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Stella Estinta: Quelque part, c'est aussi nulle part

Chapitre 2 No.2

Nombre de mots : 1726    |    Mis à jour : 20/04/2023

vu le signe d'un manque, d'un appel. Pas Marylin et Fabio, tro

de une maîtresse dans chaque port. Il s'en confiait parfois à moi. Oui ! Cela lui était arrivé lors de ses déplacements, mais rien de durable,

ne étreinte, thérapeutique ou non. J'avais perdu toute fierté au p

ait aux limites de la folie, Fabio de plus en plus absent physiquement et mentalement, Stella complètement repliée sur elle-même et ne quit

dans le Lubéron, j'allais pour me coucher q

Domenica. Ou

ang. Je m'affolai et ce qui me traversa l'esprit fut l'ima

t essoufflé. Elle m'a fait une crise de jalousie effroya

refusa d'aller à l'hôpital, lavai sa ch

. Elle ne consentira jamais au divorce. Qu'importe où j'irai, elle me retrouvera toujours pour me harceler de sa jalousie. C'est avec toi que j'aurais dû faire ma vie. Maintenant, il est tr

je ne croyais pas moi-même. Il sortit de la poche de son pantalon du tabac

un cen

me proposa d'en tirer une bouffée, ce que je refusais. J'aurais peut-être dû accepter pour me trouver dans le même état que lui. Après

ester dormi

nt sous ses paupières à demi fermée

e porter, comme un marié porte sa jeune épousée pour franchir l

bonheur était incommensurable. Je le retrouvais tel que je l'a

on toujours aussi vive malgré les années écoulées, la dernière image que je garde de lui après cette nuit intense. Celle d'un homm

s l'oreiller sur lequel il avait dormi. Je n'avais pas eu le courage, à son départ,

chance. S'il m'arrivait quelque chose de fatal, je veux que ce soit toi et personne d'autre qui prenne soin de m

pas savoir où le joindre. Je n'avais aucune adres

ère d'Hugo qu'il y avait eu un accident

eule, je pleurai et hurlai d'une douleur intolérabl

était le substitut de Chloé, sa sœur jumelle imaginaire jamais née. J'eus sans doute tort de ne pas en discuter avec elle pour lui expliquer que Chloé n'avait jamais partagé le

on, m'impressionnait par sa gravité, sa maturité et sa résistance

les plus basses étant réservées à des livres de jeunesse que j'achetais spécialement

vec un roman de Virginia Woolf dont elle

On croirait que Virgini

ortée de main, plein de curiosité, pour la consoler lors

Cette fois, elle

utes et les heures aux heures, les dissoudre par une force naturelle p

n intention de devenir écrivain. La vie de cette dernière la fascinait, jusqu'à sa fin dramatique. La lettre la

les dangers la guettant alors qu'elle s'enfonçait trop souvent dans la mélancolie et même la morbidité. Ma seule excuse est de ne pas avoir voulu heur

choisirait la Faculté de Lettres et je la voyais déjà faisant partager à des élèves, l'écoutant bouche bée, sa passion pour Virginia Woolf. Je ne la savais ni manuelle ni douée

e la rue de la Cerisaie, dont Hugo était propriétaire et qu'il lui loua pour

veux parler de sa rencontre avec Marcus. Elle avait déjà beaucoup souffert dans son enfance mais ce qui l'attendait allait être pire. J'en savai

re partager. Stella a toujours eu du mal à se raconter. Avec Marilyn, c'était une enfant muette, silencieuse et craintive. Devenue adulte, si elle s'était libérée de ses craintes, elle avait gardé cette tendance à se replier sur elle-même au plus fort de ses

ssé ce texte, glissé dans une enveloppe, avec un petit mot griffonné de son écriture tellement bizarre

ve pas. Brûle-le ou déchir

t bien le jour et le mois, elle omettait parfois l'année. Ce texte a donc été écrit e

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