La destinée de Adestaille
jeune homme ne dit rien et continuait à pousser des cris de douleur tout en gardant son pied qui se retrouve dans la mer. Belphanie ne comprenait plus le tournant du je
er ne perd pas ton temps en délirant tel un ivrogne. Je t'ai déjà dit que tous ces blablas ne me plaisent pas. Alors ne rêve pas sur certaines choses que tu ne pourras avoir. Maintenant avec ce grand respect que j'ai pour toi, je te demande de me laisser seule afin que je puisse penser à ma vie que de la détruire avec toi. - Mais... - Pas un mot de plus. Sors de ma classe. Roger se sentit à nouveau humilié par Belphanie. Les yeux des autres étaient rivés sur lui après la sentence que lui a prodiguée Belphanie. Il trainait ses pas de remord et sort de la salle. Annie se rapproche de son amie pour avoir la saveur de cette scène qui vient de passer. - Ma chérie pourquoi tu es si dure avec le fils du maire ? - Il m'énerve à un point que je ne saurai nommé. Qu'il me laisse en paix. - Mais pourquoi ne veux-tu passer tenter avec lui vu qu'il s'intéresse à toi ? C'est l'enfant du maire quand même. - Et alors Annie ? Que je me jette dans ses bras parce qu'il est l'enfant du maire ? Non je ne suis pas de ces genres de filles qui se laissent avoir comme une pomme juste parce qu'elles ont regardé la condition de vie du prétendant au lieu de la douceur de son cœur. - Belphanie tu te réserves trop en ce qui concerne les sentiments... - Je t'arrête Annie. Tu es mon amie mais laisse-moi te dire que tu conçois d'une manière biscornue les sentiments du cœur. Il est là, tu peux aller te faire avoir comme les autres. Tu m'en diras des nouvelles. - Mais pourquoi tu me parles sur ce ton ? Je voulais juste te conseiller. - Merci pour le conseil alors. Maintenant s'il te plaît, je veux être seule. Annie partit énervée par les propos de son amie. Belphanie était dans une colère qui l'écumait farouchement. Son amie n'avait pas compris que la vie sentimentale ne se limite pas seulement à la bonne condition de vie des conjoints mais à la tendresse des cœurs. Un couple peut vivre dans une opulence excessive sans la quiétude de l'amour. Et pendant ce temps, un autre couple surmonte les difficultés de la vie avec le tendre amour le plus riche du monde. En amour, la richesse et la douceur des cœurs sont deux entités qui gouvernent la résistance du couple. S'unir en amour à cause de la richesse est une utopie............ La journée de Belphanie fut mouvementée. Non elle n'en revenait pas que son amie Annie pourra agir ainsi. La jeune fille finit sa demie journée dans cette atmosphère d'amertume en vers le commun des mortels qui pense que leur pouvoir matériel et financier était l'épée qui fera faire frémir les gens. Elle rentre chez elle avec ce visage sombre. Elle trouva la mère de Pamphile qui aidait Ajou à préparer la table. Elle salue les femmes avec un ton différent des autres. Ces dernières n'eurent pas la peine de le constater dans sa salutation. Adjou monte quelques minutes dans la chambre de Belphanie pour savoir la raison de sa mauvaise humeur. Elle trouva la jeune fille couchée sans même chercher à se débarrasser de son uniforme scolaire. - Ma chérie Belphanie pourquoi tu es si triste ? - Je ne sais pas Adjou. Pourquoi les hommes ne peuvent-ils pas comprendre que nous n'avons pas la même saveur de la vie et la manière de la conserver ? - Chacun, quoi qu'il soit, a son goût de l'existence et son agissement de la fixer. Si une personne attend que l'autre comprenne et conçoive au même degré de vision qu'elle, elle périra car elle n'en trouvera pas. Il peut y avoir des similitudes mais la cassie ressemblance ne se verra pas en chacun de nous. Alors ma fille laisse les choses comme elles sont. - Merci bien car j'en avais besoin de cette communication pour mieux cerner certaines choses. - Je t'en prie ma fille maintenant je veux que tu m'affiches ton bel sourire que toi seul as et le conçois toi-même. Belphanie sourit à la domestique comme d'habitude et se leva pour s'échanger. Adjou la prévient en même temps que la table était prête. Elle se change et descend pour rejoindre les autres à table. Elle remonte dans sa chambre après avoir fini de manger. Elle passe le reste de son temps à réviser ses cours sans oublier d'appeler son âme-sœur Yanick. La semaine termina dans ce même rythme d'atmosphère. Et ce soir de ce dimanche, Yanick se promenait dans son quartier quand il rencontra Roger le fils du maire. Ce dernier s'arrête et pour la première fois, il adressa la parole à Yanick. - C'est toi le conard qui court derrière Belphanie. Je peux savoir ce que tu veux en se collant à elle comme ça ? Son argent ? Sans doute oui car tu nages dans la pauvreté, tu n'es qu'un pauvre Yanick. - Et toi que veux-tu d'elle en rêvassant à être son amie ? - Je veux son entièreté parce qu'elle est à moi. - Alors qu'attends tu pour faire d'elle ta propriété ? Ne perds pas ton temps sur moi. Parce que la conquérir te coutera toute la vie sans succès. Bonne chance à toi. - Je te préviens qu'à notre seconde rencontre, tu sauras fermer ta sale bouche. - Je serai toujours là. Yanick se moquait bien de Roger et s'en va comme rien n'était. Ce dernier tout furieux..................... Yanick se moquait bien de Roger et s'en va comme rien n'était. Ce dernier tout furieux rentre à la maison. Il se jette dans le divan qui était dans le salon. Sa grande sœur qui était assise de l'autre côté du salon l'observait avec attention. Elle le lance une phrase à son frère qui n'était du tout pas dans son assiette. - Alors le Don Juan a raté sans doute sa proie aujourd'hui je crois. - Toi tu la fermes ok ? Je ne suis pas d'humeur à papoter. - Mon pathétique Roger expose-moi ton problème et je t'aiderai à trouver une solution. Tu sais bien que ta grande sœur chérie - Bon voici ce qui se passe... Et Roger narra tout à sa grande sœur sans rien omettre. Elle note dans les propos de son frère une grande détermination à avoir cette fille. La grande sœur de Roger avait finalement trouvé un plan pour mette la relation de Yanick et de Belphanie à veau l'eau. La grande sœur et le petit frère étaient fait d'une grande commisération qu'il se partageaient à chaque moment. Lyse, la grande sœur de Roger venait du Canada après avoir terminé sa première année en marketing. Elle était d'une beauté exceptionnelle garnie par une peau noire naturelle qui brillaient telles les lentilles. Elle aidait son petit frère à atteindre ses objectifs sur tous les plans. C'est pour cela elle avait décidé d'aider Roger à avoir Belphanie. Voir son petit frère être de mauvaise humeur la traumatisait. Elle aimait son frère d'un amour incommensurable........... La sonnerie du collège vient de retentir pour que les élèves se rendent dans leurs salles. Belphanie se dirige tout doucement à sa place dans un calme qu'elle n'avait pas l'habitude d'avoir. En effet, depuis la dispute entre son amie et elle, elle ne parlait presque à personne. Annie était son seule amie à qui elle parlait le plus dans sa salle. Elle sentait mal à l'aise de rester ainsi. De l'autre côté, Annie aussi se torturait de remord d'avoir poussé son amie à faire ce qu'elle ne voulait pas. Elle savait parfaitement que Belphanie était une fille gentille et qu'elle ne pourra trouver une fille aussi simple que cette dernière. L'amitié qui les ligature était si fort que chacune des deux côtés n'avait la quiétude du cœur pendant le week-end. Annie n'en pouvait plus de demeurer dans ce calvaire. Elle se lève et va à la place de son amie. - Bonjour Belphanie. S'il te plaît ne m'en veux pas parce que je t'avais proposé ce que tu ne voulais pas. Je suis navrée car je pensais que tu aurais les mêmes idées que moi. Je m'excuse sincèrement du fond de mon cœur. - Annie je ne t'en veux pas. Je suis juste dure sur certaines choses aussi sérieuses que soient les sentiments. Je sais que tu te soucies de moi mais tu me connais mieux que quiconque. Quand je prends une décision, je la maintiens ardemment sans jamais abandonner. Je m'excuse-moi aussi pour ce silence que j'ai imposé depuis ce jour. Tout ce que je te demande, c'est d'essayer de comprendre parfois mes décisions que tu juges souvent folles. - D'accord j'ai compris. Ne t'en fais pas trop pour ça. Alors on fait la paix ? - Oui on fait la paix. Les deux amies se serrent dans leurs bras avec un grand sourire........... De l'autre côté de la ville, dans le collège public de Yanick, sous un manguier non loin de sa classe, Yanick était débout tout en parlant avec son ami Fred. Ils avaient l'air très sérieux dans leur discussion si bien qu'ils n'avaient pas entendu venir une fille d'une taille moyenne et belle. Elle s'appelle Aya. - Bonjour à vous dit-elle aux garçons. - Bonjour Aya répondirent ceux-ci avec l'air d'être surpris. - Qu'avez-vous de si important à vous dire ainsi ? - Nous nous racontons nos week-end Aya. Et j'espère que c'était une merveille ce temps de repos ? - Je ne saurai le dire car qu'il est de week-end ou pas, je suis au même rythme monotone. - Toute chose à son temps Aya. Tout changera un jour. - Si tu le dis Yanick et merci pour le soutiens. Yanick au fait je voulais te parler. - D'accord Fred tu nous laisse un peu ? Tiens mon sac et dépose-le moi à ma place. Merci à toi. Fred partit et laissa les deux amis. Yanick fixe la jeune fille tout en cherchant ce qu'elle avait de si important à lui dire. Ils attendirent que Fred s'éloigne complètement pour entamer leur discussion. - Yanick je voulais te demander si tu peux avoir un peu de temps pour moi. Je sais qu'avec les cours, nous n'avons pas de temps entant que tel. Je veux que tu sacrifies un peu de temps pour moi. - Mais pourquoi sacrifier un peu de temps pour toi ? Je ne te comprends pas sans te mentir. - Depuis un certain temps, j'ai constaté que je ne suis plus qu'une file de tes pensées. Je me sens ignorée par toi et cela me ronge quand je vois ça. T'ai-je fait quelques choses de mal ? - Non tu ne m'as rien fait Aya. Mais il faut que tu comprennes que le temps n'est plus à notre merci. Il file comme beau le semble. - Oui je le sais et c'est pourquoi je te demande si je peux avoir en une journée ton attention à mon égard ne serait-ce que quelques minutes ? - D'accord c'est compris. Je le ferai ne t'inquiète pas pour ça. - Merci dit Aya en souriant et prenant son chemin de retour. Douce Aya, jeune fille aux multiples caractère mielleux, elle avait les potentialités qu'une fille digne du nom pouvait avoir. Le respect était pour elle un étançon qui fait d'une fille une merveille que tout le monde désire voir. Et pourtant, malgré les atouts de bienveillance et de gentillesse, Aya n'avait que l'image d'une sœur qu'on aime d'une estime sous les yeux de Yanick. Le jeune homme était loin de se douter des affres encore moins des délices du cœur qui écumaient la jeune fille quand il s'intéressait à elle ou l'ignorait. Hum l'énigme du cœur restera toujours pour l'homme l'ombre au sein duquel il ne pourra point se repérer ni dénicher complètement la véracité des sentiments des autres. Non ! Le jeune homme était loin d'avoir sur sa conscience qu'un feu d'artifice du cœur s'activait en Aya. Et jusqu'à présent, elle reste pour lui une simple amie aimable. C'est pourquoi il n'avait pas compris le sens de la demande de la jeune fille. Pathétique Aya............... Yanick était revenu à sa place dans la classe. Fred, son meilleur ami était là assis. Il lisait un livre de philosophie vue que le professeur n'était pas encore là. Fred regarde avec un visage de peine son ami qui avait subitement changé. Il devine en même qu'il était songeur. Yanick réfléchissait toujour