2011
s qui appartiennent eux-mêmes à des ensembles. Incrusté dans le grand village que représente Cherbourg, je suis une personne que l'on connaît ici. Je suis dans l'hôtellerie, la restauratio
par le manque. Mais bon, il faut bien que je mange, il faut bien que je vive. Dans cette société, on int
u monde ils ne louperaient l'apéro d'après-boulot dans ce bar de l'hôtel qui se t
t, j'en ai marre d'être là. Je vais appeler Samy, s'il ne dort pas je vais lui proposer un petit-déjeuner sur le port de Barfleur, comme ça il me remontera à la capitale. Il y a trente kilomètres entre Barfleur
té, je pourrai passer voir me
e Samy. Après quelques sonnerie
yes ma
année mo
etit-déj sur les
t, j'arrive, le temp
us avez passé une bonn
J'arrive avec Ermelin
-vous au caf
lard, c'est toi qu
nt ça,
igole, c'est moi
rejoigne le café de France pour un petit-déjeuner continental. Finalement ils arrivèrent avant moi à la brasse
ts de sa poche et nous montons dans la petite Twingo. Une petite pause sur le trajet, la petite trace de C du matin qui réveille. Parés pour faire semblant, nous arrivons à la maison de mon adolescence, cette maison où il y a la cha
e peau, encore plus horsin que moi. D'ailleurs, ce n'est pas compliqué, quand il a débarqué à Cherbourg à seize ans, après avo
jamais franchi la porte de chez moi et encore moins la sphère de mes proches. Mais en deux ans que l'on se connaît, j'ai eu le temps d'apprendre à lui faire confiance. Il n'y a pas grand-chose qu
à peine onze heures et demie, et nous sommes déjà à moitié mûrs. La trace nous donne cette a
il les soûlards qui avec des yeux écarquillés lui diront qu'elle est belle au lever, ça lui fera plaisir et elle m'oublier
ome que les jeunes de banlieues : on s'emmerde alors on se défonce. L'alcool, la coke, l'héroïne, l'herbe et tout ce qui se base ou se sème, tout ce qui s'avale ou se sniffe. Puisque tous les coups sont permis, c'est la du
. Mais qu'est-ce que l'on se marre ! Samy, c'est le mec le plus tranquille que je connaisse : toujours le smile, il délire et il a compris depuis longtemps le
heures à faire la fête, mais quand je sens qu'il faut que je m'effondre, il faut à tout prix que je rentre dans ma tanière, mon appartement sous les toits. Les mansardes et le lambris. Mais, même s'il est chiche, c'est là que j'ai posé mes instrume
. De surcroît, nous sommes arrivés aux mêmes âges dans le Cotentin et nous avons tous deux, pendant notre adolescence, grandi dans
ence à dire à mes vieux parents qu'elle mangerait bien volontiers avec eux mais nous sommes pressés de rentrer parce que
etits cons qui te balancent, en gueulant dans un bar : « Armaël, il faut que t'arrêtes la coke ! » en ins
out de force, nous paraît longue et fastidieuse. Il y a des fois où j'ai fait des milliers de kilomètres qui ne m'ont pas paru si l
ais. Il me reste quelques bières, je propose de monter pour un dernier canon avant le grand évanouissement. Nous montons les trois é
rs là, on est bien cassés sur ce coup-là. Je m'allonge en travers sur mon clic-clac, je ferme mes paupières lourdes, je crois que je suis arrivé au bout, c