DESTINEE DOUBLE
s plus
rrière lequel je m'étais réfugiée afin de maintenir une certaine froideur e
gler des comptes quelque part sur la planète, à 36 ans il ne s'arrêtait jamais; il avait le vent en poupe. Même absent, je ressentais sa présence en permanence; son
assait son temps à se faire la part belle dans les hôtels et j'en passe; il était
t de ne pas tenir compte de tout ce qui se racontait; il les traitait tous de mouchards, et de n'y prêter guère attention. S'il pensait que je me faisais un sang d'encre pour ses conneries, il se mettait le doigt dans
ais te montrer
venais de terminer mes études, à "l'Università degli studi di Palermo", où j'avais appris en même temps plusieurs autres langues, comme le Russe et l'anglais. J'étais très
sut percer ce mystère en moi, il voulu me faire changer et oublier tous mes tendres souvenirs d'enfance, et la t
il m'exhibait à tout bout de cha
os vide s'était à nouveau installé, et je me sentais un peu fautive de l'avoir forcée à faire des recherches concernant les miens, étant donné qu'elle était cen
nio. C'était la seule chose que je pouvais faire pour pouvoir m'en sortir, et espérer un jour me libérer de ses mailles. Madeleine le connaissait assez bien pour avoir longtemps travaillé pour lui lors de ses
lle et jouait en même temps les dames de compagnie. J'avais aussi remarqué qu'elle rendait compte points par points de tous mes faits et gestes à son patron ; je compris pa
etit à petit une certaine liberté et une ouverture d'esprit. Je parvenais à maintenir ce sourire, qu'Antonio soit présent ou pas. J'app
plus jeune. Cette fois-ci, il voulu le faire de
us affichés en public. J'avais appris qu'on m'appelait "la petite gazelle africaine du Sicilien!" certains poussaient le bouchon un peu loin en me traitant de « petite négresse » ou de « petite pute noire du Sicilien », bien
e monde entier; c'était bien le cas... Toute la Sicile était en ébullition et c'était tout le monde qui voulait avo
l m'embrassa; je lui rendis tout simplement ce
uisiner italien ! Mais elle m'avait averti qu'Antonio ne mangerait peut être pas les plats cuisinés par moi-même. L'histoire de ces fameuses veuves heureuses qui avaient su éliminer a
t l'été, les grandes vacances, il faisait tellement chaud que je ne portais que des petites tenues ultra légères. C'est surtout ce détail qui non seulement le mettait hors de lui, mais l'excitait au plus haut point. Je me plaisais aussi de temps en temps à le voir pi
il savait pourquoi il le faisait, car ses multiples escapades à l'extérieur n'avaient toujours pas changées malgré le fait que nous étions mariés. Il pouvait rentrer et sortir à tout moment, sans
expliquait tout ce dont je voulais savoir... Mais lorsque je lui demandais si c'était normal que j'entretienne ce genre de relations avec Antonio, du moins je lui demandais souvent pourquoi il m'avait épousée si jeune et
ce qu'il demande! Va, il t'attend
quaient pas et ne tarissaient pas, il avait de l'inspiration... On
lle bien racée !!! Viens, où étais tu de la journée ? Je détest
tant ! Je suis toute à toi ! Je vais monter sur ta
re et deviner les formes de mon corps ; il se plaisait à laisser la lumière du jour qui disparaissait lentement et dessiner les petits détails
priété privée, sa petite femme
, dans mon pays; je voulais revoir les miens secrètement, mais je savais que c'était peine perdue; il n'accepterait jamais, jusqu'au jour où lors d'un de mes séjours à Paris, je tentais une petite évasion. Je voulu faire chan
a !!! Tu ne t'e
ous sommes toutes les deux ici, il n'en saura rien!
e tu ne réalises pas encore qui est cet homme... Antonio ... Je dis bien Antonio ... Le Sicilien ! Je ne connais pas ton pays! Imagine même
n ira à..
quo
vill
on... Village ! Tu me l'avais raconté ! Souviens-toi
Par sa f
en force ! Laisse faire, tu ne sais pas pourquoi il a agit ainsi ! Cet homme c'est l'incarna
sans dou
pas de réponse. Les vacances tirant à leur fin, j'étais de retour dans son manoir... J'avais l'intention de continuer mes études; je pu pousser les études plus loin comme il me l'avait exigé; j'aimais beaucoup cela, ce monde estudiantin; je me plaisais à me retrouver avec les jeunes de mon âge. Tout le mo
et lorsqu'elles surent que Roberto, un de nos camarades de classe me en pinçait pour moi et que je ne semblais pas très indifférente à ses avances, elles n'arrêtaient pas de me charrier. Un après midi,
is hyper craquant, avec son regard chaud et ses longs cheveux bouclés qu'il laissait pousser et qui lui retombaient légèrement sur les épaules. Il bandait,
oir mon premier réel coup de foudre... J'étais amoureuse. Je priai juste qu'Antonio fasse ses valises et parte en voyage comme il le faisait constamment ! Il s'absentait presque tous les mois et n'avait pas de d
o avait un plan bien tracé avec moi, je le savais ! Je lisais dans son regard parfois une petite mesquinerie qui en disait bien long, il savait ce qu'il fa
mes seins ou alors lorsqu'il me caressait la foufoune. Il me le faisait t
avait pas revu depuis plusieurs jours ; les avis de recherches abondaient, ça fusaient de partout. Mon cœur était en peine, je pleurais intérieurement, pour ne pas afficher mon mal
en peine mon
! Il est un
i je vis et je fin
nt et un jalou
si ég
i s'en était débarrassé, je l'avais compris. Tout comme Madeleine, Antonio se débarrassait tout juste de la mauvaise herbe. Il mit retrouvée dan
nous un instan
réservait comme surprise par la suite. Il s'arrêta soudain, et se rapprocha de moi. Il me prit le visage avec une
ïe
heureuse et chanceuse que tu
re... Snif ! Je veux mourir! Partir!
Je vais t'apprendre désormais qu'on ne se fiche pas de ma gueule! C'est ça que tu veux? Eh bien... Tu le fera