ma
s n'avons pas vraiment eu le temps de nous retourner, et mise à part fermer la boutique pour ce laps de temps, nous sommes quasiment parties comme des voleuses de Ojai. Célia qui m'accompagne bien entendu, voulait absolument que j'en parle à ses parents ; mais je préfère savoir d'abord de quoi il en retourne avant d'alarmer tout le monde. Bien entendu, je ne suis pas stupide. J'ai entendu parler de cardiomyopathi
oupe le moteur, tandis que Célia vérifie que je
de avec cet air malsain qui émane des grandes villes ? Voilà bien une chose sur laquelle Miguel et moi, nous étions d'accord. Il était hors-de-question que nous élevions nos enfants dans ce
s-je en remettant son petit bonnet e
es. On dirait un de nos plus vieux hôtels de Ojai, qui n'a pas été rénové depuis sa co
, tandis que je pince mes lèvres, retenant un fou-rire, tout en reg
ntière. Celui-ci doit être aussi rouillé de l'intérieur que de l'extérieur, et nous
dant le sol couvert d'une carpette brune qui n'a cer
loir, évitant de renifler, la crainte de me mettre à éter
ne voix sortie d'outre-tombe, avant de
mande-t-elle, sachant comme je les aime, et
s les cafards. Lui
es deux surprises de voir à quel point celle-ci est propre. Les murs ont été r
sur le grand lit. Célia me signale que nous avons encore trente minutes, avant de nous rendre à l'hôpital Bellevue, juste le temps de changer les fesses de mon petit soleil et de nous mettre en route. Nous avons ch
, ou de son portable, se bousculant encore et encore, et certains marmonnant dans leurs dents de la perte de temps qu'ils viennent d'avoir par un contact. Nous rejoignons l'étage de pédiatrie cardiologique, et nous sommes accueillies par une infirmière bien souriante, qui nous invite à entrer dans le cabinet du docteur Cantor à peine arrivées. Un sourire entendu avec Célia, nous la suivons, et entrons dans un bureau qui doit représenter quatre fois celui du
-je, regardant les papiers deva
nvoyées. Et nous ne pouvons pas risquer de la laisser quitter l'hôpital,
atigue
qui se passe autour de moi, durant ces vingt-quatre heures. Cette sensation de gouffre sans fin est en train de prendre le dessus sur moi, oubliant un instant tout ce qui m'entoure. Ma vue se brouille de plus en plus, et les lar
c
rance, et j'ai l'impression chaque jour que je viens de l'apprendre. Le souvenir de ce soir où je lui ai enfin donné les clés de ma villa, et qu'elle a refusé, me balançant son départ à la figure me fait toujours aussi mal. Bien que nous ayons décidé de tenir notre relation même à distance, je lui en veux toujours autant. Je peux comprendre qu'
je m'emballe avant de voir affich
lire le manuscrit ?! Lancé-je
de New York ne se rendent pas, ce qui facilite le fait de passer inaperçu lors de nos soirées bien arrosées entre hommes. Je décide de rester en jeans, j'enfile un T-Shirt propre, avant d'enfiler ma veste en cuir, et je prends les clés de la Ford. Ce n'est pas le genre de quartier, où l'on se promène en Cadillac. Une liasse de billets pris dans le coffre de mon bureau, je descends les escaliers qui mènent au garage où se trouve mes petits bolides. Certains d'entre
nnes tumultueuses. D'ailleurs, le bar où Kent et moi, nous nous retrouvons, fait partie de ces endroits de notre jeunesse, où les gardes du corps imposés de ma mère n'arrivaient pas à me retrou
éjà en bonne compagnie comme toujours. Ce mec est un dragueur invétéré. Je me demande s'il arrive
qu'il se lève de son tabouret pour me prendre dans ses bras. Je me dem
les. Des touristes avec lesquelles, il n'aura pas de soucis pour s'en débarrasser le lendemain. Nous commandons une tournée au barman quand je remarque cette blonde au coin du bar, la longueur de ses cheveux me rappellent
selles qui nous accompagnent, et je porte mon Scotch à mes lèvres, en soupirant de l'intérieur. Brooke n'a touj