Les Voix du Passé
fi contre Lug sur un malentendu. Elles ne cessent de tourner dans mes pensées inlassablement et m'enfoncent chaque jour un peu plus dans des abysses sombres. Ces songes alimentent la col
e de la fatigue, je m'enferme dans une bulle et ne fais pas attention à ce qui m'entoure. Distraitement, je remue le contenu de
t-ce qu
parle tous les deux de que
parler ? Questionn
uatre r
tre rel
s à la réalité et ressens enfin ce grand froid qui me traverse les os. Je lève la tête. D
tu parle
tance. Entre eux, ma mère me toise de la tête aux pieds et me jug
e reposer un peu dan
'y rends et ferme l
liques dont je t'ai par
i et m'en approche,
fais-t
éjà lancé ses premières attaques. Est-ce que tu t
souviens, répon
naëlle t'a parlé
s que je n'ai pas de nouv
jure avant de repre
Nuada et la pierre de Fal que tu as pu toucher, me dit-il. Mais je ne t'ai pas p
ls et porte toute mo
t'é
ique est la lance
en entendan
artient à Lug et elle permet, à cel
arr
Gwenaëlle qui, derrière moi, me sourit à pleine
r devant chez toi ! Il faut
u'elle me dit. Rapidement, elle s'approche et se p
, il est deva
ends et je réalise qu'elle parle de l'h
é de lui parler de moi et o
directement vous faire rentrer en contact. Le temps presse
t, en parl
rte de ma chambre en ignor
ordonne-t-il. Je dois te p
je dois vra
vec ma mère. Son sourire accentue les marques laissées par le temps. Une légère barbe poivre et sel orne sa mâchoire. Des yeux pétillants de sagesse transmettent un amour sincère vers les personnes qui l'entourent. Gwenaëlle y est parvenue. Elle a mit trois jours mais elle a retrouv
re et tes enfants, me murmu
lui montrer Augny et pouvoir parler calmement sans avoir ma mère dan
s. Restez donc au chaud et parlons tous ensemble autour d'un
de me mettre des bâtons dans les roues. Je pose
. J'ai fais plusieurs heures de routes
file rapidement mon manteau, embrasse Lucien et les enfants avant de parti
e ce coronavirus – je grimace en songeant à la manière dont il est arrivé – a chamboulé toute notre vie, un peu de contact humain fait un bien fou. Après notre longue et régénérante discussion, je l'invite aimabl
tivement les lieux sur lesquels une queue d'une vingtaine de personnes attende. Je fronce l
monde, fait r
ette vieille femme qui semble protéger sa petite fille contre un homme à la longue chevelure blonde. Les deux esprits se font face et aucun des deux ne baissent les
yez aussi ? L
lentemen
endre, me précise-t-il.
n approcher prudemment. Rapidement, le visage de l'homme change et semble s'impatienter. Il souffle et sautille sur place. À ses côtés, l'entité continue son agissement et sa victime se montre de plus en plus impatiente. Je sens la colère monter en lui. Brusquement, le fantôme braque son regard sur moi. Je sursaute en poussant un petit hoquet de sur
peuvent pas se bouger le
ort. Les autres clients se retournent et une femme lui demande
les faisaient vraiment ce qu'elles pouvai
ns le nez de celui qui ose l'importuner. Ne m'y attendant pas, je sursaute et ne bouge plus. C'est Pascal qui, se plaçant devant moi, m'oblige à reculer pour éviter d'être emporter dans la bagarre. Je peux ente
ellement, elle va monter te
en moi. Je respire lentement et s
t aller avec Dominique. Elle les emportera
mmense, que j'ai envers cette femme. Lorsque je fais volte-face, je tombe nez-à-nez avec une Gwenaëlle furieuse et Esrhas qui, les mains jointes devant lui, murmure dans sa barbe des paroles incompréhensibles. La voix s'arrête et me contourne pour s'approcher de mes deux... Amis, si je peux
ard. Il fait parti des personnes autour de la bagarre. Mon sang ne fait qu'un tour : est-ce que lui aussi a succombé ? Contre
ment qu'on parte
avant qu'il ne m'adres
er, on doit partir ! C'es
de terribles paroles. Je prends une grande inspiration et tire Pascal par le bras. Sa
us courons sur une cinquantaine de mètre quand je m'arrête brutalement. Je pose la main sur le buste de Pascal pour
pliques ce qu'il se passe là, or
'il se passe ?
sse et le druide viennent se placer à mes
as bon du to
ents de mon cœur se font
nvoyer au Sidh ! Gwendoline, il faut absolument que tu rentres chez toi avec
s son regard est plein de questionnement. Actuellement, je réa
estion, faites-moi c
e de ces voix qui jouent sur nos peurs. Je tire vivement Pascal et l'entraîne dans les rues d'Augny. Je le sens
confiance
battre dessus. Je suis prête à m'arrêter mais Gwenaëlle me hurle de courir et de ne surtout pas m'arrêter : ils s'occupent de tout avec Esrhas. À cet instant, je ne suis pas dans la capacité de réfléchi
ur D
chœur ses semblables en bra
oleil se refléter dans le tranchant parfaitement aiguisé. Je vois le visage de mes enfants et mon mari qui pleureront ma mort ainsi que, étrangement, celui de ma mère. Je prends une grande inspiration et m'apprête à terminer m
t pour préserver sa mère. Je repense à mes enfants qui se sont tous les deux battus à plusieurs reprises pour protéger ma réputation et que j'ai sermonné à cause de
rte. Pascal s'engouffre dans la maison et s'arrête pour reprendre son
'est mouvemen
ns tout ce qu'il vient de se passer mais tout est confus. Je n'arrive pas à comprendre ou,
devant la boulangerie et on e
rofite de ce moment comme jamais parce que je viens de réaliser que ma vie ne tient qu'à un fil qui, à présent, est tr
orsque je tourne la tête, j'aperçois à un mètre de la vitre le visage d'une de ses entités armées. Elle semble me souri
uoi ce
it à les faire : un rempart contre les entités mal intentionnées. Un froid glacial me
s sommes arrivés à
rne vers Pascal et Lucien avant
ous parle