La guerre éternelle - Tome 1: Les sept sceaux
mais elle s'en était plutôt pas mal sortie et les longues vacances d'été venaient récompenser ses longs mois de dur labeur. Elle allait enfin pouvoir revoir sa famille et ses amis. Ma
elle avait un petit copain, les interrogations habituelles d'un vieil homme. Elle aurait préféré le revoir mais elle n'avait pas pu rentrer depuis les fêtes. Et après des mois d'absences, elle revenait enfin chez elle et lui en était parti. Les larmes lui venaient à ces pensées, quand le r
j'entends ton révei
it une à deux minutes à s'accommoder tandis que sa mère lui servait son petit déjeuner. Elle s'installa à
prépare-toi, il ne faudrait pas que l'on arrive e
répondit-elle, où
rère sont en train de fin
préparer. Après un brossage de dents, de cheveux et une pointe sobre de maquillage, elle retourna dans s
mère quand elle descendit la dizaine de
rétorqua-t-elle sans
lle, en tailleur noir et avait coiffé ses cheveux en chignon. Tous s'installèrent dans la voiture. Anna conduisait, elle avait décroché son permis de conduire l'année passée mais n'avait quasiment pas retouché un volant depuis, les transports en commun étant plus pratiques que la voiture à Paris. Sa mère s'installa à côté afin de la surveiller et de la rassurer tandis que son père et son petit frère montèrent à l'arrière. Le voyage jusqu'au cimetière se fit en silence et sur place, tout le monde était
Anna était entre son petit frère et sa mère et quand vient son tour, elle s'arrêta quelques secondes pour regarder le cercueil dans ce trou qui devient la dernière demeure de s
e d'étudiante dans la capitale car, comme pour son grand-père, les membres de la famille présents ne l'avaient pas revue depuis les fêtes. Il y avait toujours les mêmes questions qui tournaient en boucle, « Comment se passent tes études ? », « La vie dans la capitale se passe bien ? », « Arrives-tu à te faire des amis ? » et la classique « Est-ce que tu as un petit copain ? ». Elle avait tellement de fois répondu à ces questions durant le
sur son ordinateur, répondre à ses amies de faculté qui lui demandaient comment c'était passé la cérémonie et donner quelques nouvelles à ses amie
rre avec nombre de magazines. Sa mère eut le temps de lire la moitié d'un, tandis qu'elle préférait rester sur son téléphone. Son père, son frère et son oncle, quant à eux, discutaient entre eux. La secrétaire, une magnifique jeune fille brune qui devait être à peine plus âgée qu'elle, vint les chercher et les escorta jusqu'au bureau du notaire. Il les reçut dans une immense pièce, entre les grandes fenêtres se trouvaient des statues, il y a
et en leur indiquant les sièges devant son bureau, vous êtes la
nt, répond
mande de votre père, sa demeure va être vendue ainsi que la plupar
tre mère que le jour où il partirait à son tour, la p
petits enfants vont recevoir un peu d'argent laissé sur différents comptes,
poche de veste de son costume gris. Les parents d'Anna, ainsi que son oncle, furent agréablement surpris du montant de la somme léguée à chacun de leurs enfants. Fernand les aimait beaucoup et l
nner mais pour te la remettre j'ai besoin de te v
répondit A
ais personne ne s'attendait à ce que ce soit si secret. Qu'allait-il donc lui dire ? E
ton grand-père m'a demandé explicitement de te
n écriture. En prenant l'enveloppe, elle sentit quelque chose de dur, ce n'était pas qu'une lettr
te pour une lettre ! dit-elle mépr
préférable que tu l'ouvres chez toi et que tu n'en parles pas à ta famille. Tu doi
l'enterrement dans ce cas ? de
e pour moi et ta famille, je pense que ton
absurde. Être aussi secret pour une simple lettre était déjà bizarre et légèrement extrême mais
e, cacha la missive dans son sac à main, se leva et quitta l
oulait-il ? lui
et détestait mentir en général mais
juste fait signer
côté de son lit, s'emmitoufla dans sa couverture pour regarder sa série sur des vampires. Elle affectionnait ce genre de série qui mêlait créatures fantastiques, romances et mystères. Elle jalousait aussi l'héroïne de sa série à qui il arrivait de nombreuses aventures aux côtés de beaux garçons prêts à tout pour la défendre. Cette jeune fille avait une vie trépidante et dangereuse alors qu'elle, elle était célibataire et sa seule aventure était ses voyages en train entre Grenoble et Paris pour ses études. Elle s'imaginait quelques fois, lors de ses longs trajets, vivre des aventures comme ça, où elle rencontrerait un beau jeune homme avec un lourd secret qui lui ferait vivre moult aventures ainsi qu'une romance que l'on ne voit
s chèr
ne dernière fois et j'en suis désolé. Bien que le moment soit venu pour moi de rejoindre ta gra
ux yeux et mit quelques minutes à c
t en voyant l'exceptionnelle jeune femme que tu es devenue que j'ai décidé de te confier le plus grand secret de ma vie. Il s'agit de l'héritage familial le plus important transmis de génération en génération seulement à certains membres de notre famille. Je l'ai moi-mê
Pourquoi avoir écrit cette lettre et la donner à un de ses amis ? C'était comme s'il s'attendait à mourir. Était-il malade ? Pourtant l
enfants qui ont à leur tour fait mon bonheur en m'accordant le privilège d'avoir des petits enfants. La seconde est celle que j'ai cachée du mieux que j'ai pu et que mon métier m'a permis de garder secrète. En effet, comme tu le sais sûrement, pendant l'enfance de ton père et de ton oncle, j'étais souvent en voyage afin de répondre au mieux aux attentes de cette deuxième vie que je suis sur le point de te confier et qui sera la tien
cette vie enlevait cette possibilité. Ce qui la décontenançait le plus était le secret de cette vie qui mettrait en danger quiconque au courant. Alors pourquoi son gran
simulé. Tu verras il est doré et gravé de plusieurs petits personnages. Je pense que tu le reconnaîtras en le trouvant. Il n'existe qu'un
dans cette lettre. Je ne puis m'assurer que tu sois la seule à la lire mais tu auras très prochainement toutes les informations nécessaires pour comprendre au mieux cette mission. Cette tâche et cette
ras la vie dont tu as toujours rêvé et n'oublie jamais que ton grand-p
pi qui
à quasiment la connaître par cœur, accrocha en
a lui léguait sans même lui dire ce qu'il en était réellement. Était-ce cette vie qui lui avait coûté la sienne ? Ça expliquerait la lettre mais il y avait aussi ce coffret qu'il lui léguait. Est-ce qu'elle se montrerait digne de la mission que lui avait confiée son grand-père ? Comment arriver à garder tout ceci sec
ur que sa famille ne puisse la lire. Elle avait pensé tout d'abord à la brûler mais ne pouvait se résoudre à détruire les derniers mots de son grand-père. Sa famille respectait assez son intimité pour ne
ncontre, grand, les cheveux noirs en bataille u
avais oublié, j'allais t'en
n, oh d
elle ne pouvait pas lui demander de partir comme ça ne s'étant pas vu depuis l'été dernier mais
ut que j'aille récupérer des affaires chez mon
n, on ira plus vite comme ça, de toute façon je n'ai rien
érait comme un ami, un frère. Elle devait aller seule chez son grand-père, tant pis pour Adrien, c'était la mission qui lui avait été co
nger, j'en ai pour 15 à 20 mi
omme je te l'ai dit, je n
nt le portail noir de la maison. Derrière se trouvait une allée pavée qui menait au garage et un petit escalier le long du mur de la maison se terminait à la porte d'entrée. Elle ouvrit le portail avec les clés qu'elle avait subtilisées à son père le matin même et ils entrèrent. Le long de l'allée était jonché de fleurs multicolores où des abeilles venaient en nombre butiner. Elle adorait cette allée à cette époque de l'année : voir toutes ces fleurs illuminer le jardin comme un arc-en-ciel et tous ces petits insectes qui en faisaient un lieu de vie très animé. Durant des années, quand elle venait chez son défunt grand-père, elle contemplait t
es meubles, rien n'avait changé mais l'absence de son grand-père modifiait
rer un truc à la
s-y dan
Anna car il venait très souvent jouer ici étant petit. Le nombre d'après-midis à jouer à cache-cache dedan
venir les voir et un peu plus souvent après le décès de sa grand-mère. Et il y a deux ans,
des dîners de famille, son père, sa mère, son frère, son oncle, sa tante, aujourd'hui divorcés, leurs enfants, ses grands-parents et elle. Il y en avait même d'elle et ses amis, tous avaient énormément changé avec les années. Anna était devenue une jeune femme, elle avait c
férentes transformations. Lui ne changeait pas beaucoup : cheveux et moustache blanche, yeux marron dissimulés
midis où ils discutaient de tout et de rien, où ils philosophaient sur le monde, elle lui racontait ses séries
beaucoup lui manquer mais ce n'était pas le moment de s'émouvoir, elle avait une mission. Ils arrivèrent à une porte, des
t-ce qu'on do
vec des gravures de
as plus d'i
n dé
risque de nous prendre un moment
ses vieux jouets d'enfance, des robots ménagers en fin de vie, des anciens habits démodés des articles d'un autre temps. Après un après-midi de recherche, à déplacer, à tousser à cause de la poussière accumulée, à s'effrayer d'une araignée qui avait élu domicile au milieu d'un tas de vieux objets, Adrien finit par le trouver. Il s'agissait d'un coffret doré d'une cinquantaine de centimètres de diamètre sur le couvercle duquel se trouvaient gravés deux personnages. C'était d'une grande précision, on discernait l'ensemble de leurs traits. L'un possédait des ailes d'oiseau avec une magnifique armure gravée de symboles qu'elle ne connaissait pas, quant à l'autre, il était beaucoup plus repoussant. Il avait des ailes de chauves-souris dans le dos, une longue queue s'achevant d'un pic et des cornes sur l
clé ? dem
s je vais l'amener à ma
lle espérait que ce ne serait pas la dernière fois. Qu'elle aurait l'occasion d'y retourner avant la vente afin de profiter une dernière fois de cette maison qui avait bercé une bonne partie de son enfance et qu