Par Un Coup du Sort
qui, à cette heure de la soirée se trouve encore dehors à errer dans les rues à la recherche de je ne sais quel autre homme. De toutes les façons c'était avantageux po
ueulades des parents, et surtout que je n'avais
jours nerveuse qui criait sur tout le monde. Est ce ma faute, est ce ma présence qui les gêne car je savais que le fait de ne pas être l'enfant
out le monde connaît tout le monde. Un coin reculé du centre ville où nous avons grandi. Je connais cet endroit du fond en comble je me rappelle encore lorsque j'allais jouer après les classes avec les amis qui ne sont plus dans cette ville. Tout le monde s'en allait autour de nous mais nous restions sur place. La population est constituée à 80% de musulmans, nous faisons partie des habitants chrétiens et principal
en l'absence des parents mais toujours est-il qu'il est difficile de raisonner une fille comme Doriane qui ne fait qu'à sa tête et ne se fait pas blâmer par sa mère ce qui l'encourage à multiplier les bêtises. Ma sœur et moi c'es
ent avec un homme. Je ne comprends pas pourquoi ma sœur à son jeune âge au lieu de se consacrer à ses études, à choisir tourner la tête vers le sexe masculin et ce ci au vu et au su de sa mère qui ne réagi pas. Tout au contraire elle me réprimande lorsque c'est moi qu'elle trouve en compagnie d'un homme que ce soit un camarade de classe ou un prétendant. Je reconnais être une belle femme, j'ai des formes à l'africaine, avec un teint éblouissant, d'une blancheur à l'européenne qui fait des jaloux, surtout de ma mère qui aurai voulu que sa fille ait le même teint que moi, je l'ai hérité de ma défunte mère. Sans me jeter des fleurs à mon âge je pense que j'ai tout ce qu'un homme aimerait avoir dans son lit mais je me préserve, j'
eprise des cours et je me demande si mon père m'a déjà inscrite à l'école... A chaque fois que j'évoque ce su
Alex, salu
en, bonjour
du miel ou des avocats s'il y'en a. Nous nous contentons du peu que nous avons et cela nous suffit, du moins cela me suffit contrairement à ma sœur qui en a marre de cette vie qu'elle qualifie de minable nous comparant sans cesse à celles de ses camarades. Mon père est très calme, ma mère aussi. Leur silence cache
te trouve dehors avec un homme...la pr
e ne faisais
tu ne faisais rien ? Tu veux peut-être qu
intervient maman. Tu sa
ns Doriane, la prochaine fois tu restes dehors j'en ai ass
oriane..si c'était Alex tu
est ça ? Méfie toi de moi et quand je parl
défendait je recevais des regards sanglants de la part de ma sœur et de
ement si je t'avais déjà inscri
, comme ça avait été pour la plupart des filles de cette localité du Nord, que j'irai en mariage. Certes nous n'étions pas de leur tribu ni de leur religion c'est la providence qui nous a entraînés à vivre dans c
iendra te chercher tu vas h
papa. Tata Jeannin
mmence à faire tes valises elle viend
n'est pas du tout d'accord a
ne, pourquoi c'est Alex qui pa
lle n'a pas d'enfants et si tu te comportais mieux
e ça.. Maman t
œur peine à faire. Ce changement de ville me laisse perplexe dans la mesure où je vais quitter cette ville où j'ai vu le jour, où je me suis fait des amis et où j'ai eu mon premier baiser. Je vais quitter enfin cette ville qui me dégoûtait déjà à vu d'œil, je vais changer d'air, quoi de mieux que de visiter la capitale de mon pays, je n'y étais jamais allée, je suis toute excitée à l'idée de me retrouver dans cette grande ville. Il faudra
lises, ma sœur entre dans
s donné à papa pour
temps dehors à discuter avec les hommes. Yaoundé est une grande ville,
rte quoi. J'aurai été
s aider maman à tourner la pâte des beignets,vtu vas aller vendre avec elle et tu vas faire la cuisine. Tu sais ce n'est pas mal si tu apprends à
Pf
es valises. Peut-être que si tu te comportes
as besoin tu p
venait toujours à lui retourner le cerveau. Elle était désespérée et choquée. Je l'avais entendu déverser son venin sur sa fille qu'elle accusait d'être mal élevé. Doriane est sort
undéenne..ta v
Tu vas trop
sur le téléphone de papa. Je suis su
e manquer. S'il te plaît veille sur ta sœur même si elle
fou. J'ai juste envie de vite fréqu
e pas d'échouer tu l'as retrouvé en troisième il fau
pas pour ça. Je
a je n'en
sœur, le nombre de fois où nos luttes nous ont conduit au dispensaire du quartier. C'était ainsi la cohabitation avec cette dernière. En tant que sœur aînée je ne me laissais pas fa
propre fille. Je m'étais enfermée dans mon coin et j'acceptais toute attention de la part de mes parents selon leur rythme, j'avais arrêté de me plaindre et d'apprendre à faire les choses de moi même. C'était tout au plus un plaisir d'avoir une maman à la maison, les repas étaient variés et je pouvais manger à ma faim mais je manquais de l'attention de mes parents. Je m'étais rapproché de ma maîtresse a cette époque qui me faisait des câlins et bisous ce que je n'avais pas de ma mère et plus de mon père. L'arrivée de Benjamin était encore pire que celle de Doriane, je m'étais totalement débarrasser de cette volonté de toujours recevoir de l'attention et de l'amour. Ça n'a pas toujours été facile ave