Les douleurs ne meurent pas

lus tôt. Î

’abdiquait pas, même dans les pires moments. Sauf ce jour-là. La tension montait dans les rangs. Sa jeunesse soulevait des q

é. L’accusation la sonna. Elle s’était battue contre vents et marées pour libérer son peuple. L’année auparavant, son investissement dans l’attaque du château leur avait valu un rép

vue ! Pars ! À b

gnominies sans prêter at

dans un lit à barreau. Ori lui avait fabriqué avant de devenir ce fuyard. La mère du bé

u es leur meilleur atout. En nous quittant, tu nous cond

out faire pour quitter l’île. Un bateau part demain,

ui était parvenue aux oreilles. Avant de penser à elle-même, elle

r, tu te souviens, on se l’est jurées. On s’est promis de

moi, Sven. Elle m’a protégée des hommes du SKF en se donnant à eux. Ils voulaient me violer, et elle a passé un marché afin de préserver ma

itière du trône multipliait les conflits. Ceux qui croyaient encore en elle se heurtaient aux autres. Vint le temps d’une sort

on emmènerait les rescapés vers la Russie ou le Japon, selon les conditions météo. Là-ba

des plans… mais des plans pour quoi ? Pour qui ? Le monde entier l’avait abandonnée. Ses parents en mourant, Ori en partant. Elle regrettait d’avoir décliné l’offre de Svend

par mail. Sa destination décidée, il fallait inventer le moyen d’y arriver. Et surtout de contacter l’amie en question. Pour cela, elle n’entrevoyait qu’un moyen. Se rendre en ville, donc croiser les h

anche. Quelqu’un la traquait depuis un moment sûrement. Elle avait oublié la prudence et cela lui s

all

۩

ri, tu m’as

ement détruit, mais p

it une bel

te te revoir, mon amour. Te dire que je ne t’ai jamais oubliée, tu es là, dans mon cœur. Sens

nous rattraper si

s hommes du SKF ne lâchaient pas prise aussi facilement. Elle s’imaginait, errante, sans patrie, sans autre attache que l’homme qui la tenait par les épaules. Dans ses rêves, en état hypnagogique, Ori

Ils ne t’ont pas enc

tre si formel ? Et

s, se dirigea vers le

ssait, la longueur de la jupe mettait en avant le galbe parfait de ses jambes. Il adorait ses jambes. Plus jeune, lorsqu’il baissait les yeux, c’était pour les admirer. Combien de fois les avait-il escaladées en semant des baisers empressés jusqu’à arriver à son mont de Vénus, combien de fois s’était-il enivré de leur saveur. Une érection subite le surprit. L’impression que la foule da

pelait, le détour

n billet. On ne va pas se faire pi

une distance raisonnable. Elle ne souhaitait pas discuter de l’avenir au milieu des voyageurs. D’abord, cela semblait trop dangereux et respirer un peu avant de passer aux choses sérieuses était indispensable

habitait. La petite ville extra-muros lui plut au premier abord. De petits bâtiments en rangs d’oignons côtoyaient des maisons de banlieue. Leur rêve lui apparut. Ils s’étaie

La porte sécurisée rassura Ori. L’entrée avec une caméra et un badge ne révélait rien d’anormal. Les

ensuite l’ascenseur

n sécurité ? demanda-

qui te fai

Son ton cassant mettait un point fi

nseur hyper sécurisé, les do

te reg

propos, elle lui signifiait qu’il n

vant. Il possédait un charisme que le jeune Ori n’avait pas acquis. Ses prunelles noires refléta

ait

était

La cabine devint un lieu chargé d’énergie sensuelle. Le souffle du couple remplit l’espace d’ondes électriques. Ils se touchaient à peine, mais l’intention de se donner l’un à l’autre était évidente. Le supplice de se contenir arrivait à son apogée quand la porte s’ouvrit sur un palier. Une enfilade de quatre entrées identiques interloqua

de son amant sans aucune retenue. Ses mains se baladaient sur la totalité de sa pe

xhibitionnisme, ce

en inséra

’y sentit à sa place. Il y avait dans l’air la touche féminine de Sally, sa sensibilité et sa force. Il ne s’attarda pas plus sur la décoration, une autre chose attirait son attention. Les baisers de sa fiancée. Elle caressait son dos, entourait sa taille de ses mains. Habilement, elle dégrafa sa ceinture et os

it devenue. Une vraie maîtresse-femme. Elle passa devant lui et débuta une sorte de danse de l’amour. L’aphrodisiaque puissant opéra sur son amant. Son érect

tu vas

e que je tentais

ouverte. Le liquide coula sur ses commissures. Un frisson parcourut Ori. Il contempla la station à genoux de Sally se régalant de sa propre liqueur. Le fantasme de tout homme se réa

res se posèrent impérialement sur son clitoris. Comme elle avait joué avec ses sens, le jeu s’inversa. Il aspira son bouton de plaisir en mettant ses lèv

la-t-elle au summu

veux, Sal. Dis que

s phrases. Mais Sally refusa d’avouer, elle en av

nelle. Ses attributs en fonction, il la pénétra d

ait eu des allures de combat. Chacun refusait d’arriver à l’orgasme une nouvelle fois. Mais au bout de plusie