Mascarade

J'entends Sandrine crier de descendre pour le déjeuner. Je me lève difficilement avec la nausée, l'envie de mourir. Je suis au beau milieu de ma chambre,

te, mais je le vois lui. Je le vois, son manque de joie de vivre, je le vois lutter contre lui-même au moment précis où je l'aperçois. Il semble froid et distant de la réalité. Comme si lui aussi, au fond, il avait envie de disparaître. Il me jette un regard glacé et descend les escaliers, direction la cuisine. Je reste perplexe, je remonte me changer par inconf

cent, les yeux se braquent sur moi et mon mal être recommence. Je continue d'avancer dans cette étroite allée et je m'assois dans le banc du fond. Tout le reste des élèves me dévisage de devant. Je mets mes écouteurs et je ferme les yeux. Je retiens mes larmes, je n'aime pas cet environnement. Mais, je tombe rapidement dans mon petit monde, je me répète sans cesse q

rdon

roblème, tu n

le regard horripilé de toutes ces gamines me regarder verte de jalousie. Je me sens très inconfortable. Mais je le cadre, probablement le jeune lycéen sportif, dépucelé bien probablement à 12 ans qui essaie de jouer le gars super confiant a

 Bad boy ». J'entre immédiatement dans l'école. Évidemment je n'aurais pas la paix, la directrice m'attend derrière les portes avec un éducateur. Les mots de bienvenue sont énoncés et le reste de la présentation s'en suit. Premier cou

accueillons une nouvelle élève !

eut que je me lève. Je me mets sur mes jambes,

comme il se doit, elle semble timide, mai

'ai la nausée. Mais bon je me détends et je prends une grande respiration. Je ne suis pas sociab

West High ma jolie, je suis là pour toi quand tu veux 😉 ». Je regarde derrière moi en diagonale et ce fameux mec bien fichu de l'autobus me regarde avec son air de crétin et son sourire de con. Je

Café

recherche d'attention. Vous voyez ce que je veux dire ? Celle avec un décolleté plongeant à longueur d'année, mais ce n'est pas sa faute si c'est vulgaire puisque c'est grâce à la nature. Grâce à la nature : diminutif de « j'ai mis du rembourrage un peu, mais agissons tous comme si c'était normal, tu parles je te nique. » Mais b

peu dénonc

, je me serais dénoncé un peu p

atal

toi la peti

ous direz que de prendre le joint de n'importe qui c'est mal, oui effectivement ce l'est. Mais, si vous aviez vu le mec, vous auriez fait pareil ! Putain baraquée là ! Il est limite intimidant avec ce visage d'ange, ces bras musclés qui transparaît de sa petite c

re pour

lui souris et laisse u

ec lui, assis sur le bord du mur à rir

e pour le début des cours se fait retentir. Zack se lève et il me tend la main

avoir rencont

et s'assoie à deux bureaux d'intervalles. Il se retourne vers moi, me jette un clin d'œil et ouvre ces bouquins. Le joint pris un peu avant commence à bien faire son effet. Je souris bêtement presque tout le long du cours. Je tombe dans la lune à quelques reprises et j'essaie de ne pas regarder Zack au 5 min. J'ai l'impression de faire une fixette

un mec s'essai

ie fin d

ntrigue. Je dois le sortir de ma tête, je sais que je ne resterais pas longtemps. Pourquoi être moi-même et m'attacher alors que mon départ n'est jamais loin. Le retour à la maison est plus tranquille. Mon mal de vivre reprend le dessus. J'entre et je me dirige directe dans ma chambre. Je me regarde un moment