Le prince des mages
onnaient inlassablement. Dans l'une des cellules, deux garçons, âgés d'environ treize ans, étaient emprisonnés. L'un nommé
et d'un ciel matinal, de sorte que même l'uniforme vert hideux qu'il portait ne changeait rien à son charme sublime. Il s'agenouilla à côté d'un autre garçon
magie était constamment instable et la plupart du temps trop faible pour réaliser quoi que ce soit de vraiment tangible. Sans parler, bien sûr, des trop rares fois où il fut capable de créer de solides défenses comme celle qu'il venait d'utiliser, pour les protéger des at
ement Kei en tapotant doucement le dos du garçon. Après de longues minutes, celui-ci, dont le corps maig
anxieux, mais en même temps très soulagé de voir un
t, merci", dit-il en souriant, hésit
ue soudaine et sournoise, ça leur ressemble tellement. Ça ne leur suffit toujours pas de savoir que nous allons être jet
t, mi-amusé,
peut les satisfaire. Mais comme d'habi
e d'habitude, j'ai dû être impuissant à t'aider", se força-t-il à ajouter, affichant un air de tristesse et de honte telle qu
jour. Et je suis sûr qu'elle sera aussi magique et rayonnante c
fit-il, hésitant. "Mais quand il s'agit de beauté.... Et il s'arrêta une
extraordinaire, Miron, et
s enfants abandonnés. Leurs familles, connaissant la légende de Stanys et de sa cité maudite, ainsi que l'existence plus ou moins réelle d'Athok, plaçaient discrètement les enfants au
i tant est que l'on puisse appeler cela de la chance. En revanche, ceux qui sont emmenés à Athok n'auront jamai
e qui l'avait amené aux portes de la désolation était si prodigieusement discret et sans doute si fort que personne n'eut le pouvoir de sentir sa présence ou sa magie. Cet être, incontestablement plus maléfique que les autres, s'était assuré de lui-même que Miron soit bien placé dans la maison d'Athok. Il a dû c
on fidèle ami, souriait en le regardant,
de ce côté-là, n'est-ce pas ? Sinon, il y a longtemps que nous
sur le lit métallique noir qui grinça sous son poids, avec une moue désabusée.
re devant cette i
es, comme
merveilleux sur une peau pâle d'une blancheur presque maladive. Il représentait un monde entier d'ombre et de lumière, à l'intérieur comme à l'extérieur. Son grand corps était si mince qu'il frôlait dangereusement la maigreur, et son visage, si fin et délicat, n'était pas beau, mais plutôt fascinant. S'ils n'étaient pas orphelins, emprisonnés à jamais dans ce lieu sor
vont bientôt veni
contre le mur glacé où coulait sans fin une eau froide et morbide
probab
lons mou
a Miron, b
e ça ! Pas dans cet endroit ! Torturé, priso
un cour
fects. Nous n'avons jamais vu la lumière, l'authentique. Nous ne savons même pas
it à rire
allons nous battre jusqu'au bout. Nous n'avons pas le choix. C'est ce qu'
À cette sale ignoble dame Kriniela ?" demanda Kei avec un léger reproche. "Si tu n'avais pas provoqué
on ami, Miron esquissa instinctivement une grima
appelles ça un
ne joue pas avec les mots, pas mai
sa les épaules pour m
cer, je le ferais. Mais je dois avouer que je n'ai pas vraiment pensé à toi," poursuivit-il de manière plus indécise, "
yeux au cie
ent une cause perdue. À me voir constamment te suivre et te servir, il était tout
n so
s c'était tout ce que je pouvais faire. Et à cause de mon dernier acte de rébe
nsi que celle de ses congénères répugnantes, est sans doute de ne pas prétendre être bonnes. Au contraire, l'afficher pour eux, cette nature monstrueuse, est comme une marque de fierté. Mais le prix à payer pour ces pensées
se redresser en affichant un regard féroce, empli d'une détermination et d'une crua
que nous l'obtenions. Il ne peut en être autrement. Après tout, si on rega
et cela, en étant parfaitement conscients du destin atroce qui serait le leur s'ils sont entraînés dans les brumes immortelles. Et ces personnes lâches et hypocrites qui, après leurs actes impardonnables, osaient pro