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Les larmes d'Andromaque: Tome II — Promenades napolitaines

Les larmes d'Andromaque: Tome II - Promenades napolitaines

Auteur: promotion
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Chapitre 1 No.1

Nombre de mots : 1557    |    Mis à jour : 27/12/2023

de beaucoup de poés

ntiers ma vie

d de

t, avril 1976

e glissa un rai de soleil qui projeta un flot de clarté brillant dans la chambre. Un jour n

e en porcelaine qui trônait sur l'étagère du haut, puis une rangée de flacons de parfum aux formes variées sur l'étagère du bas. Des pots de maquillage et de cosmétique étaient éparpillés sur la coiffeuse. Sur la table de chevet, il remarqua un poudrier en argent massif incrusté de pierres précieuses et

Hisham était sensible à cet univers fait de soie et de satin. Un univers ouaté et f

is il avait toujours cette impression désagréable de n'être pas vraiment tout à fait à sa place dans ce

t un peu comme s'introduire dans l'intimité de la loge d'une grande comédienne, ou bien dans la cuisine d'un grand c

na la tête

tre, la tête enfouie au creux de son bras gauche, en chien de fusil

jolie fille, terriblement désirable avec son corps à demi engourdi, revêtu d'un déshabillé en satin rose pâle. Le petit rayon de soleil qui filtrait à travers les persiennes jou

ous sa main frémissante le troubla étrangement. De là où il était, il pouvait respirer encore mieux le parfum entêtant de ses cheveux. Il contin

véritablement, Hisham avait besoin de respecter sa partenaire. Avec Cécile, il se sentait en parfaite harmonie. Cependant, quelque chose gâchait son plaisir, freinait son élan. Quelqu

animal sauvage qui s'amuserait à lui grignoter le ventre avec ses dents acérées. Cette volupté plaisante dans laquelle il se complaisa

e de bribes de souvenirs anciens. Il songea aux rêves ambitieux de son adolescence et il réalisa subitement qu'il avait toujours vécu dans la crainte de décevoir, de ne pas être à la hauteur. À l

qu'il considérait comme le plus grand penseur de l'islam. Il était un peu plus réservé sur Rûmi et il nour

vre les sentiers obscurs où l'on risque de s'égarer facilement. Et surtout, se méfier toujours des femm

Arabes, reportait toute sa fierté sur l'aîné qui faisait des études brillantes, qui avait de nombreux amis, qui avait un réel don pour l'écriture et qui promettait d'être un grand éc

opres pensées. Il avait le droit de se forger sa propre opinion et son propre jugement sur les gens et sur

avait envi

aucun péché. J'aime simplement une fille belle

ésarroi moral où il ne voyait pas d'issue. Pourtant, il ne pouvait nier ce désir obscur qui lui révélait un aspect de lui-même qui le dérangeait et le pertur

e le troublait vraiment qu'à travers l'étoffe légère et fluide d'une robe décolletée. Son désir ne s'ém

ce de leurs gestes, à leur beauté habilement rehaussée par des f

r la vérité. Il se croyait fort et intelligent, mais toujours, l'appel trou

des excuses pour justi

e di

te ! Elle est trop plate, trop grise. Elle a besoin

ne le savait sans doute pas. Il était épuisé à force de masquer ses vrais sentiments. Mais quels sentiments ? Il voulait arracher ce masque d'imposture et être enfin lui-même. Il ne voulait plus employer des phrases volées à des gens de talent, mais pouvoir s'exprimer librement en toute sincérité avec ses propres m

omme les personnages de roman du dix-neuvième siècle. Surtout avec les femmes, en pensant les éblouir. P

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