Destin de femme
: Sou
ommentez après lecture, ça me fait
à respirer. Vers 4 h du matin, le sommeil me déserte, je descends du lit et d'un pas lourd, je sors de ma chambre. J'arpente lentement le couloir, m'efforçant de ne penser à rien
er continuer leurs vies les coeurs en paix. Ice king Edouard alias mon nouveau mari a-t-il passé la nuit ici? Quelle question! Bien sûre qu'il a passé l
ndre à la cuisine où j'entreprends de me faire quelque chose à manger. Alors que j'attends que les tart
mon diplôme d'état (Bac). Et malgré les paroles peu encourageantes de mon père à chaque fois que je lui ramenais mes belles moyennes, je ne me dégonflais pas. Il aimait me répéter que l'école, c'était pour mes frères et pas moi. Que je perdais mon temps, que toute mes chimies et biologies allaient finir dans la marmite et que j'irais bien calculer mes sinus, cosinus et derivés lorsque j'allaiterais mes enfants. Ouvertement, il
elles. Après c'est pour nous pon
allé dans la veranda avec quelques amis, et ma mère qui était occupée à leur préparer leurs plats favo
é l'un de ses amis lorsque j'ai emmergé dans
bien Kissi, a fièrem
tu as élevé une belle je
s ma tête. Je crois qu'à part le sexisme de mon père, mon malheur est aussi né de ce fait. Je
a pluie il y a peu est déjà une femme, c'est qu'on se fait vraiment vie
badours hein, belle comme elle est là,
il ne plaisante pas. S'ils essaient même de rénifler un tout
ahahahah
t l'entreprise après l'université, on pourra venir payer la dot. Je lui ai déjà formellement interdit de me ramèner
mie à la vitesse de la lumière avant d'aller se remettre en place. Le
st que la vraie bombe
d! a répondu papa tout en crois
h o
a déjà bloqué la place pour son fils. O
kab
ans faire cas de moi. Mes lèvres me brûlaient de demander à mon père ce qu'il v
e n'était pas un père approchable qui riait et discutait avec sa progéniture. Quand tu allais lui
s, j'ai couru voir ma mère qui, le regard fuyant, m
e laisser me faire
surcroît à un inconnu! Je ne suis pas prête, j'étudie enc
ssayer, a-t
e fut ponctuée d'une angoisse animale. Je broyais du noir à tous les sens du terme. À chaque fois que je demandais à maman si elle avait fait quelque progrès, el
ression avait atteint son pic, j'ai convaincu le chauffeur qui me déposa
u, lui ai-je répondu lorsqu'i
au lieu de continuer vers l'école que je voyais au loin, j'ai arrêté un taxi et me suis rendu en ville où j'ai marché sans but, essayant d'oub
je l'ai vu pour
homme plus agé derrière lui que j'ai cru être son père était concentré à compter la marchandise sur les étagères. Comme s'il avait senti mon regard s
-il demandé, me faisan
ai rapidement baissé les yeux et ai fébrilement fourragé dans mon sa
a-t-il demandé en prenant l
No
u vers moi avec le jus, je l'ai happé de sa main avant de sortir de la boutique d'un pas pressé, ne voulant pas rester une minute de plus en présence de ce jeune homme qui me troublait autant. Il fa
ait
qu'il m'ait couru après. Sans me lâcher, il m'a demandé
Ki
urmuré, traduisant
beau visage...ce front haut, ces arcades sourcilière bien dessinées, ces yeux où dansaient des reflets noisettes et or, ce nez nubien, cette bo
i-je balbutié en de
s savoir commen
..
hm
ard
a rue qui suit. L'alimentation est à
.
eux te
mes lèvres me brûlaient de répondre par la positive et j'étais plus qu'heur
ne sera pa
urqu
sors pas
s cours, a-t-il dit, le rire dans
maine qui a suivi...et celle d'après. Poussée par quelque chose de plus fort moi, un matin, j'ai répété le
rev
ed, je suis ressorti de l'alimentation après avoir acheté quelque chose dont je n'avais pas besoin. Je m'apprêtais déjà à héler un taxi lorsque je me suis souvenu qu'il m'avait dit qu'il v
dée a
à deux jeunes gens. Son visage s'est illuminé d'un sourir
plus te revoir,
i en réponse, me ren
-même de lui dire que j'étais déjà promise à quelqu'un, je craignais qu'il prenne peur et ne veuille plus me revoir. C'est comme ça qu'a commencé notre petite idylle, j'avais peur de ce qu'aurait fait mon père s'il étai
. Ayant remarqué qu'il n'était pas aussi financièrement libre que moi, je me suis mis à lui passer une grande partie des sous que me remettaient mes parents pour mes besoins. Dans ses bras j'ai expérimenté mes premi
allait l'envoyer faire un tour au gnouf et ensuite faire demollir la boutique de son oncle qui était leur seule source de revenue. La morsure du tuyau sur ma peau mouillée était insupportable, j'ai juré que je ne le reverrai plus pour qu'il arrête, mais il a continué à m'arroser des coups et ne s'est arrêté que lorsque son bras n'en pouvait
euré à me rendre malade. Mes condisciples et mes quelques copines qui ont eu le malheur de pa
jackettes. J'ai passé mon dix-septième anniversaire (tombé deux semaines après) dans la tristesse de ma chambre; papa avait decreté qu'il n'y aurait pas de fête pour moi. M
ari. Je me souviens comment ce fameux jour, ma
oli teint, m'a-t-elle dit en m'aidant à choisir en
ui ai-je demandé dans un souffle en cherchant son
rée dans le séjour. Mon futur mari que je voyais pour la première fois était déjà un homme accompli contrairement à Ahmed. De taille moyenne avec une beau teint noir et un regard perçant, il s'est levé à mon approche et, avec la permission de mon père, a deposé un baiser sur ma joue. Je suis ensuite allé m'asseoir sur un pouf dans un coin du séjour, me f
clan Vambili. Par cette union, Papa et son ami oncle David étaient désormais «Bokilo»
mon attirail nuptial traditionnel. Mais cela ne m'a pas empêché de me sentir violée lorsqu'il s
lacer dans le plateau où attendent une omelette et une grande tasse de café. Je vais prendre place sur la petite table ronde près de la fenêtre qui donne su
ir de quoi il s'agit; j'arrive à distinguer une silhouette d'homme arpentant lentement l'allée qui de la paillotte conduit vers la maison. Par la c
mmentez e