Raïssa :Au bout du tunnel
pit
rtait beaucoup de cadeaux et biscuits. Mamie Anta aussi nous rendait visite très souvent en apportant du "Mbouraké". Aminata et moi nous battions p
de mes parents ne m'affectait pas trop car je n'avais pas l'habitude de voir mon père tout le t
ons, nous annonça sa décision de se remarier. Maman était folle de ra
Elle était très gentille et souriante. Il a été convenu que nous
la ronger, elle savait que j'étais la fille préférée de mon père. Elle ne supportait plus de me voir et voulant faire du mal à mon père, elle m'a envoyée à Mbour, chez ma grand-mère maternelle, mon homonyme. Mon pè
rande cour, entourée par six appartements. Mamie vivait dans le sien, les cinq couples et leurs enfants partageaient les autres. Il n'y avait pas d'étages dans la maison. C'est la chose qui me frappait en premier quand j'y allais. Chaque famille avait construit
ortait avec un homme "casté" (désolée du terme) et que ce dernier a fini par l'engrosser en pensant que ça pousserait feu mon grand père à accepter leur union. Au contraire... Il a donné le bb à ma tante Kiné pour qu'elle l'élève et a envoyé ma mère à Dakar chez de
n'étais pas vraiment aimée d'ailleurs, ma tante me frappant tout le temps pour rien et ma grand-mère qui m'appelait "domou kharam dji" à chaque occasion. Seul ton
habitude, juste parce que j'avais laissé tomber des miet
urou bo fiy passar passareh. (Ramasses toutes les miettes de pain que tu as fait tomber et
leurais en silence tout en faisant ce qu'elle m'avait demand
am dji loumi djoy ni? (Pourquo
fi yoor ay mbam youkoy balail. (C'est moi qui l'ai frappé. Elle a versé des miett
pa moungui nieuw ak sa yaye. Teh bul yakkeu ndokh bi. (Tu aurais dû la frapper à mort. Elle est impolie, son père ne l'a pas éduquée, il a fait d'elle une pet
montrer à quel point j'étais heureuse d'apprendre que papa serait l
sava
ais un fardeau pour ses filles et que je les empêchais de vivre comme il se doit. Mon père avait sa femme et ma mère voulait se remarier donc personne n'aurait le temps pour moi.
nga tek sa bopu? Teh bu sa papa nieuwer, boko wakhul limala wakh, dinala ray. Aythia, djouguer fi.. ( Où as tu pris ces attitudes? C'est Cathy ta mère? En plus tu oses me dire que Cathy veut te récupérer! Personn
is dessus et me protégeait toujours. À l'arrivée de mes parents, je ne bougeais pas du banc sur lequel j'étais assise. J'attendais que ma mamie
s pas ma chérie.
apa, je m
as manqué ? Pourqu
m'as man
b lou(Elle vient à peine de se réve
étrange. Elle ne dort pas beaucoup d'habitude.)
pour ma diangual ko aduna. Meune nafi dianguer sakh. (Ahhh Djiby, c'est ta fille mais c'est mon homonyme. J'ai aussi mon mot à dire. Tu t'es remarié et il est hors de questio
kou niom niar teh damakoy sokhla guiss aussi. (Je comprends parfaitement mais Nafi n'avait pas le droit de faire déménager ma fille sans
ggeu na sakh danga beugeu tokhou bitim rew ak sa ndaw sossu. Doom nak si ndayam la tokk. Ki du dem ak yene. (Tu parles comme un blanc. Sa sœur a sa mère et sa tante. Les enfants doivent apprendre à se débroui
lene bayi guinaw. (Je n'ai jamais eu l'intention de l'emmener avec moi. Et puis c'est juste un pro
a . Maguette demal fo ak sa morom yi. Li wakhou makk la. (il fallait y penser avant de briser ton foyer. Tu avais une femme parfa
et me suis assise dans la cour. J'attendais impatiemmen
avais accompagnés. Mamie Maguette était aussi présente, redoutant sûrement que je raconte des choses à mon père. D
Cathy. Je pourrais aller à Dakar rendre visite à mamie Anta et Aminata de temps
ssée, avant de partir. Dés leur départ, ma grand-mère s'est défoulée sur moi avec ses gris-gris (ndombou) e
s a tata Aida que je détestais mon père car il m'avait laissée avec ces femmes méchantes et qu'il ne voulait plus de moi. Elle m'a demandé de ne plus jam