Les cœurs vagabondes
: 23h. Je ne suis pas en retard. Une petite retouch
t des talons de Maggie, qu
mande-t-elle, u
st bon, ré
que le groupe a déj
s pas de te
n quart d'heure de marche. C'est un lieu branché, célèbre pour son a
ante d'un groupe de jazz en direct. Les lumières tamisées créaient une ambiance intimiste, tandis que l'odeur du cui
er dans un coin plus tranquille, où je pouvais savourer l'atmosphère tout en observant la foule. C'est alors que je remarquai un ho
un air de Bad boy irrésistible, accentué par ses tatouages visibles. Son visage était impass
s un moment à plonger dans les yeux l'un de l'autre, comme si le monde autour de nous avait disparu. Je détournai le regard en aper
ta Maggie en s'installant à côté
n sourire nerve
is aussi tous les signaux autou
le se demandait encore pourquoi nous étions amies. Mais c'était plu
parler ! proposa-t-elle
us. Après quelques instants de débat intérieur, je me levai, prête à relever le défi. En vérité, j'avais déjà cherché
ie, toujours la première à briser la glace, engagea la conversation. « Salut !
s jamais vu un sourire aussi parfait. Il devait forcément avoir
e je n'avais pas remarqué aup
quelques semaines, répondit il avec un gran
Maggie, et voici Élisabe
ompis je directement. Je détestais
il, toujours accomp
uentin et Léo, ajouta-t-il en désig
œil dans sa direction, et je réalisai qu'il me fixait tout autant. Comme s'il tentait de li
ge alors une conversation passionnée et animée, tandis que je reste silencieuse, observant tout ce qui m'ent
t, comme si le monde autour de nous s'était évaporé. Une connexion invisible semble se tisser, une alchimie que seul ce moment pa
issant sur mes lèvres, et je ne peux réprimer le geste de ma langue qui glisse sur ma propre bouche, imaginant le go
le éprouver la même chose. Pourtant, c'est trop pour moi. Je sens que je dois prendre du re
mon esprit, c'est lui. Son regard brûlant, ses lèvres, ses tatouages, et cette façon qu'il a de me scruter avec une intensité presque palpable
oublier cet instant au bar. Il le faut. Je m'efforce de repousser ces pensées, de me c