi le rôle des parents, me direz-vous... Malheureusement, je savais qu'il n'en serait pas ainsi.
r tout mon temps avec lui. Ses crises se calmaient dès qu'il était dans mes bras
et ses taches de rousseur. Il aime venir à mes entraînements dans la cour, pour m'encourager, et il dort presque toujours avec mo
le cas ce soir-là : nous dessinions paisiblement des lignes imaginaires pour relier les étoiles ensemble, faisant naitre des créatures toutes plus loufoques les unes que les autres. Je le défiais de trouv
e particulier avant de ramener mon regard vers mon frère, il n'était plus à mes côtés. Je me retournai paniquée et je le vis courir vers les arbres, pour échapper à leur nouvelle dispute. Je me suis lan
leurait si fort que les battements effréné
je t'en prie, c
vais pas plus à le rattraper. Sa petite taille le p
mon frère; il était figé sur place et devant lui, je vis un énorme loup. Un loup qui, sur ses quatre pattes, était plus grand que moi. J'eus si peur que j'en oubliai ma douleur. Je parvins à peine à souffler le nom de John, je ne crois pas qu'il m'entendit, l'