DESTINEE DOUBLE
s des nuits blanches, alors j'en profitais pour mettre tout ça dans un calepin. C'est de cette façon que je me consolais; je pleurais mon amour... Roberto! Il était parti, Antonio me l'avait arra
cond, j'en payais les conséquences et j
dans leurs regards des accusations indirectes; elles m'en voulaient, elles n'étaient pas si bêtes; mon amant avait été liquidé par mon mari jaloux ! Ell
oberto, cette complicité qui nous liait tant! Je n'avais plus connu cette chaleur, comme celle que j'avais connue auparavant dans les bras de ma mère et de ma sœur. Mon regard, il était si livide et il se perdait au loin, avant de replong
s ne se limitaient qu'aux simples attouchements venant de sa part... Je ne ressentais que du dégoût envers lui. Pendant plusieurs mois, je vécu dans une sorte de torpeur, de froideur glaciale. Même Mémé avait reçu l'interdiction formelle de m'approcher, ne serait-ce que pour me do
*
chette ; elles courraient de toutes leurs forces en criant. Ma mère à bout de souffle, s'affala brusquement à même le sol ; Jenaelle qui avait
!! Ne te retourne surtout pas, va la retrouver.
Snif !!! Se lam
bébé ! Ne t'en f
tée là, par je ne sais quel miracle, en pleine forêt et je voyais toute la scène ; le foudroyant de mon regard perçant, l'homme surpris, s'arrêta
C'est ... c'
fini ! Ils ne nous feront
touche... Mon Dieu ... Tu es si
i ! Mais...Où
*
ncore secouée par le rêve que j'avais fait dans la nuit. Mémé m'avait rejointe bien que ça lui était désormais interdit ; mais Antonio, était
de mon petit sommeil ; elle s'assit sur le lit, me care
e (chérie, tu dois manger un
j'ai
e un tout petit pe
vais vraiment une p
', piccolina (encor
émé » (me
u l'as trompé, et même si lui il le fait, il a des raisons bien fondées! Tu ne dois pas regarder ça! Je sais qu'il mérite d'aller croupir en enfer! Mais fais toi plus désirable à ses
un monstre ! Il croit tout se permettre... Il... il me fait
t'en prie chérie abandonne) Ce bras de fer
ue tristesse, mais je
e si tu en as envie, ça te fera du bien ! Mais ne recommenc
o » (j'ai
ux descendre, profiter de
... Je n'en ai pas
mum. C'était un dîner bien ordinaire comme le reste du temps, où chacun de nous était assis bien en face de l'autre, à la seu
demanda-t-il entre deux bouchées. J'ai pas
eut a
s ? Oui
dépe
oi tu
insinu
nger je dois te pa
plus
ises? Tu sais que
en, qui de nous deux
semblant d'aimer ce
de la bouff
ien dans l
tout, tu ne manques de rien, je fais tout
c détachement ; c'est plutôt lui qui me méprisait, il se foutait bien de moi et de ce que
que tu me trompes avec ce ...(il secoue la tête) Tu as tout ce que tu veux, tout ce dont
en ce qu'il me réservait ; il m'avait promis depuis mon forfait, que désormais je pratiquerai la chose sans répit ; mais il y a un bon m
; il m'invita à m'assoir en face d'un écran télé qui dominait presque toute cette partie du mur. La pièce étai
nds place! M'
nelle ; à cet instant là je ne comprenais rien qui vaille; La partie émergée de l'iceberg était si infime et négligeable; par contre la partie
Une fois que je te sentirai apte, tu découvriras le monde des affaires, tu iras à la rencontre de certaines personnes, des personnalités, tu rencontreras des gens... pour moi ! Tu seras sous mon couvert! Alors il est très important que tu
rencontres... C'est ... dans
amants... Eh bien tu se
x pas ... La mafia et tout ça
.. On ne me la fait pas princesse!
ce sourire un peu faux, cette démarche de femme un peu fatale; j'étais devenue cette nymphe qui se pavanait aux côtés du très
ec ces derniers, des milliardaires ; Je savais comment faire du charme sans toute fois attirer l'attention, savoir être mesquine et sournoise. La diplomatie me caractérisait, ne jamais montrer ses états d'âmes. Je savais comment
ntonio me faisait mener me laissa croire qu'il avait oublié sa promesse...Le mot était bien trop faible... Il m'avait promis que je ferai désormais la chose à ma guise pour me punir ; je ne
la clique de jeunes riches s'y retrouvait. Antonio voulait que j'y assiste, il voulait que j'y aille toute seule à la rencontre d'un certain poids lourd... Il s'appelait Dmitri Polachkov, mafieux russe de 30 ans; il venait de faire fortune dans l
comme un ver au bout de l'hameçon ; le russe avait accepté, de me rencontrer, j'étais son invitée d'honneur. Il me fit livrer un gros bouquet de fleur et un petit sac contenant une petite robe fine de couloir
era bien si tu suis mes consignes à la let
??? Ma
ok ? Avec toi je risque gagner gros ! Tous ces vautours vont rôder autour de
ait bien assez souvent. Je venais de faire mon entrée dans le monde des affaires et de la mafia, et Antoni
ntres, et avec un agenda fourni, ce n'était pas de tout repos. Antonio en devint très friand. Même pour mon 27 ème anniversaire il invita Toute
vieux ce soir! Me lâ
rte. Il avait loué cet endroit, un petit château datant du 17ème siècle, un « Castello » très réservé à la haute cl
Pour une fois! Et ce sourire
'est ma destinée... Je ne sais pas ce qui se passera par la suite,
iment pas attendre longtemps. Descend comme une princesse, l'avenir est plein de surprises parfois ! Ils te mangeront bientôt dans
ci M
regards fixés et figés sur moi me firent encore sourire intérieurement. Antonio vint me tendre le bras au bas de l'escalier, fier d'arborer
ances chaudes de mon pays. Antonio me prit par la taille et m'
langeait dans cette sphère dont la résultante n'était autre que cette mixité de personnes. Antonio en était le prototype même. Il avait cette dualité en lui, il était ondoyant et me surp
t que je dansais avec Antonio, je le regardais pendant que nous nous trémoussions sur la piste de danse, je le regardais par-dessus l'épaule de mon mari. Je dissimulai quand même mon effarement, et lorsqu'
du mien, surtout qu'Antonio m'abandonna là comme par hasard juste à côté
permettez-vous de vo
ur de
i dans mon
let b
oi de ton
viendrai heure
nventai quand cet inconnu m'invita à danser tout simplement avec lui