Ermitage les Bains
Nicolas sent le velours des canapés, le soyeux des tentures et le moelleux des tapis. Ici et là, un bronze ouvragé ou quelques bibelots anciens, des livres d'art à feuilleter après avoir explor
ssin animé. S'assoit dans un large fauteuil face à lui. Elle laisse aller ses bras et ses mains en l'air. Libres. La souplesse de sa silhouette fait le rest
ndre des conversations subti
oue le jeu en prenant un air sérieux. En rigolant, il la supplie de lui révéler ses passions. À l'aise, Clémentine se laisse tomber sur un des canapés de sa suite. Lui répond ; l'escalade, la l
z-moi vo
pas si... Mainte
-moi ! S'il
ndre les feuilles en papier reliées. Elle devine que ce livre vaut beaucoup plus que ce geste nerveux. Qu'el
z-vous achever ici, Nico
à l'ombre d'un livre. Elle n'arrive jamais. Tout c
s bonne conseillère N
e-page... le passag
attend que ses lèvres s'ouvrent. « Qu'est-ce que je cherche ici ? » Son questionnement s'arrête net quand elle commence sa lecture. Ses jambes s'allongent, son cou devient moins douloureux. Silence et elle commence : « Tu m'as trouvé comme un caillou que l'on ramasse sur la plage, comme un
s cœurs hésitants, tous les voyageurs sans bagage. Sensuelle et déterminée, sa voix d'accompagnatrice le fait capoter en avant. En fermant les yeux, il retrouve une
entine, merc
z pas, j'aime li
its dans mon lit défait, j'attends. Que faire ? Ma belle
isparais pas l
Ah
aire. Et repart silencieusement. En la regardant. « Au revoir, Clémentine. Merci.