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Les Voix du Passé

Chapitre 9 ~ Chapitre 8 ~

Nombre de mots : 2989    |    Mis à jour : 30/05/2021

fi contre Lug sur un malentendu. Elles ne cessent de tourner dans mes pensées inlassablement et m'enfoncent chaque jour un peu plus dans des abysses sombres. Ces songes alimentent la col

e de la fatigue, je m'enferme dans une bulle et ne fais pas attention à ce qui m'entoure. Distraitement, je remue le contenu de

t-ce qu

parle tous les deux de que

parler ? Questionn

uatre r

tre rel

s à la réalité et ressens enfin ce grand froid qui me traverse les os. Je lève la tête. D

tu parle

tance. Entre eux, ma mère me toise de la tête aux pieds et me jug

e reposer un peu dan

'y rends et ferme l

liques dont je t'ai par

i et m'en approche,

fais-t

éjà lancé ses premières attaques. Est-ce que tu t

souviens, répon

naëlle t'a parlé

s que je n'ai pas de nouv

jure avant de repre

Nuada et la pierre de Fal que tu as pu toucher, me dit-il. Mais je ne t'ai pas p

ls et porte toute mo

t'é

ique est la lance

en entendan

artient à Lug et elle permet, à cel

arr

Gwenaëlle qui, derrière moi, me sourit à pleine

r devant chez toi ! Il faut

u'elle me dit. Rapidement, elle s'approche et se p

, il est deva

ends et je réalise qu'elle parle de l'h

é de lui parler de moi et o

directement vous faire rentrer en contact. Le temps presse

t, en parl

rte de ma chambre en ignor

ordonne-t-il. Je dois te p

je dois vra

vec ma mère. Son sourire accentue les marques laissées par le temps. Une légère barbe poivre et sel orne sa mâchoire. Des yeux pétillants de sagesse transmettent un amour sincère vers les personnes qui l'entourent. Gwenaëlle y est parvenue. Elle a mit trois jours mais elle a retrouv

re et tes enfants, me murmu

lui montrer Augny et pouvoir parler calmement sans avoir ma mère dan

s. Restez donc au chaud et parlons tous ensemble autour d'un

de me mettre des bâtons dans les roues. Je pose

. J'ai fais plusieurs heures de routes

file rapidement mon manteau, embrasse Lucien et les enfants avant de parti

e ce coronavirus – je grimace en songeant à la manière dont il est arrivé – a chamboulé toute notre vie, un peu de contact humain fait un bien fou. Après notre longue et régénérante discussion, je l'invite aimabl

tivement les lieux sur lesquels une queue d'une vingtaine de personnes attende. Je fronce l

monde, fait r

ette vieille femme qui semble protéger sa petite fille contre un homme à la longue chevelure blonde. Les deux esprits se font face et aucun des deux ne baissent les

yez aussi ? L

lentemen

endre, me précise-t-il.

n approcher prudemment. Rapidement, le visage de l'homme change et semble s'impatienter. Il souffle et sautille sur place. À ses côtés, l'entité continue son agissement et sa victime se montre de plus en plus impatiente. Je sens la colère monter en lui. Brusquement, le fantôme braque son regard sur moi. Je sursaute en poussant un petit hoquet de sur

peuvent pas se bouger le

ort. Les autres clients se retournent et une femme lui demande

les faisaient vraiment ce qu'elles pouvai

ns le nez de celui qui ose l'importuner. Ne m'y attendant pas, je sursaute et ne bouge plus. C'est Pascal qui, se plaçant devant moi, m'oblige à reculer pour éviter d'être emporter dans la bagarre. Je peux ente

ellement, elle va monter te

en moi. Je respire lentement et s

t aller avec Dominique. Elle les emportera

mmense, que j'ai envers cette femme. Lorsque je fais volte-face, je tombe nez-à-nez avec une Gwenaëlle furieuse et Esrhas qui, les mains jointes devant lui, murmure dans sa barbe des paroles incompréhensibles. La voix s'arrête et me contourne pour s'approcher de mes deux... Amis, si je peux

ard. Il fait parti des personnes autour de la bagarre. Mon sang ne fait qu'un tour : est-ce que lui aussi a succombé ? Contre

ment qu'on parte

avant qu'il ne m'adres

er, on doit partir ! C'es

de terribles paroles. Je prends une grande inspiration et tire Pascal par le bras. Sa

us courons sur une cinquantaine de mètre quand je m'arrête brutalement. Je pose la main sur le buste de Pascal pour

pliques ce qu'il se passe là, or

'il se passe ?

sse et le druide viennent se placer à mes

as bon du to

ents de mon cœur se font

nvoyer au Sidh ! Gwendoline, il faut absolument que tu rentres chez toi avec

s son regard est plein de questionnement. Actuellement, je réa

estion, faites-moi c

e de ces voix qui jouent sur nos peurs. Je tire vivement Pascal et l'entraîne dans les rues d'Augny. Je le sens

confiance

battre dessus. Je suis prête à m'arrêter mais Gwenaëlle me hurle de courir et de ne surtout pas m'arrêter : ils s'occupent de tout avec Esrhas. À cet instant, je ne suis pas dans la capacité de réfléchi

ur D

chœur ses semblables en bra

oleil se refléter dans le tranchant parfaitement aiguisé. Je vois le visage de mes enfants et mon mari qui pleureront ma mort ainsi que, étrangement, celui de ma mère. Je prends une grande inspiration et m'apprête à terminer m

t pour préserver sa mère. Je repense à mes enfants qui se sont tous les deux battus à plusieurs reprises pour protéger ma réputation et que j'ai sermonné à cause de

rte. Pascal s'engouffre dans la maison et s'arrête pour reprendre son

'est mouvemen

ns tout ce qu'il vient de se passer mais tout est confus. Je n'arrive pas à comprendre ou,

devant la boulangerie et on e

rofite de ce moment comme jamais parce que je viens de réaliser que ma vie ne tient qu'à un fil qui, à présent, est tr

orsque je tourne la tête, j'aperçois à un mètre de la vitre le visage d'une de ses entités armées. Elle semble me souri

uoi ce

it à les faire : un rempart contre les entités mal intentionnées. Un froid glacial me

s sommes arrivés à

rne vers Pascal et Lucien avant

ous parle

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