L'ENFANT DE CALYPSO
Son mari à moitié soul était appuyé contre l'encadrement de la porte à la fixer d'une façon assez désagréable. Elle aurait pu être intimidée mais il y avait
à faire, émit-il d'une voi
posa un regard som
nit-elle par dire après a
heure pareille au lieu d'aller te coucher. Non mais,
siège sans avoir eu le te
comme résultant de l'alcool, articula-t-
Pendant qu'elle se rhabillait elle passa les doigts sur la blessure de sa hanc
nière
boulot mais elle était persuadée qu'il avait rejoint son horde dans leur bar habituel. Elle se retrouvait pre
efforcer de ne pas pleurer puis referma le réfrigérateur. Elle fut contrainte à boire ce café aussi amer que son mari. Elle s'assit sur l'un des canapés du salon serrant très fort son ventre qui criait famine. Elle saisit le seul truc qui pouvait lui faire oublier sa faim. Son livre. L'on pourrait, à la voir lire, être amené à croire qu'elle savourait les romans ; ce
lus tôt. Sa gorge se noua lorsqu'elle vit sur la couverture un bébé au sourire angélique et ses yeux marron d'un éclat vif. Elle voulait tellement un enfant à qui elle pourrait conter des histoires et chanter des berceuses pour qu'il s'endorme. Six ans de mariage sans pour auta
faire examiner. Il soutenait qu'il allait bien e
t. N'avait-elle pas le droit d'en avoir ? Elle se demandait parfois ce que ça faisait d'être appelée' ' maman'' et d'avoir ''sa petite famille''. N'ayant pu recevoir l'amour de ses parents elle tenait t
frigo qui restait vide de provisions. Il fallait qu'elle trouve un travail si elle voulait manger à sa faim. Il fallait également payer le loyer et les factures
ette odeur et trouva un homme muni d'un tablier à quelque mètres de la rue devant un stand occupé à emballer les saucissons dans un sac en kaki. Son ventre l'interpellait à chaque occasion et d'un geste rapide, elle retira de son sac son portefeuille
Une femme blonde avec le physique d'un mannequin ouvrit et porta son attention sur la jeune femme. Ces cheveux so
rez-d
te et dardait un regard admirati
cis sur vos choix des v
d à la blonde et lui
er tous ses vêtements de luxe pour refaire sa garde-robe. Elle n'en avait pas les moyens et même s'ils étaient en solde e
e fois vendeuse ? S'enquit-elle
ais des sandwiches pour pouvoir
pas assez bien habillée. Un défaut qui pourrait ternir son image et celle de sa boutique si jamais elle l'embauchait. Au départ, elle pensait qu'elle voulait
gardait. Qu'est-ce qui lui prenait de la dévisager de
donné ce poste à une autr
féré mentir. N'était-elle pas faite pour ce poste ? Vendre des vêtements n'a jamais été si compliqué et elle pouvait le faire. A
erci et bonne
mble sans dettes lorsque Phin travaillait. Il n'était pas si froid et détestable et n'avait de problème avec personne. Ils nageaient même presque dans le bonheur. Elle travaillait dans une librairie et apportait son aide sur les factures. Faut croire que la vie s'acharnait sur elle, à lui rendre l'existence impossible. Comme si ça ne lui suffisait pas de lui avoir enle