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Les Caprices du Destin

Chapitre 3 Chapitre III : Les caprices du Destin

Nombre de mots : 5053    |    Mis à jour : 17/06/2023

basée sur d

ondrement de maman. Une peur s'empara de moi sans que je ne sache la raison. J'avais cette intuition qui vous inonde tout d'un coup, un mauvais présage s'annonce. Maman était toujours au salon. Elle avait les yeux figés dans le vide. Elle ne parlait pas. Je la laissai entre le

coté à l'a

onathan. Pire en un jour si important pour lui. Des dates qui marquent à vie. Je priais Dieu afin qu'il me trouve à l'arrêt sans savoir l'information. C'était mon neveu. Je savais les mots justes pour apaiser sa douleur. Le mal était ardent certes mais les mots pouvaient apaiser un temps soit peu. Un décès mal annoncé pouvait occasionner des

cidai de m'adosser à un arbre. J'avais mal au pieds à force d'être debout. J'aperçus la voiture de mon neveu. Je lui fis signe du bras gauche. Jonathan chercha un endroit pour stationner. Il descendit

le, comme

vais

ailleurs où est le vieux? Cela fait un bon bout de

maison, les enfa

oublier les enf

re côte de

, tu as été b

quoi m

ta chemise est t

t souci avec un m

ces situations. Tu n'allais de même pas entrer à la maison avec une

t. Mon neveu était en colère contre son père. Il lui reprochait de nous avoir laissés dans le froid pour une destination inconnue. Nous arrivâmes au domicile de mon frère. La maison gardait encore ses décorations. Il n'y avait plus personne. Je remarqu

du côté de

i suivaient, ils reprenaient comme si de rien n'était leur fraternité. C'était une des raisons pour laquelle maman évitait de fourrer son nez dans leurs histoires de famille. Oncle Kwame et papa, c'était l'arbre et son écorce. Je tentai une dernière fois le numéro de papa pour lui faire part de la situation de maman. Son portable cette fois-ci ne tomba plus sur la message

je lui avais expliqués ne démontraient rien de d'alarmant sur la santé de maman. Maman allait revenir à elle dans quelques minutes. Je remerciai Tante pascaline, la meilleure amie de maman. Elle était assise à même le sol près de mam

tu essayes d

st souffrante. Je parie qu'il est encore derrière ses n

e pas de

our

rocher. Évite de me

un soucis part

i bien. Mon frère. Ton

, ce sont les nom e

père

moi, qu'est-ce qui est arrivé à papa? T

it un accident

uvelle depuis q

us de de

Dépêche-toi, nous allons le rejoindre. Ô mon Dieu, j'espère qu'il n'y a rien de grave. Ne pleure pas mon oncle. Un accident n'est pas synomyme de l

servira à rien dans

ne confirme pas ce

rmais t'armer de

apa est ....... Que

us a fait cela. Ton papa no

ter maintenant. Nous avons tellement de projet ensemble. Si c'est une plaisanteri

alité. C'est la raison qui

crois pas

le lieu de

eux pas,

peux pas? où se

morgue

'y

çon, les agents ne te laiss

ooon

ns. Où tu vas. S'

isins, toute la cité était dehors. La nouvelle se répandit aussitôt dans la ville. Les voisins essayaient de me consoler. Je me débatta

rquoi? Pourqu

côté d'o

vais pas rencontré. Je revins dans la demeure de mon frère. Jacqueline était toujours

entends? C'est Kw

côté de

événements entrait dans ma mémoire comme un flash. J'hurlai comme une lionne en rage. Les enfants de mon beau-frère sortirent de la chambre tout effrayés. Je pleurais à chaudes larmes. Kwame et son épouse trouvaient des mots

s la main d'une autre. De la Centrafrique notre terre natale au Ghana, nous avions balayé des moments de peine et de joie. L'idée de penser que ma vie serait desormais sans sa présence me tuait. Le

côté de

e maman si je me donnais la mort? Je devais être fort pour elle. Maman avait besoin de ma présence plus que jamais. Je me levai. J'essuyai mes larmes. Je marchai en direction de la maison. Je rentrai tout épuisé. Je n'avais plus de force pour pleurer.

rde. Les événements s'étaient vite succedés que je n'arrivais pas encore à m'en remettre. Je me croyais dans un film. Seul dans

de pleurer. Tu devrais tenter. Elle a besoin de se

Cela lui fera du bien. J'a

our

terrement d

Il vient à peine de mourir. Tu devr

ns un état méconnaissable. La morgue m'

s parents en

Nos parents au pays ont jugés bon que nous l'enterrions dans

st le

i meurt, il faut vite l'enterrer au risqu

nous allons l'enterre

ès nous organiserons

tion, mon oncle. Je ne veu

Je te dis ce qui se fera. Ton père, ce n'est pas n'im

ire une tisa

direction d

: Les capri

basée sur d

se du jardin. Je n'arrivai pas à avoir le sommeil. Je sortis de ma poche un paquet de cigarette. C'était un cadeau que m'avait offert l'un de mes amis. Il désirait que je fume pour immortaliser mon anniversaire. J'avais pris le paquet sans immortaliser quoi que ce soit. Je décidai à cet instant d'en fumer une. J'avais une raison de fum

ain. J'avais si mal à la tête. Je ressentais des brulures à la gorge. J'avais toujours mon mal en moi. Pire, je devais aller enterrer mon père. C'était comme dans un rêve. Hier ma fête, aujourd'hui un enterrement. Je n'arrivais pas à assimiler la rapidité

mère et mon oncle. Ils étaient tout comme moi vêtus de noirs. Mon oncle donna quelques consignes aux employés. Ses enfants resteraient à la maison. Les domestiques étaient to

t venus pour les soutenir. Je reconnus quelques amis de mon père dans la foule. Les patrons de mon père étaient présents. Ma mère était inconsolable. Chacun des personnages présents nous tenait dans les bras. Ils essayaient avec des mots de nous a

puis ce jour, les barrières s'étaient installées entre elle et sa famille. Papa était son unique famille. Elle avait voué sa vie à mon père. Ses l

s côtés. Mon oncle n'arrêtait pas de prier silencieusement pour mon père. Je décidai de regagner le domicile sous l'insistance de mon oncle. Ma mère refusait de se séparer de mon père. Finalement malgré elle nous regagnâmes notre demeure. Nous arrivâmes à la maison dans l'après-midi. C'était fini. Papa reposait désormais au cimetière principal d'Accra. Son absence remplissait chaque recoin de la maison. J'observai longuement son grand por

côté de

grettais de m'être mariée sans le consentement de mes parents. Je cherchais des causes au décès tragique de mon époux. Et pourt

, tu va

is pas bie

e. Je suis sûr que papa depuis les cieux aimerait que tu fasses des efforts. En plus, vo

lier. La plaie est récente. J'ai besoin de temps pour assimiler ce qui m'arrive. Je

de toi maman. Je te le prom

me tenir c

man. Cela ne m

. Leurs gestes étaient identiques. Johnatan avait le même regard intense de son père. Il affichait la même mine de tristesse de son père. Sa voix était celle de son père quand il désirait me réconfor

côté de

était sept heures du matin. Je me dépêchai d'aller prendre ma douche. Je tenais à reprendre les cours. J'avais besoin de m'évader. Je pouvais rester à la maison, cela aurait servir à quoi? J'avais en plus une composition. Je pouvais avoir les notes q

ns le salon. Je relevai la tête. Mes yeux croisèrent ma mère. Elle était à moitié dénudée. Elle prenait une cigarette d

est-ce que tu fais ainsi? Depui

s heuuu

i de joindre mon professeur principal. Je ne pouvais pas me rendre au cours. Maman n'était pas dans un état stable. Il me fit savoir que je pouvais rester chez moi. Je portai entre mes bras ma mère

nait désormais à la famille de mon père qui la traitait comme l'une des leurs. Ma grande mère maternelle contrairement à nos attentes confiait le deces tragique de mon geniteur au père celeste. Mémé Dounda était très croyante. C'était une fervante catholique. Elle n'avait que « Dieu seul sait ce qu'il fait » d

me complimenter sur ma manière de manger. Tous mes faits et gestes lui rappelaient un fait de mon père. Je trouvais qu'elle exagérait un peu. C'était normal notre ressemblance. Cependant je trouvais qu'il y avait des gestes qui nous dist

côté de

mie. D'ailleurs c'était l'unique avec qui j'étais complice. Je pris la direction de ma résidence. Je ne désirais pas que mon fils s'inquiète de mon absence. En plus J'avais hâte de retrouver mon Jonathan. Le gardien m'

oudou d

vingt ans à présent. J'aime p

ils. D'accord, je t'ap

eux. Je suis le c

s déjà

s en

hange et nous

de s

ave prendre une bou

prends le

e le champa

deux, m

re un soda

eux? Ne t'inquiète pas. Tu peux p

ccord

ns. Tous ses faits et gestes dessinaient l'image de son défunt père. J'étais plongée dans mes pensées. Je montai dans ma chambre. Je me changeai rapidement. J'étais enfin prête pour le dîner. Jonathan m'interpellait pou

se une excellente nuitée. Ne reste pas trop longtemps dans ta chaise

ces temps-ci tu es

r moi. Tu as l'air si pensive. Dis-moi, qu'est

vraiment

, maman. Tu sais que

d je suis seule

dans ta chambre. Je regagnerai la mienne lors

restes jusqu'au levée du jour. Imagine s

s j'aime plus dormir dans ma ch

ais fais-le po

ce soir, ma

d, marché

dormir parce q

res, chef.

ger. Je te rejoin

as de lui avoir payé ses classes de sport. Mon fils me donna une folle envie. Je retirai cette idée malsaine de ma tête. C'était mon fils

côté Jo

Je la sentais présente mais abs

n. Tu as toujours l'air ailleur

n. Juste que

vrais pas

rien. Bon, a

lit. Ma mère alla dans sa do

côté Ja

ne savais pas trop pourquoi. Je ressentais énormément l'absence de mon Sébastien. Je regagnai la ch

encore concentré à cette

ers ma personne. Je sentis

s informations sur

on ange. Je n'aimerais pas êt

Passe une excel

vas souhaiter une b

er tout contre lui. Je le serrai fort d

s qu'est-ce

s'il te plait,

ssa immédiatement. Il me fixa droit dans les yeux. M

qui te passe

'adresses à moi. Jusqu'à preuv

casse. Je pars

Jonathan s'

pas prête à le voir avec une autre fille. J'étais amoureuse de lui. Jonathan avait déclenché ma passion lorsqu'il me prit dans ses bras. J'avais ressenti les bras de son père. Vous me direz que j

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