Destin de femme
: Nouve
ommentez après lecture ça me fait
refermer. Des pas se font entendre, je fais exprès de ne pas reg
mains dans ses poches, entrain de m'observer en silence. Je bois mon café
jour
onds-je, toujour
oup dormi. De ses avant-bras, il prend appuie sur la table et me regarde froidement comme à son habitude. Je soutiens son regard deux sécondes avant de regard
aissance, Edouard devait venir passer une partie de ses vacances à Matadi. Je me souviens qu'avant son arrivée, comme toute belle-soeur, j'ai demandé à l'une des bonnes d'apprêter l'une des chambres d'amis et me suis moi-même mis aux fourn
ient cachés derrière des lunettes de soleil. Il dépassait ses deux grands frères d'une bonne tête et je me rappelle m'être dit in petto qu'il était plutôt bel homme. Tous ensemble, ils ont gravi les quelques marches et lorsqu'ils sont arrivé à mon niveau, Edouard a retiré ses lunettes et a pris la main que je lui tendais
re-moi mon petit dé
h
arde, int
rdo
s entend
x tournis pendant une bonne semaine, mais je me rappelle que c'est maintenant mon ma
-je faire pou
ans le sarc
est quoi cette agressions matinale? Je prends une profond
n et du
sychopathe par hasard? Cela expliquerait ses agissements bizarres envers moi depuis que je le connais. Trop consciente de son regard sur moi, mes gestes se font maladroits au point où je manque de m'ébouillanter la main quand je verse
eménagerez chez moi à Kinshasa, je mets cette mais
mps vu qu'il a quelqu'un à Kin. Ne vivent-ils pas déjà ensemble? Nous imposera-t-il à cett
ouard, il
as de mais,
nous em
ue je viens de te dire?) me coupe-t-il
.
Ki
Ou
malheur, tu es ma
tir blessée dans mon amour prop
x de tête. Donc, merci de ne pas en rajouter en me
.
e je ne me répéterai pas: Si mon grand-frère te permettait de questionner ses décisions, eh ben, tu es désormai
omp
rustration sur la pauvre chose en céramique. Lorsque je finis de faire ma vaisselle, je quitte la pièce et vais prendre place à la paillotte. Il fait encore froid mais cela ne me dérange pas. Je me laisse aller en arrière et contemple le ciel qui se fait de plus en plus clair, me demandant quand je pourrai aller c
à ne pas vouloir se procurer une vraie brosse à dents. La bonne dame porte son énorme gobelet à sa bouche,
couvre que c'est mon petit frère Daniel qui appelle. Il n'a pu assister à la veillée funeraire que très brèvement car le devoir l'appelait. De deux ans mon cadet, il est celui qui a pris les rennes des affai
ant une dizaine des minute
fficile? entends-je dire Mam'Lupita q
ur Mam'
! Hautaine un jour,
.
. N'est-ce pas tu allais déjà te serrer dans les kanga
ec. Par la fenêtre de la cuisine, je vois ma mère assise autour de la table avec Mam' Liliane. Cela me rappelle combien je me suis montré désagréa
é-je en entrant
am' Liliane en levant les ye
e sur laquelle je
Ma
Ou
olée pour hier...mon l
La femme de Daniel accouchera dans très peu, je dois être là
a influencé sa décision de vite s'en aller. Lorsque quelques minutes plus tard elle quitte la cuisine pour sa chambre où elle compte faire sa v
sur ce qui va suiv
est quelqu'un de correct, les enfants et toi serez en
elle elle a nagé toute sa vie. Aussi loin que remontent mes souvenirs, elle a toujours été trop douce, trop molle, trop soumise et pas assez vocale. J'avo
ivre chez lui à Kin apr
Hu
nfants aux éventuels clashes ave
nnaître ta place. Demande-lui seulement de n
poir qu'elle irait parler à Edouard histoire
c moi, je doute
orsque tu partageras sa couche. Ils sont tous
h
King ne m'avait pas traversé l'esprit jusques-là. Eh Dieu! Je frissone et
is avec Georges. Soumission, obeïssance,
les vitres. Alors que je me tue à la tâche, j'aperçois Mam' Liliane entrain de parle à Edouard dans le jardin. Monsieur est en T-shirt, culotte et sandales et fait rêveusement tourner l'anneau de son porte-clés autour de son index pendant qu'il écoute
réposer, entends
e et tombe su
chir, murmuré-je en pointant ve
s ses bras. Je me laisse aller en fais
tu as besoin de quelque c
gne dans la cour où Edouard attend d
r. Tu as besoin de quelque chose? me demande
trebuché sur un p
dis-je avant de remonter rapidement le
minutes plus tard, mais Mam' Lupita alias «son odiosité» est toujours
elle regarde ses groupes d'animation dont les sons endiablés de ta
aty
Ma
rte-moi mon manioc et les safous (les prunes). R
mam' L
avec mon manioc et mes sa
endu
ent mon regard dans la pièce, me demandant ce qu'on fera des meubles et autres vu que ice King compte mettre la villa en location. Des co
s filles. J'attends dans la ver
on foulard en turban. Je mets des boucles d'oreilles et me maquille légèrement pour ne pas que les filles me trouvent tro
change
rde la bou
our
it d'aller
mple que je porte avec un pagne. Lorsque je regagne la veranda, monsieur n'y est pas. Un klaxon me fait regarder vers
itre. Les filles sont aux anges lorsqu'elles nous voient, je les serre très fort contre moi, me disant intérieurement
mmentez e