Les larmes d'Andromaque: Tome IV La bataille de Khafji
es vieux films égyptiens, en général des comédies musicales, avec les chanteurs Farid El Atrach, Abdel Halim Hafez, ou bien la pétillante chanteuse Sabah, d'origine libanaise. Des f
méricains en noir et blanc des années cinquante, avec Glenn Ford, Dana Andrews, James Cagney, Burt Lancast
t rarement au cinéma. Ce divertissement est très mal vu. Pourtant, l'Égypte fut autrefois un grand producteur de fi
vegarder les apparences, imposait un code moral très rigoureux et très formaliste, que personne ne respectait plus et que les jeunes gens détournaient facilement avec la complicité des autorités, pour la plupart
une forte émotion érotique, la salle fut prise d'une folie furieuse et se mit à hurler comme une meute de loups, d'une façon horrible. Les insultes plurent de toutes parts, mélan
itté la salle, se jurant
ffrance. Ce qui lui semblait étrange et surprenant, c'était que leur pauvreté et leur misère pitoyable n'entamaient jamais leur bonne humeur. Sur leurs visages laids et grimaçants s'affichait toujours le même s
côtoyait dans le monde réel, étaient pour la plupart très laides et adipeuses. Elles n'avaient aucune grâce. Elles portaient des vêtements amples en coton, qui les recouvraient entièrement, dissimulant la lourdeur de leurs corps. Les couleurs foncées étaient destinées aux femmes relativement âgée
e trop grande promiscuité, Hisham avait pris l'habitude de s'asseoi
'était dans ce lieu incontournable qu'Hisham aimait se rendre pour examiner les Cairotes siroter leu
ussi bien celui des hommes que des femmes et même des enfants, Hisham s'était forgé
t sans arrêt du bruit et du rythme. Au nom d'une morale et d'une religion, on avait emprisonné un corps habitué à la nudité et qui recherchait constamment le sexe, ave
t noté dans
quand on analyse la complexité des hiéroglyphes, on comprend aisément que ce n'est pas cette
de l'Égypte lui causa une grande déception. Un pan de sa
mbre pour écouter « La Voix des Arabes » qui diffusait les discours enflammés du président Nasser. Il croyait à la sincérité du grand Raïsqui prônait le
e voix qui chantait l'espoir, la tristesse et l'amour. La voix d'Oum Kalthoum, à la fois sévère et envoûtante, qui aidait le jeune ga
s d'Oum Kalthoum. Pour le jeune lycéen, un pays qui avait produit deux personnage
socialisme prôné par Nasser. Contre ses détracteurs qui lui reprochaient d'avoir chant
rbe qu'on lui connaiss
e se levait-il pas aussi
Arabes citent souvent : «Il s'est dissous comme le grain desel dans l'eau ». Lors de ses fun
la lutte ! Serment sacré, inébranlable. Par Dieu et la patrie, nous jurons que ta lutte se
t effacées dès que le vent a soufflé... Un vent mauva
n pays honteux, avare et resserré, qui se tient humble et c
e pour toujours, laissant un peuple débraillé en larmes, orphelin et sans avenir. L
Oum Kelthoum, une page importante de l
ent. Il pensa qu'il avait un grand besoin de remettre de l'ordre dans sa vie. Il n
s préoccupations du moment. Il ne voulait pas prolonger des réflexions qui l'entraînaient toujours vers le passé. Il
œil vif, il consulta sa montre. Il était presque huit
ui accueillait une clientèle de célébrités du show-biz et de journalistes. Cet endroit, situé au dernier étage de l'hôtel Ramsès, était fréquenté éga
errant la sienne très fort. Il attendit un moment avant de relâcher son étreinte, puis
que cela fait trop longtemps que l'on ne vous
urire et répondit négligemm
s occupé ces temps-ci. Comme
illumina le vis
avec un ton
ente, Monsieur Basrani.
hangé un regard complice
lement une ravissante personne
iste de danse. Hisham tourna la tête. Il ébaucha un pâle sourir
vec une polit
attendre cette ra
isham avait son entrée dans les boîtes les plus sélectes du Caire. On le recevait comme un inv
re, qu'on remarquait fréquemment à sa table, n'était pas étrangère, non plu