Morts sur le champ
s coûteu
nt le domicile d'Enguerrand en banlieue grenobloise, les gendarmes avaient en main le trousse
tait un rez-de-jardin. Un escalier extérieur desservait le niveau supérieur où se trouvait la porte du
investigation criminelle se mit au travail. Ses hommes s'emparèrent d'un ordinateur portable
phère de vie, donner corps à quelqu'un qu'on n'avait jamais vu, comme c'était le cas dans cette affaire. Avec le major Antoine Larrivée, ils cherchèrent des in
e les vo
ne coiffée en queue de cheval apparut derrière une porte entrebâillée, l'air épuisé, un b
d-Després (elle ne se souvenait même pas si elle avait déjà su son prénom), ne permettait pas de se faire une idée du personnage, au demeurant discret. Elle ne souvenait pas qu'il soit venu accompagné, ou ait reçu des visites. Mais ce n'était pas i
*
t pas là pour le voir, puisqu'elle avait été envoyée à l'In
e barbe et rasage savamment oublié. De taille moyenne, vêtu en style décontracté chic, son allure dénotait d'un curieux mélange, te
pliquer où il se trouvait au moment de la mort de son frère : avec des cl
ections bien différentes : Enguerrand dans le milieu journalistique, lui dans le monde des professionnels de la montagne, en tant que guide. Il exerçait en indépendant et ne
s règles qui ne plaisent pas à tout le monde. Et allez savoir quelles inimitiés pouvaient être générées : il y a toujours des mécontents, mess
qu'il fréquentait, si ce n'était pour se réjouir de l'ambiance d
leur apprendre aussitôt que son frère ne se séparait jamais, ou très rarement, d'une très coûteuse mo
*
Spatha et Puybaron, spectateurs attentifs de celle qui venait d'être effectuée sur le corps d'Enguerrand, avaient besoi
le légiste préférait voir confirmer ça par une expertise balistique. Il n'avait pas trouvé d'autres traces de violence
l'arc fit remarquer d'un air songeur, mais tout d'un trait, Jér
rce de pénétration d'une flèche à partir d'un arc, selon la distance,
anter quelqu'un comme
e au bec, ponctua la remarque de l
iné ma matinée. On
ait OK. Pas pour Jéromine, que son compa
*
rouvèrent donc autour
résentait, ayant un attrait certain pour des confrontations d'idées. D'autant qu'ils développaient des opinions souvent divergentes, dont celles d'un point de vue philo
es transformé en militant de l'athéisme. Il revendiquait une position de libre penseur pour battre en brèche ce qu'il considérait comme illusoire chez les croyants de t
urru, expressif, mais généreux et compassionnel, beaucoup plus fin que ce que ses arguments spirituels, quelquefois à l'emporte-pièce, le laissaient apparaître. Une relation finaleme
umains et matériels qui, parfois pour une broutille, pouvaient faire basculer en drame ce qui n'aurait pu être qu'un simple différend, une amertume enfouie, une banale jalousie. Des personnes
faits, a priori improbables, avaient pu impacter de façon décisive et con
Première Guerre mondiale ni des
lleux intéressé, ce qui fit sourire le lieutenan
Sarajevo. Ce que l'on sait moins c'est que ce crime n'a tenu qu'à un incroyable concours d
ain, pour le compte d'une société secrète de nationalistes serbes. Ils n'étaient pas vo
portante. Un pistolet est remis à chacun des tueurs, ainsi que deux bombes. Tout ça bien que ces gars-là n'aient pas d'expérience des armes.
abords. C'est pourquoi le premier conjuré n'ose pas tirer. Le deuxième, un peu plus loin, par trouille de blesser l'archiduchesse, s'abstient lui aussi. Deuxième chance... Le troisième ne tire pas mais balance son bâton de dynamite. Cep
t donc arriver sains et saufs
en paix. Sauf que François-Ferdinand tient à rendre
que, dernier mais fatal concours de circonstances, cela se produit au niveau où Gavriolo Princip, l'un des six de la bande, se trouve par hasard. Il
ureusement ce qu
le
si bien intéressé leurs vois
ocha la tête ve
ue tu dis de
tint en entendant la sonnerie du télép
ux pas rester. La suit
l'addition, l