La destinée de Adestaille
ans les veines de chaque progéniture mais qui frémit de mésentente, de colère et autre. C'est certain, on est issu d'une même famille mais une dichotomie se lit dan
en marche. La domestique Adjou avait ouvert la porte. Eude jette un coup d'œil dans le rétroviseur interne de la voiture et remarqua que Cybèle n'avait pas mis sa ceinture. C'est avec une voix d'assurance qu'il lança : - Bon de Dieu combien de fois voulez-vous que je vous dise que la première des choses à faire une fois dans la voiture c'est de mettre sa ceinture de sécurité ? faite le ou vous sortez de la voiture. Connaissant son caractère typique au sens péjoratif, ses sœurs exécutaient sans riposter. Le vrombissement de la voiture frémit sous un geste du pied de Eude sur l'accélérateur et partit en trompe. La musique sonnait à flot dans la voiture. Cybèle secouait sa tête au rythme de la musique qui coulait. Belphanie était dans son coin, regardant de par les vitres le paysage, les hommes et les maisons qui défilaient. Son attention quitte sa contemplation et se rive sur la conduite exagérée de Eude. Subitement, ce dernier serra son côté gauche inconsciemment, déclenché par un geste de sa main qui suivait le rythme de la musique. Belphanie cira : - Eude attention ! Trop tard la voiture percuta un jeune élève en tenue kaki qui était à vélo.................. Connaissant son caractère typique au sens péjoratif, ses sœurs exécutaient sans riposter. Le vrombissement de la voiture frémit sous un geste du pied de Eude sur l'accélérateur et partit en trompe. La musique sonnait à flot dans la voiture. Cybèle secouait sa tête au rythme de la musique qui coulait. Belphanie était dans son coin, regardant de par les vitres le paysage, les hommes et les maisons qui défilaient. Son attention quitte sa contemplation et se rive sur la conduite exagérée de Eude. Subitement, ce dernier serra son côté gauche inconsciemment déclenché par un geste de sa main qui suivait le rythme de la musique. Belphanie cira : - Eude attention ! Trop tard, la voiture percuta un jeune élève en tenue kaki qui était à vélo. Le choc fut un peu dur ce qui propulsa le jeune élève qui s'écrasa sur l'asphalte. Eude continuait son voyage sans chercher à savoir l'état de sa victime. - Eude tu as intérêt à t'arrêter si tu ne veux pas que la police, à plus forte raison la population te poursuit dit Belphanie. L'intervention de la fille obligea Eude qui s'arrête par contraint à quelque vingt mettre de l'accident. Pendant ce temps le jeune élève se levait avec peine tout en cherchant ses affaires. Belphanie court pour l'aider à se lever. Elle l'inspecte quelques secondes et lui demande : - Vous n'avez rien de casser j'espère ? Il faut qu'on vous amène à l'hôpital, vous saignez au bras. - Non ce n'est pas la peine ça ira. Ne vous inquiétez pas mademoiselle. - Veillez excuser mon frère. - Ne vous en fait point. C'est un accident et ça arrive souvent. - Tenez cette somme. Vous pouvez prendre quelques comprimés pour apaiser la douleur du bras. - Non je ne peux l'accepter. Il faut que j'aille je serai retard. - Tenez, vous avez oubli votre stylo dit Belphanie en le ramassant. Après l'avoir remis le stylo, elle laissa glisser lentement un billet de cinq mille francs dans le sac du jeune élève qui avait oublié de fermer. Belphanie soupire avec joie que cette victime puisse en profiter de cette somme pour en faire quelques chose. Elle regarda le jeune qui s'éloigne sur son vélo. L'aisance de l'homme ne doit pas l'aveugler ni faire de lui un monstre. Bien au contraire, elle doit lui montrer le chemin de l'humanisme. Belphanie en fait un prototype et ce caractère l'ennoblit et la différentie des autres. Eude la tire de son observation en lui demandant. - Madame la pharisienne, avez-vous fini de sauver le mourant ? Nous pouvons partir maintenant ? Belphanie ne répondit pas et rejoignit sa place. Le reste du trajet se fit dans un mutisme sans aucune musique. Le conducteur était dans une immense concentration. On aurait dit qu'il avait eu une dose de prudence après cet incident survenu. L'école privée où fréquentaient Belphanie et ses frères inondait déjà d'élève dans leurs tenues qui les allaient à merveille. Pantalon bien repassé, les chaussures bien cirées, les verres au nez, montre au poignée chez les garçons. N'en parlons pas pour les filles qui se donnent le grand soin chaque jour pour séduire telle ou telle personne. Bref à voir l'allure que prenait les accoutrements des élèves, on n'est pas loin de s'imaginer que c'était une école réservée pour les enfants des cadres renommés. Eude sort de la voiture et une fille de teint claire débouche des autres filles et vient se jeter dans les bras de Eude en disant : - Mon mignon adoré est là. Bien réveiller mon prince. En ce moment, Belphanie contournait la voiture pour se rendre dans la classe. Elle regarde le couple et dit à leur égard : - Ton mignon qui a failli tuer un pauvre garçon ce beau matin. Apprends-le à être prudent au volant qu'à l'embrouiller. Eude et sa copine regardent Belphanie sans savoir quoi dire. Celle-ci n'attendit pas leur réplique et continua son chemin en silence. La sirène vient de sonner et tous les élèves entrent en salle. Comme d'habitude, les cours se déroulaient bien du matin jusqu'à l'après midi. En effet l'école de Belphanie ouvrait ses portes à sept heures et les ferme à quatorze heures. C'était une stratégie selon le fondé qui permettra aux élèves de pouvoir révisez les autres cours et faires des recherches pour approfondir leur connaissance. Il en reste à savoir si réellement ces apprenants se donnent la peine d'user ses heures de liberté avec efficience. D'autres se donnent la liberté