Le peuple libre
jà que notre existence est connu de tous, pour autant, nous n'avons pas tous eu la même réaction. Pour les autres, le plus important reste le groupe
il fait ça pour notre bien, pour nous protéger des humains qui nous ont chassé jadis, mais je doute qu'il n'y ait que ça. J'ai eu longuement l'occasion de l'entendre prononcer des discours, sur le bien fondé de la protection de no
t le plus grand, le plus fort, celui qui impose sa volonté et que nul n'oserait contre dire. Il en va ainsi dans la hi
ulte le jour où j'ai fais la connaissance de ma Louve. Jusqu'à ce jour là, je n'avais jamais fais de vagues, je me contentais de suivre le mouvement, de faire ce qu'on attendait de moi, bie
rouver notre compagnon et de porter ces enfants. Dans le fond, je n'ai rien contre, après tout, fonder sa famille, avoir des enfants et une personne aimante, une âme sœur. ça n'est sûrement pas la pire des choses, mais
la connaissance de ma Louve, je me suis sentie attirée par le monde extérieur et ces curiosités. Je voulais voir ce qu'il y avait au delà de nos frontières, savoir comment les humains vivent alors qu'ils semblent si fragi
e livrer à mon Alpha. Même si il en était de sa responsabilité de me punir, il a prit une autre décision, me conduire face au Roi afin d
ne savais pas, c'est que ma vie allait changer du tout au tout ce jour là. Je pensais obtenir une bonne punition, voir des corvées supplémentaires afin que j'intègre où était ma place, s
mon corps lui, se réchauffait déjà rien qu'en étant face à lui. Comment une simple Louve comme moi, sans aucun statut parti
tait tout comme moi, qu'au fond, nous étions fait pour être ensemble. Il a ordonné qu'on me détache et qu'on nous laisse seul. Je
it comme une évid
s âgé que moi, de plus de dix ans. Je me souviens encore de sa manière de s'approcher de moi, de ce sourire sur ces lèvres pourtant pulpeuses, de cette démarche, animale, de cette odeur enivrante. Mon corps voulait succomber, sans même se battre, ma Louve, e
ier de même connaître mon prénom. Tu vas res
s, à ça et à ce que les autres diraient une fois qu'ils le seraient. Car nul doute que la nouvelle allait se répandre, nul doute que d'ici quelques heures, tout les Loups du
par n'être que son ombre. Je suppose que lorsqu'on est un Roi, on a l'habitude de tout obtenir, de tout avoir rien qu'en claquant des doigts. Seulement moi, je n'ét
main vers moi, pensant probablement que j'allais la saisir mais je n'ai pas pu. En le faisant, je savais que j'allais sceller mon
même si la douleur était aussi cuisante qu'une lame chauffée à blanc, même si mon cœur battait si vite et si fort qu'il était à deux doi
ne le sens pas? a t-il demandé a
t donné pour y succomber, mais mon esprit continuait de tout analyser, de tout envisager. Je crois avec le recul que ça tient du miracle. J'a
moi, le silence a semblé durer des heures, des heures e
droit de l'approcher ou de lui parler à part moi. Tu diras aux Louves de donner ces repas
tement m
a attrapé par le bras et m'a tiré à sa suite. Je n'avais aucune idée de l'endroit où on m'emmenait. Tout ce que je savais, c'est que j'étais terrorisée et je me suis mise à pleurer sans pouvoir me ret
ce qu'au petit matin, il vienne me voir. Je ne sais pas si il l'a fait volontairement, mais il avait changé de style de vêtements, pour un look un peu plus décontracté. Jean, tee-shirt
te faire à l'idée? a t-il demand
Un soupire s'est échappée de ces lèvres alors qu'il s'est assit à mes côtés. J'avai
maginais que le jour ou je trouverais enfin ma compagne, elle serait h
ions. Et pourtant, alors que je venais juste de passer à l'âge adulte, je devais bien admettre que la vie venait de ch